Dans la journée de jeudi dernier, 55 prétendants au logement social dans la localité de Tenira ont manifesté leur colère, exigeant le gel puis l'annulation des listes affichées le 5 janvier dernier et une nouvelle étude de tous les dossiers de demandeurs, qu'ils aient été satisfaits ou non. Tout doit être remis en question exigent-ils, car cette attribution n'a pas été équitable selon les contestataires. En effet, ces 55 demandeurs, qui pour le moment n'ont pas été concernés par cette distribution, ont fait un recours collectif pour appuyer leur mouvement de contestation dans le but d'annuler les dernières listes affichées. Il y a lieu de signaler au passage qu'à chaque fois que les listes de logements sociaux ont été affichées à travers le territoire de la wilaya, la contestation ne s'est pas fait attendre chez les demandeurs écartés qui ont multiplié leurs actions de colère pour faire avorter ces distributions qu'ils qualifient de non équitables. Mieux encore, dans certaines localités, avant même l'opération d'affichage, se basant seulement sur des rumeurs qui évoqueraient certains noms qui allaient en bénéficier, le mouvement de contestation a agité les demandeurs qui ont tout fait en coupant les routes et l'autoroute Est-Ouest, en observant des sit-in, des regroupements etc., pour empêcher l'affichage et amener les autorites locales à revoir par deux fois les noms des bénéficiaires. A. M. Flambée des prix des produits alimentaires à Oran Même les commerçants s'en plaignent La dernière flambée des prix sur les produits alimentaires, après celle ayant touché les fruits et légumes et les viandes, n'en finit pas d'alimenter les discussions des citoyens. Mais là où l'on se dit que décidément rien ne va plus sur les marchés et dans l'économie, c'est que depuis le 1er Janvier, les commerçants eux aussi rejoignent le concert des mécontents. Ce sont surtout les petits commerces installés dans les quartiers populaires qui ressentent de manière négative la hausse des prix ayant frappé les produits laitiers. «Les clients s'imaginent que c'est nous qui profitons et avons augmenté les prix ! il faut leur expliquer. Il est vrai que 5 DA d'un coup pour un pot de yaourt c'est trop !», peste Mohammed, commerçant au quartier Barki. Du coup depuis des semaines, celui-ci remarque une baisse de son chiffre d'affaires, les clients, les familles nombreuses n'achètent que les produits de première nécessité et au compte-goutte, explique-t-il. Dans d'autres quartiers populaires comme El Hamri, Petit-Lac, c'est souvent le même constat, «je vends de moins en moins les produits laitiers c'était déjà trop cher avant mais maintenant, j'en commande deux fois moins à mon fournisseur». Autre signe de la difficulté pour les familles de faire face aux hausses des prix intempestives et cycliques, le retour du carnet et du crédit, et cela pour acheter les traditionnels légumes secs, les produits d'entretien, l'huile... Donc peu de superflu. Dans les discussions, apparaît encore un autre symbole de cette perte du pouvoir d'achat pour une frange de la société : la multiplication des métiers. Dans la journée, fonctionnaires, salariés, le soir et le week-end, chauffeurs de taxis clandestins, réparateurs, électriciens et bricoleurs, vendeurs au noir. Les gens cumulent plusieurs activités pour assurer juste de quoi se nourrir et assurer les charges comme l'électricité et l'eau. Mais à côté de cela, il y a une autre frange de la société qui a retrouvé un pouvoir d'achat comme le montre là aussi, la floraison de centres commerciaux, de supermarchés où 90% des produits sont des articles de consommation d'importation. Et c'est surtout l'écart grandissant entre les uns et les autres qui inquiètent le plus. Fayçal Moulay MASCARA Le P-dg de la Badr veut rassurer les fellahs C'est au cours de sa visite effectuée ce jeudi à Mascara que Boualem Djebar, P-dg de la Badr, a convié des journalistes à un bref entretien au siège de l'agence de Mascara. Il y avait chez lui comme un souci de rassurer la coordination des agriculteurs de la région à propos du choix de souscription des assurances-crédits. «Ils sont libres de choisir la caisse d'assurance qu'ils veulent», dira-t-il, ceci vient en réponse aux inquiétudes soucieuses soulevées par un représentant de l'UNPA lors de sa rencontre avec Sellal. «Société civile», nous sommes attentifs, enchaînera le P-dg, aux doléances des fellahs ainsi qu'aux constats établis par les pouvoirs publics pour ce qui est des relations avec notre clientèle et que nous nous attelons à étoffer sans cesse. Il annoncera également que 700 dossiers déposés par des jeunes avaient été traités en 2013 dont 80% étaient liés au secteur de l'agriculture, spécificité de la wilaya de Mascara. Le réseau de la Badr qui compte actuellement 300 agences sera renforcé par 50 autres fin 2015. Au niveau local, deux nouvelles agences devraient voir le jour. M. Meddeber Relizane Portes ouvertes sur la formation professionnelle L'amphithéâtre de l'institut de la formation spécialisée du chef-lieu de la ville de Relizane abrite depuis hier , des journées portes ouvertes