Lors de la cérémonie d'installation du nouveau chef de l'exécutif, le ministre de l'Intérieur a surpris plus d'un. Il a dressé un tableau des plus sombres sur certaines institutions où la bureaucratie éloigne de plus en plus le citoyen de l'Etat. Lors de son intervention, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a tenu à préciser qu'il n'est pas venu pour régler des comptes mais pour rappeler aux uns et aux autres leurs responsabilités envers le citoyen qui ne sait plus où donner de la tête. En matière de droits, l'ex-ministre de la Justice s'en est pris à certaines administrations qui ignorent la limite de leurs prérogatives. Il cite un exemple des plus sensibles concernant la délivrance de la carte d'identité nationale ; d'une part il y a des papiers administratifs inutiles demandés aux citoyens et d'autre part les daïras prennent tout leur temps pour délivrer cette pièce d'identité. Cependant, ce qui a retenu l'attention dans ce discours c'est la fermeté du ton concernant les enquêtes de police pour l'obtention du passeport. A ce sujet, il dira : «j'ai donné des instructions claires pour que ces enquêtes ne fassent plus l'objet de blocage». Tayeb Belaïz dit ne pas comprendre certains comportements. «Pourquoi demande- t-on par exemple de présenter un extrait de décès de moins d'un an ?», en ajoutant avec une pointe d'ironie, «on ne meurt qu'une seule fois». Il a évoqué aussi la délivrance de la carte grise où il est demandé à l'acheteur de présenter une facture, c'est le comble du ridicule, dira-t-il. En matière de sécurité, le ministre a été interpellé sur l'insécurité qui inquiète les parents à la sortie des écoles notamment dans les banlieues isolées A la fin de son intervention, le ministre a demandé aux représentants de la presse locale d'aider le nouveau wali pour l'accomplissement de sa mission. Il faut rappeler que la priorité pour le nouveau chef de l'exécutif est bien sur le rétablissement du dialogue avec l'ensemble de la société civile. Une tâche aussi difficile. M. Ahmed Saci doit mettre fin à ce lobby qui s'est constitué ces dernières années ; à chaque cérémonie d'installation c'est le même comité d'accueil qui est présent. M. Zenasni Marhoum (Sidi Bel-Abbès) Meurtre d'un nouveau-né dans un camp de nomades La gendarmerie de Marhoum, dans le sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a, à la fin de la semaine écoulée élucidé la mort suspecte d'un nouveau-né dans un camp de nomades, installés dans la région de Marhoum. A l'issue de l'enquête, la grand-mère maternelle du bébé auteure présumée de son meurtre a été écrouée par le procureur de la République de Telagh. Selon nos sources, la fille de la principale accusée ayant fait une grossesse à terme aurait accouché d'un bébé vivant. Et ce serait sa mère qui a emmené le nourrisson mort à un kilomètre de chez eux plus exactement au lieu «Serrar» pour l'enterrer. Le bébé qui a été exhumé présenterait des traces de strangulation. La grand-mère maternelle a été arrêtée à l'issue de l'enquête alors que la maman a été relâchée.Le géniteur fait l'objet de recherches de la part de la gendarmerie. A. M. MECHERIA Suicide d'un jeune homme Un jeune homme s'est donné la mort par pendaison. Le défunt a été trouvé pendu à l'aide d'une corde en son domicile sis à Mécheria. Selon notre source, le défunt était confronté à des problèmes familiaux qui l'ont conduit à mettre fin à ses jours. Une autopsie a été ordonnée et une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de ce suicide. B. Henine Relizane Des routes en mauvais état dans la cité des 1026 logements de Bermadia Les familles qui résident dans la cité populaire des 1026 logements sociaux, relevant de la nouvelle ville Adda Benada, située à quelques encablures du chef-lieu de Relizane affichent une sombre colère à propos de l'état des routes qui, le moins que l'on puisse dire, sont sujettes à une dégradation perpétuelle. Les contraintes, les désagréments et les difficultés sont multiples et s'aggravent en particulier durant la période hivernale. Les habitants de cette cité populaire, oubliée par les élus locaux, ont bénéficié du raccordement au réseau d'alimentation en eau potable et au réseau d'assainissement. Mais malheureusement, et comme il fallait s'y attendre, l'entreprise chargée des travaux n'a pas cru bon de remettre les routes en bon état. C'est la porte ouverte à moult problèmes de mouvements et de déplacements des villageois, qui se trouvent contraints de patauger dans la boue et de végéter dans de véritables marécages. Il faut dire que les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés par la situation, sans oublier les automobilistes qui sont lourdement pénalisés, du fait de la détérioration de leurs véhicules. Devant cette situation difficile que vivent les résidents de ladite cité susmentionnée, qui se trouvent, à leur corps défendant, sanctionnés à l'extrême, un SOS est lancé par les villageois, à l'adresse des pouvoirs publics. A. Rahmane Aïn-Témouchent Le CET de Sidi Boumediène entrera en service le 1er trimestre 2014 Le nouveau centre d'enfouissement technique (CET), qui est en cours de réalisation au niveau de la commune de Sidi Boumediène, entrera en service au courant du 1er trimestre 2014. D'une superficie de plus de deux hectares, le CET est destiné à la gestion des déchets ménagers provenant des communes de Sidi Boumediène, Aïn El Arba, Oued Sebbah, Tamazoura, Hammam Bou-Hadjar. Une fois opérationnel, ce centre créera des postes d'emploi pour son fonctionnement et assurera les opérations de recyclage sélectif des déchets, dont le verre, le plastique, le papier et les métaux. Par ailleurs, cette structure permettra l'éradication du phénomène de l'incinération des ordures au niveau des décharges sauvages, qui a été un véritable casse-tête pour les responsables concernés. D'autre part, une route d'un kilomètre non bitumée mène à ce centre qui nécessite une action de bitumage pour faciliter l'accès à ce lieu, surtout en période de pluie où il devient impraticable.