Le directeur de publication du journal Le Matin Mohamed Benchicou a �t� condamn� hier par le tribunal correctionnel de Sidi-M'hamed (d�lits de presse) � six mois de prison avec sursis et � 5 000 dinars d'amendes. La m�me instance a condamn� le journal Le Matin au versement d'une amende de 250 millions de centimes en guise de dommages et int�r�ts. Pour rappel, cette affaire qui a �t� mise en d�lib�r� depuis une quinzaine de jours fait suite � une plainte d�pos�e par le minist�re public, et ce, au lendemain de la publication sur les colonnes du journal Le Matind'une chronique portant signature de Ines Chahinez intitul� de "la r�publique de Fatiha Boualgua". Par ailleurs, il y a lieu de noter que la pr�sidente du tribunal a renvoy� au 30 novembre toutes les autres affaires mises en d�lib�r� depuis le 30 octobre dernier. s'agit notamment d'affaires li�es � la diffamation dans lesquelles sont poursuivies notamment des journalistes des quotidiens Le Soir d'Alg�rieet Le Matin. Il est � noter �galement que le proc�s de l'affaire dans laquelle sont poursuivis quatre journalistes du Soir d'Alg�rie dont le directeur de publication, en l'occurrence Fouad Boughanem, Hakim La�lam, Mohamed Bouhamidi et Kamel Amarni �diffamation et outrage au pr�sident de la R�publique � a �t� renvoy� pour le 14 d�cembre prochain. Ce renvoi a �t� d�cid� par le magistrat suite � l'absence d'un des pr�sum�s inculp�s de cette affaire. Le renvoi a concern� �galement une autre affaire li�e � la diffamation opposant le journal Le Matin et l'institution militaire. Ceci �tant, il est � signaler qu'outre les affaires li�es � la diffamation est dans lesquelles des journalistes sont poursuivis, le tribunal correctionnel de Sidi-M'hamed eu � examiner d'autres affaires de diffamations ayant oppos� des citoyens suite � des propos tenus par les uns ou les autres sur les colonnes de presse. Toutefois, le plus surprenant dans les trois affaires qui ont �t� trait�es par la justice est celui relatif aux propos tenus par certains avocats. Ces derniers, lors de leurs plaidoiries, n'ont pas h�sit� � demander � la pr�sidente du tribunal que "s'il y a quelqu'un � poursuivre en justice, ce sont le journaliste et le directeur de la publication et non pas nos clients � !