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Hakim Laâlam signe son premier roman Rue Sombre au 144 bis paru récemment aux éditions Koukou au salon du livre à la Maison de la culture de Béjaïa
Succès retentissant du Fumeur de thé
Comme à chacune de ses escales culturelles à Béjaïa, le talentueux chroniqueur Hakim Laâlam, invité, jeudi, au Salon du livre à la Maison de la culture, pour une séance de dédicace de son premier roman Rue Sombre au 144 bis paru récemment aux éditions Koukou, a reçu un accueil chaleureux par le nombreux public de cette ville de lumière et de savoir. Malgré le froid et l'averse qui s'est abattue sur la région ce jour, une foule d'admirateurs a tenu à être au rendez-vous du Fumeur de thé. Des amis, beaucoup de fans et lecteurs réguliers de ses pertinentes chroniques quotidiennes au Soir d'Algérie ont fait le déplacement, certains en famille, pour rencontrer et passer un moment sympathique et convivial en compagnie du célèbre Fumeur de thé. Pendant de longues heures, Hakim Laâlam a signé son premier roman dans une ambiance franche et d'échange avec un public de différents horizons. Des étudiants universitaires, des enseignants, des militants politiques et des animateurs du mouvement associatif local et certains admirateurs venus des wilayas limitrophes (Sétif, Tizi Ouzou et Bouira) se sont déplacés à la Maison de la culture pour lui exprimer toutes leurs marques de sympathie et de reconnaissance pour son engagement et sa pertinence dans ses écrits. Durant toute la rencontre, le chroniqueur du quotidien Le Soir d'Algérie, au verbe acide, à la phrase assassine, qui a pris beaucoup de plaisir à échanger avec son nombreux public autour de diverses questions liées notamment à l'actualité brûlante du pays, n'a pas manqué d'écouter aussi attentivement ce qui, depuis des années, les touche à la lecture de ses chroniques. Certains admirateurs n'ont pas manqué de l'interroger également sur l'illustration du livre sans aller dans le fond, à première vue, Rue Sombre au 144 bis annonce la couleur déjà en couverture. En bas d'un escalier, un fauteuil roulant, vide, trône ! Une illustration qui a laissé libre cours à toutes les interprétations de cet admirateur, un cadre des assurances venu de Sétif. Le parallèle est vite établi avec la situation actuelle qui prévaut au sommet du pays à quelques mois de la présidentielle. «C'est aussi cela le génie de l'artiste concepteur de l'illustration. Chacun est libre dans ses commentaires», s'est contenté de répondre amicalement Hakim Laâlam. Le Fumeur de thé n'a pas hésité également à encourager dans ses initiatives le Café littéraire de Béjaïa. L'infatigable animateur du Café littéraire local, ancien journaliste et chef du bureau régional du Matin à Béjaïa, Kader Sadji, tenait à l'inviter prochainement pour une rencontre-débat avec le public béjaoui, tout en affichant sa disponibilité. Hakim Laâlam a encouragé les initiateurs de cet espace de libre expression. «Les champs d'expression libre, de discussion et de débats contradictoires sont en train de rétrécir en Algérie. Il faut préserver ce genre d'espaces. il n'est pas sûr de se retrouver dans un tel espace d'ici un proche avenir», dira le Fumeur de thé. Il faut dire que Hakim Laâlam a eu beaucoup de mal à prendre congé de son nombreux public avant de reprendre la route en début de soirée à Alger. Les admirateurs de «Pousse avec eux» n'ont pas manqué de saisir aussi cette occasion surtout pour immortaliser, à l'aide d'appareils photo, ce fort instant plein d'émotion.