Apr�s les maladies � transmission hydriques et la collecte des ordures m�nag�res, l'association Essalem El Akhdar pour la protection de l'environnement a planch� cette fois-ci sur un autre th�me non moins important en organisant avanthier � la salle Mekki-Mustapha une conf�renced�bat sur la situation des espaces verts � Tiaret. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre d'un programme con�u sp�cialement pour le mois de Ramadhan a permis en effet aux intervenants de mettre � l'index les �lus de la ville en leur reprochant de n�gliger ce volet. �Cela fait mal au cœur de voir les espaces verts �gayant autrefois la ville, graduellement graduellement engloutis par le b�ton� a tenu � pr�ciser un sexag�naire pr�sent dans la salle avant de poursuivre : �A l'�poque, il y a avait 57 platanes � la place des Martyrs (ex-place Carnot), alors qu'actuellement il n'en reste que 37, et idem pour l'enceinte du march� couvert o� l'on remarque avec regret et affliction la disparition de ces platanes. Prenant la parole, un autre invit� � cette conf�rence n'a pas �t� sans tirer � boulets rouges sur les responsables de l'urbanisme qu'il accuse d'encourager � travers leur silence des constructions biscornues et inesth�tiques au cœur m�me de la ville, allant m�me � cacher des armoiries datant depuis des lustres, citant le cas du ch�teau Rousseau implant� sur le Boulevard Bouabdelli Bouabdallah. L'�tat d�solant et pitoyable dans lequel se trouvent pr�sentement les sources d'eau faisant jadis la fiert� de la cit� des Rostomides comme A�n-Djenane et A�n El Kerma pour ne citer que ces deux-l� a �t� aussi �voqu� lors de d�bats pour la simple raison que ces deux fontaines publiques semblent irr�cup�rables car ass�ch�es depuis que l'eau suave et limpide qu'elles d�bitaient il y a des ann�es a cess� de couler. De leur c�t�, les �tudiants du d�partement de l'�cologie de l'universit� Ibn-Khaldoun de Tiaret, ont d�plor� le fait que les responsables charg�s de la chose environnementale n'ont jamais tenu compte de l'existence d'une telle structure (d�partement) et encore moins exploit� ses moyens. �Les �tudiants ont euxm�mes plant� les 600 arbres aussi bien � l'int�rieur de l'enceinte universitaire que dans les r�sidences, mais faute de suivi par les agents charg�s de l'arrosage, tout nos efforts se sont �vapor�s� devait pr�ciser une repr�sentant d'une organisation estudiantine. En �voquant l'�ducation environnementale dans les �tablissements scolaires comme proposition aux effets positifs dans ce contexte, l'assistance a tenu � donner l'exemple du CEM Bakr Ibn Hammad de Tiaret, devenu gr�ce � son directeur M. Boukhatem Mohamed et l'amour de l'arbre �prouv� par les �l�ves, une �cole mod�le en verdure. Il convient de soulever que toutes les interventions faites en ce sens sont rest�es au stade du constat sans que personne daigne apporter une quelconque proposition ou r�flexion pouvant ressusciter ces espaces vitaux. Tout derni�rement, le wali de Tiaret tout en qualifiant Tiaret de ville morte en mati�re d'espaces verts et d'aires de jeu, avait sugg�r� la r�alisation sur la route de Bouchekif d'un aquaparc, un projet aux multiples avantages qui demeure jusque-l� au stade de l'�tude. Notons que l'association Essalem El Akhdar pr�sid�e par le remuant Ghouzi Mohamed Reffassi s'attelle depuis sa cr�ation � aller au fond des probl�mes li�s � l'environnement en �tablissant un programme d'action portant sur diverses actions d'information et de sensibilisation. Mourad Benameur
Nouvelles de Tiaret 3000 paires de chaussures pour les enfants d�munis La Direction de l'action sociale de la wilaya de Tiaret a proc�d� � l'occasion de l'A�d-El-Fitr � la distribution de pas moins de trois mille (3000) paires de chaussures au profit des enfants d�munis des 42 communes de la wilaya. Ces dons affect�s � la DAS par le minist�re de l'Emploi et de la Solidarit� nationale comportent plusieurs mod�les de marque alg�rienne et sont achemin�s depuis avant-hier vers les da�ras charg�es de la r�partition des quotas respectifs en faveur des localit�s dont elles d�pendent.
Rush sur les portables Le commerce �informel � de t�l�phones mobiles devient un cr�neau des plus lucratifs � Tiaret, plus particuli�rement durant ce mois de Ramadhan au niveau de la place publique pr�s des arcades o� l'on enregistre un afflux consid�rable de jeunes vendeurs proposant des appareils de toutes marques entre occasion et neufs � des prix moindres par rapport aux boutiques. L'ennui c'est que l'endroit bien que id�alement situ� n'est pas indiqu� pour ce genre d'activit�, car les attroupements quotidiens des passionn�s du �portable� encombrent tr�s souvent le passage des automobiles au point d'engendrer de v�ritables bouchons sur le boulevard Bekhattou.