FLORALIES D'ORAN Clôture de la sixième édition La clôture de la sixième édition des floralies d'Oran a eu lieu jeudi dernier. Pour l'occasion, une foule nombreuse s'est rendue au jardin municipal, là où la manifestation s'est tenue. Ce rendez-vous floral, qui se tient à chaque printemps à Oran, démontre à quel point les Oranais sont friands de verdure, eux qui vivent, hélas, dans des cités bétonnés, où les fleurs n'ont pratiquement pas droit de cité. Toutefois, pour cette sixième édition, beaucoup ont relevé quelques bémols : «Cette manifestation perd de sa spécificité dans la mesure où une grande place est consacrée aux produits artisanaux. Il n'est pas question de dénigrer les artistes artisans, toutefois, on aurait aimé que la manifestation des floralies soit consacrée exclusivement aux fleurs et aux plantes !», nous dira un visiteur, un peu déçu. D'autres, se sont rués vers les stands proposant des plantes, ou des produits d'entretien des plantes. On remarquera, à ce propos, que l'engouement des visiteurs s'est porté bien plus sur les plantes que sur les fleurs, du reste peu disponibles. A l'orée des grandes chaleurs, certains vendeurs proposaient même des plantes à mettre au balcon, attirant les moustiques, pour les faire sortir des habitations. Des plantes médicinales et toutes sortes d'huiles, qui ont rencontré auprès des visiteurs, un grand succès auprès des visiteurs, étaient proposées à la vente. En parcourant de long en large les allés, les visiteurs ont pu croiser des jardiniers, mais encore des potiers et des paysagistes professionnels qui n'ont pas manqué de leur prodiguer des conseils pour l'entretien de leur jardin. Beaucoup d'associations, dont certaines à caractère écologique, étaient présentes à cette sixième édition pour sensibiliser tout un chacun sur la nécessité de préserver l'environnement, et de promouvoir la verdure. Cette sixième édition aura permis à bon nombre d'Oranais de visiter le jardin municipal d'Oran, si peu fréquenté durant l'année. Amel Bentolba MOSTAGANEM Il tue sa belle-mère, sa belle-sœur et sa propre fille... Reconnu coupable du meurtre de sa belle-mère, de sa belle-sœur et de sa propre fille en 2012, le tueur a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité alors que l'avocat général avait requis la peine capitale. Il motivera sa demande par la gravité extrême des faits, la détermination et l'acharnement dont il a fait preuve et le traumatisme irréparable causé aux proches des victimes. Le scénario qui s'est déroulé dans la soirée du 22 septembre de l'année dernière est terrifiant. Ce jour-là, le mis en cause, âgé de 35 ans, a spontanément avoué, après avoir été interpellé par la police, sa présence dans l'appartement de sa belle-mère, B. G., âgée de 53 ans, à la cité Chemouma. Il déclara à la barre s'être présenté chez sa belle-mère dans le seul but de récupérer sa fille B. L., âgée de 7 ans, pour fêter son anniversaire mais une énième dispute avec la grand-mère serait à l'origine du triple homicide. Il dira qu'il n'était pas en bons termes avec elle et qu'elle était trop possessive. Alors que la discussion dégénéra, pris de rage, il étrangla sa belle-mère à l'aide d'un foulard devant le regard médusé de sa belle-sœur B. N., âgée de 17 ans, et de sa petite fille. Alors, il s'est froidement acharné sur elles jusqu'à les étrangler. Et ce n'était pas fini : il s'est livré à une mise en scène machiavélique pour détourner les soupçons, effaçant les traces de sa présence et fermant calmement la porte avant de s'en aller. La tâche de l'avocat général à qui il incombait de démontrer la culpabilité de l'accusé a été assez aisée : tout l'accablait ! Implacable, le magistrat s'est attardé sur l'extraordinaire sang-froid d'un homme capable de tuer des membres de sa famille et prononça le verdict extrême. Cependant, l'accusé a vu sa peine allégée en raison de la non-préméditation de son geste. A. B. AIN-TEMOUCHENT Chute mortelle d'un chanteur à Hammam Bou-Hadjar La population de la nouvelle cité des 170 logements, dans la ville des thermes, a été secouée, hier, par la nouvelle de la mort tragique d'un chanteur dans son domicile. Selon des informations concordantes, A. B., chanteur de raï, revenait chez lui dans la nuit de jeudi à vendredi, et en montant les marches de l'immeuble menant vers son appartement, il a fait une chute du troisième étage. Alertée par les voisins, la Protection civile a transporté le blessé aux urgences médicales de la ville de Hammam Bou-Hadjar, mais devant la gravité de ses blessures, il a été transféré à l'hôpital d'Oran. Malheureusement, il succomba à ses blessures dans l'enceinte hospitalière de la ville d'Oran. Une enquête a été ouverte par la Sûreté de daïra pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet accident.