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Le Soir du Centre ELLE ETAIT EN POSSESSION DE 20 000 COUPURES DE PAPIER SPECIAL POUR CONFECTIONNER DES EUROS
Une importante bande de trafiquants de fausse monnaie neutralisée à Boumerdès
Au vu du matériel de conception et de reproduction en sa possession, y compris par ailleurs des armes de guerre de première catégorie, la neutralisation d'une bande de trafiquants de fausse monnaie par les éléments de la section de recherches dépendant du Groupement de la gendarmerie de Boumerdès est très importante. Les gendarmes de cette unité ont procédé à l'arrestation de 4 individus dont 3 commerçants et un chômeur, âgés entre 21 et 42 ans, dans la commune de Hammadi (ouest de la wilaya de Boumerdès) qui ont été présentés, jeudi dernier, devant le procureur du tribunal de la ville de Rouiba. Ils sont accusés de constitution de bande de malfaiteurs, de contrefaçon et de trafic de fausse monnaie, de détention d'armes de guerre de première catégorie, détention de munitions de première catégorie et non dénonciation de crime. Les gendarmes de la section de recherches de la wilaya de Boumerdès ont saisi et mis sous scellés un lot de matériel informatique sophistiqué comprenant des micro-ordinateurs, des micros-portables, une imprimante, des scanners et divers autres accessoires. Tous ces équipements portent les logos de grandes marques. Dans le lot, les gendarmes ont trouvé un produit chimique dont se servaient les délinquants pour confectionner les faux billets de 1 000 dinars qui laisse les enquêteurs perplexes puisqu'ils n'ont pas réussi, pour l'heure à l'identifier. C'est dire que la bande s'est professionnalisée et utilisait de nouvelles technologies pour produire de la fausse monnaie. Les billets que nous ont montrés les gendarmes sont d'une telle qualité qu'il sera difficile pour le commun des mortels de les identifier. Les gendarmes ont saisi par ailleurs l'équivalent de 100 000 dinars en faux billets de 1 000 dinars et récupéré 300 000 dinars, en faux billets, chez un complice, boucher de son état. Les trafiquants s'apprêtaient par ailleurs à imprimer l'équivalent de 300 millions de centimes en billets de 1000 dinars. Les gendarmes nous ont montré le lot des 200 000 coupures de papier, préimprimées, d'une couleur verdâtre, que les faussaires comptaient utiliser pour tirer des faux euros. Au vu de l'arsenal de guerre en leur possession, il est clair que ces individus s'étaient préparés à tout pour s'assurer du bon fonctionnement de leur entreprise. Lors de leur perquisition, les agents de l'ordre ont découvert un pistolet automatique de marque allemande et des munitions. Ils ont trouvé également un lot d'épées. «Ces armes blanches sont confectionnées de sorte que leurs coups sont mortels», précise un officier. A noter que les criminels utilisaient, pour leurs déplacements, deux véhicules de tourisme de grosse cylindrée qui ont été aussi saisis. Fort heureusement, la bande en question a été neutralisée, car au vu des techniques et des moyens utilisés, celle-ci serait rapidement passée à la fabrication semi-industrielle de la fausse monnaie. Abachi L. AHMER-EL-AIN (TIPASA) Démantèlement d'un réseau de faussaires de permis de conduire La cellule de communication de la Gendarmerie nationale a révélé, hier, dans un communiqué, qu'un réseau de faussaires spécialisé dans la falsification des permis de conduire et de carnets de famille vient d'être démantelé dans les villes d'Ahmer-El-Aïn et Chlef. Le cerveau du réseau, âgé de 36 ans, est un repris de justice résidant à Ahmer-El-Aïn, qui servait d'intermédiaire avec un autre réseau de faussaires domicilié à Chlef et le reste des autres membres du groupe. Les faits remontent à avant-hier, au cours d'une opération de vérification de documents au niveau d'un barrage de gendarmerie, lorsqu'un automobiliste contrôlé a laissé échapper de sa poche, un, puis deux permis de conduire. Une fouille minutieuse effectuée sur lui a donné lieu à la découverte de deux autres permis de conduire portant le même nom. Au cours de la même journée, la gendarmerie a appréhendé