Des membres élus locaux de la commune de Bougherara Saoudi, une localité à l'extrême sud du chef-lieu de wilaya ont désigné du doigt leur président, l'accusant d'avoir manipulé les citoyens de cette localité à descendre dans la rue et manifester. Pour rappel, la localité a connu des manifestations à la limite de la violence qui ont duré une semaine maintenant le siège de l'APC fermé et toutes les voies et issues fermées et isolées du reste des localités. Selon des informations en notre possession, les membres au nombre de 6 qui forment l'opposition d'obédience MPA et RCD ont dénoncé dans une motion et récusé les accusations de leur président, selon lesquelles des membres de l'opposition auraient incité les citoyens à des manifestations. Ne s'arrêtant pas là, les opposants jettent leur dévolu sur leur président et l'accusent directement d'être derrière ces manifestations et dénoncent ses absences répétées de son poste de travail, ce qui a affecté le fonctionnement des services de l'APC. Les membres dans la motion qu'ils ont signée mettent à nu certains comportements du P/APC à l'exemple d'avoir avancé aux habitants l'impossibilité d'implanter un projet de 45 logements de type rural par faute d'assiette, ces derniers confirment que le foncier existe bel et bien dans la commune. Les membres signataires de la motion imputent le retard dans l'état actuel de la commune et le retard du développement socio-économique à la mauvaise gestion du premier responsable de la municipalité. Les 6 opposants citent entre autres, l'état défectueux des routes, le gel des dossiers des jeunes pour les différents dispositifs d'insertion initiés par les pouvoirs publics, l'éclairage public ... D'autres accusations sont aussi imputées au maire de Bougherara Saoudi : le fait de ne pas faire profiter les habitants de cette localité des subventions allouées par l'Etat dans le cadre des réfections des habitations précaires et cela malgré l'existence de l'enveloppe financière. Pour revenir à cette situation, nous avons appris que le blocage de la commune a connu un dénouement et les protestataires sont revenus à de meilleurs sentiments après l'intervention d'un élu, membre de l'APW qui s'est déplacé accompagné d'un sénateur sur les lieux, pour raisonner les contestataires. Les deux élus ont même réussi à introduire une dizaine de personnes, représentants de la commune, chez le wali pour lui remettre une plateforme de revendications liées à leur commune. Moussa Chtatha Conseil élargi de wilaya À Constantine Hocine Ouadah déroule sa feuille de route Au terme d'une série de sorties, effectuées la semaine passée à travers le territoire de la wilaya, le nouveau wali de Constantine a réuni, jeudi lors d'un conseil de la wilaya élargi aux chefs de daïras et les maires et son exécutif. Un ensemble manquant selon ses dires de «coordination» quand il n'affiche pas une «attitude passive». Le conseil de wilaya élargi, auquel a appelé, jeudi dernier Hocine Ouadah, successeur de Nordine Bedoui à la tête de la capitale de l'Est, a été une occasion pour ce dernier pour énoncer «les grands principes» de sa politique de travail qu'il veut, dira-t-il : «claire, portée sur le contact et l'échange privilégié entre les membres de l'exécutif, les élus et le citoyen. «Il faut privilégier le contact entre les membres de l'exécutif et éviter l'attitude passive», a précisé Hocine Ouadah lors de ce conseil, consacré à l'évaluation du programme de développement local et le processus de son exécution. Aussi, si le chef de l'exécutif a affiché, plus ou moins une attitude compréhensive concernant certaines défaillances et lacunes relevées lors de ses sorties sur le terrain, il n'a pas manqué en outre de décocher quelques flèches à l'endroit de certaines administrations et directions de l'exécutif, trop «molles» à son goût et qu'il enjoint, d'ailleurs de «mettre le paquet» en vue de donner la dynamique qu'il faut à l'exécution du programme de développement. A l'adresse des présidents des assemblées élues, le nouveau wali, qui, visiblement a eu connaissance des guéguerres intestines que se livrent les membres de plusieurs mairies, mettant ainsi le développement local et les attentes des citoyens en hypothèque, développera un discours menaçant notamment