sur la formation professionnelle afin d'informer le public sur les différentes formations qui seront proposées au cours de la prochaine rentrée. Organisé par La Direction de la formation professionnelle de la wilaya de Relizane, dans le but de rapprocher les jeunes chômeurs en difficulté de travail, désirant construire un avenir en se formant dans l'une des spécialités, selon le niveau du chômeur. C'est dans l'enceinte dudit institut que plusieurs organismes ont été invités pour participer à cet événement, à savoir la direction de la petite et moyenne entreprise et l'artisanat, L'ANSEJ, la CNAC, la direction de l'emploi, l'ANEM, l'ODEJ, l'Office National d'alphabétisation et de l'enseignement, la DAS, la direction du tourisme et de l'artisanat et deux associations : une association féminine El Hayat des espacements des naissances et une association de non-voyants. Ces portes ouvertes s'adressent à deux publics bien distincts, il s'agit des jeunes à la recherche d'une formation qualifiante ou diplômante et des femmes au foyer, notamment celles issues du milieu rural. Une pléiade de formations est proposée telles l'horticulture espace vert, apiculture, aviculture, élevage de petits animaux dans le secteur de l'agriculture, mais aussi dans le secteur du bâtiment, où il est offert des formations en maçonnerie, électricité bâtiment, plomberie sanitaire gaz, peinture bâtiment, garniture auto, électricité industrielle, plâtrier plaquiste, serrurerie, forge, soudure, froid et climatisation, couture, broderie, coiffure dame, etc. Par ailleurs, un bureau d'orientation sensibilise les visiteurs et les informe sur les différentes spécialités existantes dans le cadre de la rentrée professionnelle, qui s'effectuera prochainement ; ce sont d'ailleurs des conseillères de la DFP, psychologues en orientation qui orientent les jeunes. On apprendra que plusieurs conventions ont ainsi été signées comme avec le ministère du Travail : «Actuellement, l'ANEM assure un présalaire aux jeunes, âgés de 16 à 20 ans, qui suivent des spécialités dans le domaine du bâtiment ou de l'agriculture, selon les besoins du marché. Les jeunes sont pris en charge par une formation professionnelle durant 6 mois et l'ANEM leur verse une prime d'encouragement de 3000 dinars par mois. C'est ensuite à l'ANEM de les placer dans les secteurs utilisateurs». Dans ce contexte, les jeunes chômeurs sont conviés à participer à ces portes ouvertes dans le but de se former dans l'une des spécialités afin d'assurer leur avenir. A. Rahmane Aïn-témouchent Etude pour une utilisation optimale des eaux rejetées par la centrale de Terga Dans le but d'analyser de l'eau rejetée par la station électrique de Terga en vue de sa réutilisation dans l'agriculture, une commission technique et scientifique envoyée par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a effectué jeudi dernier, une visite dans la wilaya de Aïn-Témouchent, précisément au niveau de la centrale électrique de Terga, selon les déclarations du directeur de la pêche des ressources halieutiques de la wilaya de Aïn-Témouchent, M. Zidi Abdelkader. L'objet de cette visite des chercheurs dans la centrale de Terga est d'étudier les qualités techniques de l'eau rejetée par les turbines de cette station pour qu'elle puisse être réutilisée dans un projet d'aquaculture dans des bassins situés en amont de cette usine. Selon les premières caractéristiques de cette eau usée, celle-ci est chaude avec une température de 40°c, elle contient une substance chimique de chlore estimée à 3 grammes par litre. La commission en question est composée de cadres du Centre national de développement de la pêche et aquaculture, d'un chercheur de l'Institut maritime (Ismal), d'un cadre du ministère et d'un chargé du développement de l'aquaculture. S. B. Un nouveau-né abandonné devant une banque à Béni-Saf Un nouveau-né a été découvert mercredi dernier, devant une institution bancaire dans la ville cotière de Béni-Saf. Selon des informations concordantes, le bébé de sexe féminin a été abandonné par la mère dont on ignore l'identité, à l'entrée d'une banque située en plein centre-ville de Béni-Saf. Ce sont les agents de cette banque qui ont découvert le nouveau-né dans un panier. Le bébé a été transféré vers l'hôpital de la ville tandis qu'une enquête a été ouverte par les services territorialement compétents pour en identifier la mère. S. B. MAZAGRAN (MOSTAGANEM) Un jeune homme de 22 ans se tue en mobylette Le mercredi dernier, en fin d'après-midi, A. B. 22 ans est mort au guidon de sa mobylette de type Peugeot 103 dans un dramatique accident dans la localité de Mazagran. Percuté par un camion, il est mort sur la chaussée près de sa mobylette accidentée après avoir agonisé de longues minutes. Un drame qui a plongé dans l'émoi sa famille et ses proches, celui de la perte d'un fils trop jeune pour mourir. Le SAMU est intervenu. Hélas, à son arrivée, l'état du malheureux était désespéré et les tentatives de réanimation n'ont pas permis de le sauver. Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre les causes exactes de ce tragique accident.
