BILAN DU MOIS DE MAI 758 retraits de permis de conduire et 65 motos mises en fourrière Il semblerait que le nombre des contrevenants parmi les conducteurs va en augmentant et rien ne freine leur délire dès lors qu'ils se retrouvent derrière un volant. Durant le mois de mai, la Sûreté de wilaya a enregistré pas moins de 35 accidents de la route, causant la mort de deux personnes et 39 blessés. Avec 758 procédures de retrait de permis, en plus de 157 délits liés au non-respect du code de la route, ce service a également eu à faire à 34 personnes roulant sans permis de conduire, impliquant ainsi la mise en fourrière de leurs véhicules. La conduite en état d'ivresse n'est pas en reste de ces délits puisque 43 personnes ont été ainsi arrêtées au volant de leur véhicule, prenant le risque d'attenter à leur vie mais aussi à celle des autres. Un délit qui ne va certainement pas en diminuant, puisque l'été est connu pour ce type d'excès où l'ambiance est à la fête et où certains abusent de l'alcool. Un autre phénomène et pas des moindres semble devenir une mode à risque puisque beaucoup de jeunes deviennent amateur de moto et les utilisent malheureusement non pas pour circuler avec, mais souvent pour prendre des risques dans la vitesse ou en organisant des courses, d'autres, peu nombreux heureusement, les utilisent pour accomplir des vols à la tire. Durant le mois de mai, environ 65 motos ont été placées à la fourrière. La Sûreté de wilaya compte renforcer davantage ses contrôles et sévir contre les contrevenants, en prévision de l'été afin d'éviter le maximum d'accidents et de perte humaine. Amel Bentolba NAÂMA Plusieurs opérations au profit des habitants de la daïra de Moghrar Une série d'opérations susceptibles d'améliorer le cadre de vie des habitants des deux communes de la daïra de Moghrar, au sud de la wilaya de Naâma, sont en cours d'exécution, a-t-on appris hier lundi auprès des responsables de cette collectivité locale. Inscrites dans le cadre des programmes de développement pour l'exercice 2013, ces opérations concernent la réfection des structures administratives, la construction des infrastructures sportives et de loisirs, l'aménagement du stade communal, l'équipement de la salle polyvalente, selon la même source Il s'agit également de la réalisation d'une antenne communale dans la localité de Hajrat, la réhabilitation des réseaux d'AEP, d'assainissement et de l'énergie et la création des espaces de jeux pour enfants. La commune de Djeniene Bourezg (30 km au sud du chef-lieu de la daïra) a bénéficié, pour sa part d'opérations de boisement, d'entretien des espaces verts au niveau de la voie principale et l'entrée sud de la commune, l'aménagement de la place 1er-Novembre, a indiqué le président de l'Assemblée populaire communale (P/APC), Bousmaha Abdallah. Un montant de 7 millions dinars a été consacré dans le cadre du plan communal de développement (PCD) pour ces travaux qui seront réceptionnés avant le mois de juillet prochain, selon la même source. D'autres opérations sont en cours de concrétisation également au niveau des régions rurales de la même collectivité, dont une piscine couverte de proximité pour laquelle une enveloppe de 54 millions dinars a été réservée. Ce projet souffre d'un retard des travaux pour des raisons techniques, selon les services du secteur de la jeunesse et des sports. Les enfants écoliers de cette région bénéficieront à partir du début de la prochaine rentrée scolaire d'une unité de dépistage et de suivi (UDS) dans le milieu scolaire, réalisée pour un montant de près de 7 millions dinars et équipé totalement par le secteur de la santé de la wilaya. Un internat d'une capacité de 300 lits sera ouvert aussi dès le début de la même saison scolaire au niveau du nouveau lycée de la commune de Djeniene Bourezg, a ajouté le responsable. S'agissant du secteur