L'Union européenne s'engage dans un programme d'appui et de coopération de 34 millions d'euros avec le secteur de l'environnement. A charge pour ce dernier d'atteindre les objectifs fixés à l'horizon 2017 et de réaliser les indicateurs de performance qui sont au nombre de neuf, dont six à atteindre pour 2016. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le Programme d'appui de l'Union européenne à la politique sectorielle de l'environnement (PAPSE) a été présenté hier et devra s'étaler sur 48 mois. Des 34 millions d'euros de contribution de l'Union européenne, l'appui budgétaire sectoriel bénéficiera de 24 millions d'euros et 10 millions d'euros seront destinés à l'aide complémentaire, à la formation et suivi et à l'accompagnement du secteur. Pour M. Aïssaoui, directeur du Programme de l'Union européenne et conseiller de la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, le programme inclut trois volets : le suivi des entreprises dans le système de formation, un projet pilote sur le littoral qui s'étend de Boumerdès jusqu'à Tipasa et l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Le programme en question débutera, selon le responsable, dès mardi prochain avec la signature d'un accord qui s'étalera sur quatre années. Ceci avec le lancement d'un travail multisectoriel, selon le même responsable qui précisera que l'approche intégrée du programme nécessite l'implication d'autres ministères concernés, dont ceux des Ressources en eau et de l'Industrie, ainsi que d'autres intervenants dont des communes, des sociétés publiques et privées de gestion des déchets, des industries et du mouvement associatif. Le programme, selon ses initiateurs, vise notamment à renforcer la coopération sectorielle en ce qui concerne l'environnement et le changement climatique. Le projet a pour objectif global, selon les intervenants, d'appuyer la politique sectorielle de l'environnement avec une focalisation sur l'aire métropolitaine algéroise ainsi qu'un objectif spécifique de renforcement de la mise en œuvre du programme d'aménagement de la zone côtière algéroise et les capacités sectorielles de l'environnement. Pour Mme Silvia Favret, de la délégation européenne en Algérie, chaque indicateur atteint vaut un million d'euros. «Nous avons donné des échéances réalistes, il faut donc s'y mettre sérieusement pour atteindre les objectifs», a commenté l'intervenante.