Le plan d'am�nagement de la wilaya (PAW) dans sa deuxi�me phase a constitu�, il y a quelques jours, le th�me d�une rencontre anim�e par l�Urbatia, un centre d��tudes et de r�alisation en urbanisme, et ce, en collaboration avec les experts et chercheurs universitaires. En pr�ambule, le wali de Tiaret devait aborder pas moins de quatre points jug�s importants dont celui des maladies � transmission hydrique (MTH), exhortant les P/APC, les chefs de da�ra et autres responsables de l�ex�cutif � prendre toutes les mesures pr�ventives � l�effet de parer � toute �ventualit� de propagation de ces maladies, d�autant, dira-t-il, que nous sommes � l�or�e de l��t�, une saison propice � la prolif�ration d��pid�mies. A ce sujet, le m�me responsable devait longuement insister sur les mesure � prendre tels la d�sinfection et le traitement des diff�rents points d�eau. Saisissant l�opportunit�, le wali de Tiaret a tenu � r�it�rer ses instructions envers son staff et les �lus � se charger eux-m�mes de l�accueil des citoyens et la prise en charge de leurs pr�occupations. ` Poursuivant son allocution, le wali de Tiaret a �galement parl� de la rationalisation des deniers publics demandant aux diff�rents responsables pr�sents de se mettre en conformit� avec le code des march�s. S�agissant de la journ�e en question, elle a port� sur une panoplie de communications � commencer par la pr�sentation du milieu physique de la wilaya en tenant compte, entre autres, des limites administratives, de la superficie et de la r�partition des terres. Les intervenants se sont tour � tour succ�d� pour aborder l�analyse d�mographique de la wilaya et ses perspectives. L�on saura en ce sens que la concentration des populations au niveau du chef-lieu de wilaya s�explique, selon les chiffres avanc�s, par l�exode rural et la prolif�ration de l�habitat pr�caire. En mati�re d�habitat, une intervenante, et apr�s avoir fait un diagnostic du secteur, devait mentionner que la wilaya accuse un d�ficit de 16 720 logements sur les 30 229 repr�sentant le programme global. Les autres points inscrits � l�ordre du jour ont touch� pratiquement aux perspectives � court, moyen et long termes concernant tous les secteurs, � savoir : l�agriculture, les for�ts, l�environnement, les infrastructures de base, le tourisme, l�industrie, l��nergie, l�urbanisme, la jeunesse et les sports, la culture, la sant�, l��ducation...Nombreux dans la salle ont intervenu pour faire des remarques parfois objectives quant aux statistiques pr�sent�es et qui requi�rent, par cons�quent, une r�vision, voire une mise � jour. D�autres, en revanche, ont reproch� au centre d��tudes de ne pas tenir compte de certaines propositions au profit des zones steppiques repr�sentant, faut-il le rappeler, 70% de la superficie globale de la wilaya. De son c�t�, le wali de Tiaret avait plut�t remis en cause la m�thodologie adopt�e dans la pr�sentation des donn�es. Mourad Benameur ASSOCIATION ESSALEM EL-AKHDAR Pour la promotion du tourisme rural Fid�le � son riche programme d�action, l�association Essalem El- Akhdar pour la protection de la nature et de l�environnement a organis�, il y a quelques jours au niveau de l�ODEJ, ex-CIAJ de Tiaret, une table ronde sur la pr�servation du patrimoine arch�ologique et sa promotion � l��cotourisme anim�e par un enseignant universitaire en la personne de Seddouki Abdellah. Le conf�rencier qui compte une panoplie de travaux dans ce domaine, dont celui qu�il a effectu� derni�rement sur le penseur Ibn Khaldoun avec l�universit� de Valence en Espagne, a d�embl�e pr�sent� un �tat descriptif des innombrables potentialit�s que rec�le la capitale des Rostemide en mati�re de sites arch�ologiques. Allant de la p�riode pr�historique jusqu�� l�Etat moderne alg�rien de l��mir Abdelkader, cette richesse, estim�e � plus de 450 vestiges r�partis � travers toute la r�gion, est susceptible de faire de Tiaret un v�ritable p�le touristique durable, focalis� sur la d�couverte de la nature, devait souligner l�intervenant non sans insister sur l�extr�me n�cessit� de revaloriser tous les sites ayant subi des agressions aussi bien par le temps que par l�homme. Parler de l��cotourisme c�est aussi sensibiliser l�ensemble des acteurs entres citoyens, associations et �lus sur l�importance de ce cr�neau indissociable de notre patrimoine culturel et civilisationnel�, conclut-il. Interrog� sur l�opportunit� de cette rencontre, M. Ghouzi Reffassi, pr�sident de l�association Essalem El-Akhdar, a, quant � lui, reconnu que ce domaine jusque-l� d�laiss� requiert un minimum d'�gards tant qu�il peut �tre pour beaucoup dans la propulsion du tourisme rural, consid�r� comme partie prenante dans le d�veloppement en g�n�ral.