pour ce qui est du maintien de l'ordre public. Les élus n'ont pas à se livrer bataille tout au long du mandat, les menaces qui nous guettent de l'extérieur nous suffisent» a-t-il estimé. En ce sens, Hocine Ouadah qui ne manquera pas de pointer du doigt certains élus, responsables selon ses propos «de troubles à l'ordre public et de manipulation», a menacé de poursuivre en justice ces derniers. «Je serai intransigeant avec les responsables touchant à la sécurité et à l'ordre public et, ils seront estés en justice», dira le wali, insistant sur la consécration d'une journée à la réception du citoyen par le maire en personne. Par ailleurs, le wali a enjoint les directeurs de l'exécutif, les chefs de daïra et P/APC d'assainir avant la fin décembre prochain, la nomenclature des programmes annuels. Aussi, il insistera pour que soient closes toutes les opérations demeurées en suspens. En effet, sur plus de 1139 opérations inscrites cette année dans le cadre des PSD-PCD seules 292 ont été closes. Selon les données fournies par le secrétaire général de wilaya et le directeur de la planification, des opérations inscrites en 2005 sont toujours en cours. La situation pour ce qui est de la consommation des crédits n'est pas du reste. Sur un autre chapitre, Hocine Ouadah a récusé certaines pratiques et procédures qu'il qualifia d'inacceptables et anormales. Il citera ainsi le cas de lycées ou encore de bibliothèques dont le coût dépasse la norme, insistant en ce sens sur la bonne préparation des cahiers des charges. S'agissant du niveau de qualification des entreprises en charge de la réalisation des projets en cours , le wali a estimé qu'il est primordial de voir et revoir leur situation réelle tout en précisant qu'il n'était pas contre l'outil de production local qu'il encourage mais qu'il n'admet pas le travail bâclé. Farid Benzaid Les personnes contaminées avaient fait le déplacement au Burkina Faso Deux nouveaux cas de paludisme à Guelma Le directeur de la santé de la wilaya de Guelma, Ali Aït-Mohand, a confirmé, jeudi dans la soirée, deux cas de paludisme. Il s'agit de deux personnes âgées de 32 et 34 ans, originaires de Guelma, portant à trois le nombre de cas confirmés de cette infection parasitaire, en moins d'une semaine. «Jeudi vers 19 heures, les deux individus ont été admis au service des maladies infectieuses de l'EPH Ibn Zohr du centre-ville, où ils ont immédiatement reçu la thérapie appropriée», révèle-t-il. Trois jours plus tard, le laboratoire d'hygiène de la wilaya avait confirmé un cas de paludisme chez un élément de la Protection civile âgé de 25 ans, et qui avait effectué le déplacement à la capitale burkinabè, dans le cadre de la couverture de la rencontre, ayant opposé le pays hôte à l'Algérie, comptant pour la qualification au Mondial-2014 au Brésil. Et c'est suite à une enquête épidémiologique menée par les services sanitaires de la DSP, que les deux autres cas ont été découverts. Les résultats révèlent que les deux patients faisaient partie des supporters algériens qui ont accompagné l'équipe nationale au Burkina Faso le 12 octobre dernier. Le premier responsable local du secteur de la santé affirme qu'il s'agit de cas de paludisme importé, à plasmodium vivax. «La survenance de ces cas est liée au non-respect du schéma de la chimio-prophylaxie et des mesures préventives édictées par les services sanitaires pour empêcher la survenue du paludisme, une maladie fortement endémique au Burkina Faso», a déclaré le DSP de la wilaya de Guelma. Noureddine Guergour Incendie mortel à Boumerzoug Un mort et deux blessés Un incendie s'est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans un appartement à la cité Boumerzoug, causant la mort d'une personne et des brûlures graves à deux autres membres de la même famille. Les victimes se sont retrouvées piégées par le feu qui s'est propagé rapidement dans l'appartement situé au troisième étage, causant des brûlures graves à deux femmes, âgées de 30 et 39 ans, a-t-on appris. Un homme de 35 ans n'a pu échapper aux flammes et est mort brûlé. Son corps a été évacué à la morgue du CHU Ben Badis pour les besoins de l'autopsie. L'origine de cet incendie, qui, finalement, a été maîtrisé par des membres de la famille et des voisins, demeure inconnue.