Par Maâmar Farah Le salon de Tata Aldjia a l'air d'un étage de l'Aurassi pris d'assaut par les membres du Comité central du FLN. Les Tatas arrivent de partout : elles ne sont pas contentes ! Celle de Draâ-El-Mizan, Tassaâdit la bègue, va directement au but : «Soulevons-nous contre la corruption et demandons à la justice de faire venir Chakib !» Houria de Jijel est outrée par les injustices et la mainmise des exploiteurs et des nouveaux riches ! La représentante de Tiaret, Messaouda la baleine, hurle sa colère contre les barons de l'importation ! De Tébessa, Yamouna demande au gouvernement de remettre à sa place l'ambassadeur des Etats-Unis : «Vive la règle des 51/49 % ! Ne reculez pas ! Louisa est avec vous !» Et ça continue... Avec les représentantes de Tam, Médéa, Béchar, Saïda, Mosta, Béjaïa, Constantine... Tata a finalement de quoi installer des «mouhafadha» partout... Sauf que son ambition de diriger le FLNTL (FLN des Tatas Libres) va rencontrer des oppositions diverses et on parle déjà d'une opération de redressement menée par une certaine Sihem ! Oui, la militaaaaaaaante ! Pour parer à toute éventualité, Tata Aldjia prend des cours de... derbouka !