L'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, s'est dit hier toujours l'entraîneur du CS Constantine, même si les joueurs refusent de s'entraîner sous sa houlette depuis trois jours. «Je suis toujours l'entraîneur du CSC. Je n'ai reçu aucune notification me signifiant que je suis limogé de mon poste. Soit on me laisse travailler, soit on me notifie mon limogeage», a déclaré l'ex-coach de TP Mazembe (RD Congo) à l'APS. Hier matin, les Constantinois, qui préparent la réception de la JS Saoura samedi prochain pour le compte des 32e de finale de la coupe d'Algérie, se sont entraînés sous la direction de l'ex-gardien de but international, Lounès Gaouaoui, le troisième portier de l'équipe cette saison. «C'est déjà bien de constater que les joueurs s'entraînent, mais pour le match face à la JSS, je compte prendre ma place sur le banc de touche», a précisé Garzitto. L'entraîneur a, en outre, démenti les informations le donnant sur le point de quitter le club phare de la capitale de Cirta pour rentrer chez lui, poursuivant qu'il n'avait pas l'intention de partir avant qu'il ne soit destinataire d'un courrier officiel notifiant sa fin de mission. Il se présente d'ailleurs aux entraînements avec un huissier de justice pour ne pas donner l'occasion aux dirigeants de signaler un quelconque «abandon de poste» de sa part, a-t-il expliqué. Après un début de saison tonitruant, le CSC marque le pas depuis quelques journées. Il reste sur une sévère défaite sur le terrain de l'ASO Chlef (3-0) samedi dernier pour le compte de la 13e journée du championnat. La crise de résultats que connaît le club s'explique, selon les observateurs, par les conflits internes ayant opposé au départ l'entraîneur au directeur sportif, Mohamed Boulhabib, avant qu'ils ne s'élargissent aux joueurs. Les coéquipiers du gardien de but international, Si Mohamed Cedric, se sont dit solidaires avec certains de leurs coéquipiers écartés de la liste des 18 lors du précédent déplacement de Chlef par Garzitto. Ce dernier les aurait accusés de «comploter» contre lui avec Boulhabib. Une accusation rejetée par le technicien franco-italien, mais sans pour autant parvenir à calmer les ardeurs de ses protégés, de plus en plus nombreux à le contester.