“Pour un vrai état�

Le comité de soutien de Benflis de MohammAdia (Dar El-Beïda)

“On a vu des algériens par peur de représailles ou par calculs opportunistes éviter d’annoncer leur soutien à M. Ali Benflis. On est allé même jusqu’à faire accepter aux algériens l’idée que les jeux sont déjà faits et que c’était trahir que de ne pas soutenir le président-candidat. L’usurpation de la volonté populaire avec le mécanisme de la fraude qui était mis en place par les hommes de zerhouni au mépris de la dignité et de l’honneur du citoyen a été accompagnée par des pressions sur les associations et les industriels. Il fallait ainsi choquer la conscience des citoyens en usant de tous les moyens. Aujourd’hui, tous les cafés, salons de thé, brasseries et restaurants de l’Algérie sont devenus des lieux d’expression et certains des comités de soutien à Ali Benflis en plus du concours de la presse indépendante, qui, il faut le reconnaître, continue à accomplir le travail le plus difficile face aux pires menaces du pouvoir. Le peuple algérien, touché dans sa dignité, se réveille comme un seul homme défiant le régime par la voie des journalistes, et l’exemple le plus concret et édifiant c’est en la personne de M. Mohamed Benchicou auquel tous les algériens doivent respect et soutien pour son attitude et son courage face à la horde sauvage des temps modernes. Hakim Laâlam à qui on souhaite que son cauchemar prenne fin le 8 avril prochain, Ali Dilem qui a su éclairer l’opinion publique grâce à ses caricatures, des magistrats tels que Ahmed Bellil qui est resté fidèle à ses principes, des hommes d’affaires ont préféré se démarquer d’un pseudo-patronat. Il y a aussi des ministres, tels que MM. Attar, Youbi, Abad et Mme Bouchemla, qui ont préféré rester fidèles à Ali Benflis plutôt que de cautionner la justice de la nuit. La grande majorité des algériens souhaitent que le 8 avril prochain soit le jour de l’Algérie nouvelle, de la vraie démocratie, de la liberté d’expression, de la justice sans ségrégation sociale, du pluralisme culturel, et du réel développement économique. Un vrai état.�
B. L.