de l'habitat, le parc de la commune de Moghrar a été renforcé récemment par une tranche de 269 aides au logement rural réparties à travers plusieurs régions rurales, et également le lancement des travaux de réalisation de 67 unités de logements sociaux locatifs (LSL), dont 25 seront réceptionnés prochainement, a indiqué le P/APC, Bachir Damouche. Dans le souci de renforcer les capacités d'AEP destiné pour les habitants de la région de Moutlag, un flux de l'eau souterraine ayant un débit de 15 litres/s a été réalisé, mais ce projet reste inexploitable, a cause d'un retard lié au raccordement au réseau électrique. Dans la même commune, les travaux de rénovation du réseau d'AEP ont été achevés pour un montant de 9 millions de dinars, en plus de l'équipement d'un puits pastoral au niveau de la localité de Sidi Brahim, alors qu'une opération visant l'approvisionnement de la localité Ghuiba en source d'eau a été retenue dans le cadre du programme sectoriel pour l'année en cours, a indiqué, de son côté, un chef de service à la Direction des ressources en eau. La localité Sheikh Bouamama (18 km à l'est de la commune de Moghrar) va également bénéficier d'ici août d'une maison de jeunes d'une capacité de 50 lits, une structure qui devrait contribuer à la relance du tourisme dans cette région à vocation touristique. APS EL BAYADH Crime crapuleux à Chellala Un crime crapuleux a été perpétré à l'arme blanche sur la personne de B. L., un homme âgé de 35 ans, résidant à Aïn-Sefra. On ignore tout des circonstances de cet assassinat, mais selon ses proches, la victime était en compagnie de ses quatre amis qui se sont rendus ensemble de Aïn-Sefra vers Chellala, (wilaya d'El-Bayadh) à 70 km pour assister à un mariage célébré le week-end dernier. Après qu'ils eurent veillé jusqu'à une heure tardive de la nuit, et n'ayant pu rejoindre leur ville à une heure tardive, ils ont décidé de dormir en dehors de l'agglomération de la localité hôte. Mais que s'est-il passé durant cette nuit entre ces cinq amis ? Sans doute une querelle a éclaté entre eux, mais ce qu'on sait, au petit matin, les quatre «amis» sont rentrés à Aïn-Sefra incognito, abandonnant B. L. gisant dans un mare de sang, jusqu'à vendredi après-midi où fut découvert le corps sans vie. La gendarmerie territorialement compétente a aussitôt déclenché une enquête qui a abouti, en premier lieu, après son déplacement à Aïn-Sefra, à l'arrestation des quatre auteurs présumés de ce meurtre. L'enquête suit son cours pour déterminer le mobile du crime. B. Henine MOSTAGANEM Un père viole et engrosse sa fille Une affaire d'inceste a éclaté en fin de semaine dernière à Nekmaria, un village situé en pleine montagne du Dahra et qui a mis toute la population en émoi. Tout a commencé après l'admission d'une jeune fille âgée de 15 ans dans la maternité pour un accouchement. Après la naissance d'un bébé, les services de sécurité ont été prévenus qu'une jeune adolescente avait mis au monde un enfant hors mariage. Après l'accouchement, la jeune fille dira qu'elle entretenait des relations sexuels avec son propre père, âgé de 63 ans. Elle a raconté son drame aux enquêteurs, chaque fois où la mère s'absentait de la maison, il en profitait pour abuser d'elle la mettant enceinte. Elle n'avait jamais pu en parler à sa mère car, dit-elle, il l'a menacée de mort si elle en parlait à quelqu'un. Il usait même de force pour avoir des relations avec sa fille, confie-t-elle. Après les aveux circonstanciés dans son lit d'hôpital, les gendarmes sont allés arrêter le géniteur dans son domicile. Il a d'abord nié les faits avant de se rétracter et de reconnaître qu'il a bien violé sa fille, poussé par ses pulsions. Il a été écroué sous les chefs d'inculpation d'attentat à la pudeur sur une fille de moins de 16 ans, viol et inceste. Il répondra de ses actes devant la cour criminelle.