un autre porteur de permis de conduire douteux. Ce dernier a révélé qu'il s'agissait d'un permis «fabriqué» que lui avait procuré un résidant à Ahmer-El-Aïn moyennant la somme de 18 000 dinars. Les aveux du «courtier», repris de justice, ont permis d'identifier une piste du réseau de «fabricants» localisé à Chlef. Les gendarmes, à Chlef, ont investi l'atelier de fabrication utilisé par les faussaires, âgés de 44 et 41 ans. Les deux hommes ont été arrêtés et un véritable arsenal y a été découvert, notamment des pièces d'identité, des permis de conduire et autres documents, ainsi qu'un carnet de famille, portant le nom d'un couple «marié». Les mentions figurant sur le carnet de famille révèlent le nom de «l'époux» qui réside à Damous, et qui a été intercepté chez lui en compagnie de sa véritable épouse, tandis que la fausse épouse, qui réside à Gouraya, a été interceptée chez elle, en compagnie de son vrai époux. L'une des personnes figurant sur le carnet de famille a avoué qu'elle voulait «utiliser ce document, pour lui permettre d'avoir une chambre d'hôtel à deux sans tracasserie». Présentés au procureur de la République, les membres dudit réseau ont été placés en détention. Larbi Houari Foire commerciale à Bouira Lieu de rencontres malfamé La foire commerciale, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre, est devenue, depuis son ouverture, le lieu de prédilection des femmes et des jeunes filles en quête de shopping. Pourtant, la présence sur les lieux de bandes de jeunes malintentionnés représente un réel répulsif pour les centaines de familles de Bouira qui jurent, déjà, de ne plus y remettre les pieds. En effet, et bien avant l'ouverture au public de cette foire commerciale, organisée par l'agence ABF-Expo et qui se tient au niveau du parking du stade Opow Rabah-Bitat, dans les quartiers nord de la ville, le chapiteau géant qui abrite cet événement est vite devenu un lieu de rencontre pour les jeunes en manque d'intimité ; couples ou jeunes inactifs, se donnant ainsi rendez-vous derrière cette tente pour éviter les regards indiscrets. L'ouverture de la foire n'ayant pas changé grand-chose, ces mêmes individus, souvent douteux, squattent désormais les allées menant vers le chapiteau et interpellent, à longueur de journée et de façon souvent agressive, les passantes de tous âges. Même à l'entrée de la foire, le constat est malheureusement identique, puisque les agents assurant la sécurité des lieux et devant s'occuper de la régulation de l'accès vers la foire semblent, eux aussi, enclins à la communication «familière» envers la gent féminine. Un événement d'allure sérieuse qui, à travers les diverses banderoles accrochées en ville, promettait des produits et des prestations de haute qualité, avec des invités venus du Liban, de Chine ou d'Afrique, et qui s'apparente plus à un traquenard, désordonné et incivil où les familles se sentent peu sécurisées et les femmes seules sont carrément malvenues. Katya Kaci Il était Le fournisseur exclusif des écoles primaires de Sour-El-Ghozlane Un commerçant arrêté pour commercialisation de viande avariée Un commerçant, le dénommé B. S., âgé de 33 ans, fournisseur exclusif des écoles primaires de Sour-El-Ghozlane, en viandes rouges et blanches et en œufs, a été placé sous mandat de dépôt mercredi dernier pour commercialisation de viande avariée et atteinte à la santé des élèves. Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque les services de Sûreté de daïra ont été informés sur le cas de l'école Bachir Ibrahimi, sise dans la ville de Sour-El-Ghozlane qui venait de recevoir de la part de son fournisseur exclusif une viande avariée. Immédiatement, les éléments de la Sûreté de daïra se sont déplacés sur les lieux où ils ont constaté de visu que la quantité de viande de 10 kilogrammes était puante et avait une couleur virant vers le noir. Suite à quoi, les éléments de la police ont fait venir trois vétérinaires qui ont confirmé que ladite viande était impropre à la consommation et qu'elle était même porteuse de maladie, chose qui aurait mis irrémédiablement la vie des élèves en