Ayant rencontré ce jeudi le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mohamed Benmeradi, le Syndicat national autonome des personnels de la Fonction publique (Snapap) a demandé à être partie prenante de la prochaine tripartite et a réitéré ses principales revendications au premier responsable du secteur. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Les représentants du Snapap ont assuré hier, lors d'une conférence de presse, avoir présenté leurs revendications au nouveau ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Selon M. Belkacem Felfoul, secrétaire général du syndicat, ces revendications qui ne sont toujours pas satisfaites doivent être prises en charge le plus tôt possible par la tutelle. Il a aussi assuré que le Snapap a demandé lors de l'entrevue avec le ministre, à participer à la prochaine tripartite en vue de «défendre au mieux les droits des travailleurs». La première revendication du Snapap concerne l'article 87 bis de la loi 90/11. Concernant ce texte, le Snapap se dit favorable à son amendement et non à son abrogation. «Cet article définit principalement le SNMG, il ne peut donc faire l'objet d'abrogation», a déclaré le secrétaire général du Snapap. Le syndicat demande sa révision pour que certaines primes ne soient pas calculées sur le salaire minimum garanti. M. Felfoul rappellera, à cet effet, que l'instruction date de 1998, alors que le SNMG a été, entre-temps, revalorisé à 18 000 DA. Le syndicat demande aussi à ce que les indemnités soient enlevées du calcul SNMG, mais qu'elles y soient plutôt ajoutées. «Il s'agira donc du SMIG à 180 000 dinars plus les indemnités», a précisé M. Felfoul, notant qu'il s'agit notamment de la prime de rendement, de l'IEP, de la prime du sud et de contagion. Le Snapap revendique aussi l'amendement de l'instruction qui plafonne les allocations familiales à 300 DA pour les travailleurs dont le salaire est supérieur à 15 000 DA et 600 DA pour ceux qui perçoivent moins de 15 000 DA. Selon le secrétaire général du Snapap, la question de l'allocation de la femme au foyer doit aussi être revue. Il dira aussi avoir présenté au ministre la problématique de la nécessité d'ouvrir le dialogue avec les 600 000 jeunes concernés par le pré-emploi et les convaincre qu'il y a espoir pour qu'ils soient recrutés, vu le nombre de personnes devant partir à la retraite et la création de nouveaux postes.