Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a effectué ce jeudi, une visite d'inspection dans la circonscription de Baraki, au sud-est d'Alger. Une tournée qui lui a permis de s'enquérir des difficultés que vivent au quotidien, les citoyens des trois communes des Eucalyptus, Sidi Moussa et Baraki. Les présidents des trois APC ont évoqué les problèmes de leurs communes notamment le manque de transport, l'absence d'infrastructures de santé et l'état détérioré des routes et de l'environnement. Des problèmes qui semblent identiques pour les trois APC. Les trois responsables ont, ainsi, plaidé pour le renforcement des lignes de transport vers leurs communes respectives afin de les «faire sortir de l'isolement». Dénonçant le «dicktat» des transporteurs privés, ils ont souhaité voir le transporteur public algérois, l'Etusa, revenir dans la région. Côté logements, le président de l'APC de Sidi Moussa, Allel Bouteldja, a déploré que sa commune n'ait bénéficié d'aucun programme de logements, et ce, depuis 1998. Son collègue des Eucalyptus, Abdelghani Ouicher, a indiqué, pour sa part, qu'en cinq ans, «la commune des Eucalyptus n'a eu droit qu'à soixante logements». Les premiers responsables des trois communes ont, ainsi, plaidé pour que leur région soit incluse dans les différents projets de logements, toutes formules confondues, et que leur quota de logements sociaux soit revu à la hausse. Ils ont également fait part du manque «flagrant» d'infrastructures sanitaires : hôpitaux et polycliniques, et ont en outre, proposé la construction d'infrastructures sportives telles que des stades de proximité et des piscines. Autres problèmes soulevés : l'état délabré des routes des communes et des axes routiers ainsi que l'assainissement. Au problème de l'environnement concernant l'entassement des ordures ménagères, durant les week-ends, en raison de la fermeture du centre d'enfouissement de Mahelma les vendredis, le wali d'Alger s'est montré catégorique. «Il est hors de question que la décharge de Mahelma ferme le vendredi ou un autre jour. Cet Epic doit rester opérationnelle durant toute la semaine, quitte à assurer une permanence les vendredis», a-t-il ordonné. Rym Nasri AU CENTRE UNIVERSITAIRE DE TIPASA Les marchés financiers et leur environnement réglementaire et législatif en débat Sept universités ou centres universitaires, furent présents les 27 et 28 novembre derniers, au colloque national scientifique, qui a regroupé les universités de Tlemcen, Chlef, Ouargla, Khemis Miliana, Alger, le centre universitaire de Tipasa, l'Ecole supérieure de commerce et la Cosob (Commission de surveillance des opérations boursières). Présidé par le professeur Djenouhat et le docteur Sahnoun, ce colloque, se veut être «un défi pour dynamiser et développer les marchés financiers en Algérie», selon ses initiateurs. Pour les intervenants de niveau doctoral et professoral, «ce colloque a pour objectif de promouvoir l'échange d'opinions et d'expériences universitaires entre les décideurs et les opérateurs économiques afin de parvenir à un diagnostic environnemental favorable au développement et à la dynamisation des marchés financiers». Dans le cadre des efforts entrepris pour «la sensibilisation à l'investissement et à la culture d'investissements dans les marchés financiers», Mlle Zerfa Zahia, la directrice de la promotion des opérations boursières au sein de la Cosob, quoiqu'optimiste et résolument précise dans son exposé pour que l'Algérie parvienne à «une mise en évidence de l'environnement réglementaire et des instruments d'investissements des marchés financiers», écouta l'acerbe critique du docteur Deboub Youcef, qui martelait avec vigueur : «la bourse algérienne reste à la traîne des autres bourses au monde, même si, à l'origine, certaines banques et entreprises ont planté le décor durant les périodes difficiles». L'orateur ajouta en substance :«depuis 1988, on a fait des réformes en marge de l'économie de marché mais, depuis ce jour, on se trouve dans une étape intermédiaire. Aussi, nous devrions mettre en place un marché financier simplifié, doté d'un système d'informations, en vue de sensibiliser les épargnants et ainsi diversifier et prendre en charge les contraintes réglementaires». Ovationné par l'assistance pour ses déclarations tonitruantes et inédites, le Dr Deboub précise que «les PME-PMI, ne doivent pas rester en marge des initiatives financières, ni être abandonnées». Larbi Houari BOUMERDÈS Le directeur de l'hydraulique relevé de ses fonctions Selon une source syndicale de la Direction des ressources en eau de la wilaya de Boumerdès, le directeur de ce département a été relevé, mercredi dernier, de ses fonctions par la tutelle. Cette mise à l'écart est certainement liée à l'implication de ce responsable dans l'enquête préliminaire déclenchée par la Brigade économique de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès sur injonction du parquet de la même ville. Cette enquête fait suite, rappelons-le, à une plainte de la section syndicale de la Direction des ressources en eau (hydraulique). Les syndicalistes reprochent à leur directeur d'avoir violé, en qualité de rapporteur de la commission des marchés de la wilaya, le code des marchés publics pour faire passer un contrat. De plus, dans un rapport adressé aux principales autorités régionales et au ministère, la section syndicale accuse ce responsable d'avoir fomenté une sédition des agents de sa direction contre leur syndicat.