danger en cas de consommation. Après ces affirmations, les éléments de la police ont procédé à l'arrestation dudit commerçant et sa présentation devant le procureur de la République près le tribunal de Sour-El-Ghozlane, qui a décidé, sur la base des faits retenus contre lui de le mettre sous mandat de dépôt en attendant sa comparution. Y. Y. ALGER Mercuriale, sale temps pour les ménages A Alger, les prix des fruits et légumes frisent l'indécence. Jeudi matin, marché Réda-Houhou (ex-Clauzel), le dégoût se lit sur le visage des chalands qui passent et repassent dans les travées les bras ballants. Courgettes : 300 DA, poivrons : 180 DA, haricots verts : 170 DA, tomates : 80 DA, pommes de terre 50 DA, carottes : 85 DA, navets : 90 DA, laitue : 140 DA, pommes : 220 DA, clémentine 260 DA... Du côté des légumineuses, indispensables pour faire bouillir la marmite en ces temps de grands froids, ça chauffe aussi : haricots blancs : 300 DA, pois cassés 130 DA, lentilles : 140 DA... Dans cette mercuriale qui a complètement perdu la boule, il n'y a que les oignons qui semblent garder les pieds sur terre : 30 DA le kilo. Les œufs, qui avaient caracolé à 13 DA l'unité il y a quelques semaines, ont perdu deux à trois dinars. Une goutte d'eau dans l'océan pour les ménages à faibles revenus. «Actuellement, il faut avoir un salaire de député pour vivre décemment», fulmine un père de famille, ulcéré par les prix affichés. «Le plus grave, ajoute-t-il, c'est que même les aliments des pauvres sont touchés par cette flambée inexpliquée», Tout à coup, des cris fusent du côté du vendeur d'olives. Une femme, la cinquantaine, vient de se faire piquer le portefeuille. «Mon Dieu, je venais juste de retirer ma paie. Comment je vais faire pour boucler mon mois», se lamente-t-elle. Les gens la dévisagent avec compassion. Chacun y va de son commentaire. La cherté de la vie, les pickpockets, «El miziria»... Trop, c'est trop ! En attendant des jours meilleurs, les couffins s'en retourneront dans les foyers presque vides ! Sabrinal BLIDA Un handicapé mental assassiné à Mouzaïa Un handicapé mental à 100% a été assassiné mercredi dernier, à 16 h 30, à Mouzaïa, commune distante de 15 kilomètres à l'est de Blida. C'est suite à un appel téléphonique parvenu à la Sûreté de daïra de Mouzaïa et faisant état de l'assassinat d'un homme que les policiers se sont déplacés sur le lieu du crime où ils découvriront la dépouille mortelle gisant dans une mare de sang. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime a reçu plusieurs coups de fauche à l'épaule et au dos. Les policiers ont de suite procédé à une recherche dans les parages, et sur la base de renseignements qui leur ont été fournis, l'auteur du crime sera arrêté une demi-heure plus tard. Alors que rien n'a filtré sur le mobile du forfait, le mis en cause sera présenté aujourd'hui devant le procureur de la République du tribunal d'El Affroun. M. B. POUR SECURISER LES VOYAGEURS DE TRAIN Ouverture d'une brigade spéciale à la gare ferroviaire Le général Abdelmadjid Benbouzid, chef du 1er commandement de gendarmerie de Blida a inauguré, jeudi dernier, une brigade spéciale à la gare ferroviaire de Blida, et ce, pour sécuriser les voyageurs du tronçon entre Birtouta, dans la wilaya d'Alger et El Affroun dans celle de Blida. Le chef du 1er commandement a donné des instructions aux gendarmes de veillez aux biens des citoyens et à leur vie, et ce par la mise en place de patrouilles régulières qui seront présentes dans chaque train. Ces mêmes patrouilles ont été équipées de moyens modernes pour la lutte contre la criminalité surtout que les personnes recherchées utilisent souvent les trains pour échapper aux barrages de gendarmerie ou de police. Dans la foulée, nous apprenons que 120 000 voyageurs seront ainsi prémunis des exactions des malfaiteurs dans les 46 navettes quotidiennes qu'assure la Société nationale des transports ferroviaires. Enfin, le général Benbouzid a fait savoir que les responsables de la gendarmerie de Blida ont la possibilité, si besoin est, de faire appel aux hélicoptères en cas d'interventions urgentes.