Khalida Toumi ne pouvait rêver de meilleure promotion du texte consacré au livre par son département que celle à laquelle s'est livré hier le Premier ministre. Nawal Imès - Alger (Le Soir) En inaugurant le Salon du livre, Sellal, à qui des éditeurs ont fait part de difficultés rencontrées dans le processus d'édition, n'a pas caché son enthousiasme considérant que le nouveau texte était en mesure de répondre aux attentes des professionnels du livre. «Avec ce texte, vous allez carburer» dira-t-il en réponse à un éditeur dont la liste de doléances était bien longue. Le Premier ministre certifie que cette nouvelle loi facilitera la tâche aux éditeurs et aux libraires et permettra une plus grande diffusion du livre à travers l'ensemble du territoire. Il dira qu'à l'avenir, les collectivités locales désireuses de s'approvisionner en livres devront le faire auprès des librairies locales pour encourager ces dernières. L'ambition que nourrit Sellal pour le livre semble encore plus grande puisque c'est à l'importation, dit-il, qu'il faudra s'attaquer. Comment ? Il promet d'étudier avec le ministre du Commerce la possibilité d'inclure le livre dans les mécanismes d'aide dans le cadre du Fonds de promotion des exportations. Il ne donnera pas davantage de détails au sujet des modalités de cette aide mais estime qu'il était temps d'exporter la culture algérienne. Une fois de plus, le Premier ministre fera part de tout l'intérêt qui doit être porté aux livres scientifiques. Le Premier ministre, accompagné de membres du gouvernement, a fait le tour des trois pavillons qui accueillent cette année la dix-huitième édition du Salon du livre d'Alger qui regroupe 922 exposants venant de 44 pays. L'Algérie y est représentée à elle seule par 260 maisons d'édition. Une participation plus importante comparativement à la précédente édition, où 718 éditeurs étaient présents.