L'hémorragie se poursuit au sein du FFS qui vient de perdre toute une section de la commune du chef-lieu de wilaya Béjaïa. C'est une véritable saignée que subit le plus vieux parti d'opposition, dans son plus important fief à travers la wilaya de Béjaïa, depuis le départ de son chef histrorique, Hocine Aït Ahmed, il y a moins d'une année. Après la démission collective au début de l'année de toute sa fédération de Béjaïa, à sa tête le député Khaled Tazaghart, considéré comme l'un des seuls survivants au sein de cette structure politique après le départ de Karim Tabbou, il y a une année, pour créer son propre parti, l'UDS, c'est au tour de la section communale de Béjaïa avec une centaine de militants à claquer la porte du FFS. Les, désormais, ex-militants du FFS justifient leur démission par la défense «des fondamentaux et les valeurs de longs sacrifices de nos martyrs et militants de 1963 pour la démocratie», écrivent-ils, dans une déclaration affichant avec «conviction notre divorce avec la direction actuelle qui ne reflète qu'un appareil de domestication du parti», conclut-on. Le clash remonte, pour rappel, au mois d'octobre dernier dans le sillage des préparatifs du cinquantenaire du parti lorsque une proposition d'un député et cadre du parti, Khaled Tazaghart, portant réalisation d'une stèle dédiée à la mémoire des martyrs de 1963 du parti à Akfadou a suscité une véritable levée de boucliers dans les rangs des autres parlementaires de Béjaïa, qui ont tout simplement refusé de mettre la main à la poche pour financer le projet. Indignées par le comportement des autres parlementaires et «le silence complice» de la direction nationale et le présidium du parti, plusieurs sections communales du parti dans la wilaya sont montées au créneau pour dénoncer ce qu'elles qualifient «de remise en cause des fondamentaux et de la violation de la mémoire sacrée du parti par les députés ayant refusé de contribuer financièrement à la réalisation de la stèle et les dirigeants de l'appareil actuel FFS par leur silence». Aussi, le collectif des anciens militants de 1963 s'apprêtent également à quitter le parti pour créer une fondation qui sera dédidée à «la défense et perpétrer la mémoire de leurs camarades martyrs du FFS de 1963 tombés les armes à la main pour défendre la démocratie menacée par le régime de Ben Bella au lendemain de l'indépendance», nous a confié un membre dudit collectif des anciens de 1963 du FFS. Par ailleurs, on apprend d'une source sûre qu'une autre section communale de Chemini, avec pas moins de 80 militants dont trois vice-présidents à l'APC, ont également définitivement quitté les rangs du FFS la semaine dernière. A. Kersani Chlef Un homme met fin à ses jours Le corps sans vie d'un sexagénaire a été retrouvé par les habitants de Aïn Merane (30 km au nord de chlef) étendu sur le sol, dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime G. M., âgée de 52 ans, a été portée disparue depuis mercredi dernier. Selon les premiers éléments de l'enquête, une bouteille d'esprit de sel a été retrouvée près du cadavre, laissant supposer que la victime aurait utilisé cette matière pour mettre fin à ses jours. Les proches font savoir que ce père de famille aurait mal supporté le décès de son épouse, qui remonte à 6 mois. Le corps à été acheminé vers la morgue de l'EPH de Sobha, en attendant d'être examiné par un médecin légiste. Medjdoub Ali M'sila Protestation des bénéficiaires de logements sociaux Une dizaine d'individus parmi les bénéficiaires de logements sociaux, distribués depuis 3 mois, se sont manifestés dans la journée de mardi dernier devant le siège de l'OPGI de M'sila, en vue de réclamer les clés de leurs appartements. Voyant cette opération prendre du retard juste pour un simple mobile, selon les contestataires qui ont déclaré que le directeur de l'OPGI se cache derrière le mobile, qu'il ne peut remettre ces logements avant qu'ils ne soient raccordés en gaz et en électricité. Par ailleurs, ces citoyens ont payé les dus de l'octroi d'une habitation et avec cet argent, on peut déposer une demande à la Sonelgaz qui est une société à caractère commercial,comme ils ajoutent qu'ils vont payer le loyer à l'Office avec un prix acceptable au lieu de payer un bail de location, avec des prix très chers, au profit des propriétaires privés, sachant que la plupart des bénéficiaires appartiennent à une souche très démunie et qui souffrent depuis longtemps de ces fausses dépenses. Les protestataires ont été reçus par le commissaire central et le président de l'APW, qui ont essayé d'apaiser la tension et leur ont promis d'agir auprès des responsables, en vue de régler ce problème. A. Laïdi Aïn Defla Disparu pendant 4 jours, un enfant de 4 ans retrouvé noyé dans le Chéliff Le jeune Daoudi Khalil, âgé de 4 ans, demeurant au lieudit les Souabel dans le douar des Zenadra, à quelques kilomètres à l'ouest de Aïn Defla, a disparu du domicile parental dans la journée de lundi dernier. Après avoir cru à une petite escapade dans les alentours, avec l'aide des voisins, des recherches sont effectuées dans les environs immédiats, jusqu'à la tombée de la nuit, en vain. Les recherches ont repris le lendemain, avec une mobilisation plus accrue de voisins et de volontaires, avec l'aide des éléments de la gendarmerie, alertés par les parents du jeune Khalil, durant toutes les journées de mardi et mercredi. Au fil des heures, l'angoisse des parents n'a fait que grandir, Khalil demeurait introuvable malgré toutes les recherches d'envergure entreprises. Jeudi matin, il ne restait qu'à fouiller le fond du Chéliff, qui passe à quelques 300 m du douar des Souabel. Il est fait appel alors à l'équipe spécialisée des plongeurs de l'unité principale de Aïn Defla. Munis de leurs équipements de plongée, en présence des parents et des gendarmes, les plongeurs inspectent le fond de l'oued dans la zone de proximité du douar. Ce n'est qu'aux environs du milieu de la journée de jeudi, vers 11h, que l'enfant a été découvert mort, noyé. Après qu'il ait été sorti de l'eau boueuse en cette période de pluie, le corps de l'enfant a été évacué vers la morgue de l'hôpital Makour-Hamou de Aïn Defla. Comment le jeune Khalil s'est-il éloigné du domicile familial ? Dans quelles circonstances, s'est-il noyé ? Telles, entre autres, sont les questions auxquelles l'enquête, ouverte par la brigade locale de la gendarmerie aura à apporter des réponses. Il s'agit-là du premier cas de noyade, enregistré depuis le début de cette année, avons-nous appris. Karim O. La police de Bou-Saâda récupère 120 téléphones portables Les éléments du 2ème arrondissement de la police urbaine de la ville de Bou-Saâda a pu récupérer 120 téléphones portables parmi un lot de 200 appareils, volés du domicile de la victime D. O. âgée de 42 ans, qui a déposé une plainte. L'enquête a été menée par les policiers, au lieu où ce genre d'appareils et leurs accessoires sont exposés. La victime a pu reconnaître sa marchandise, exposée par un jeune répondant aux initiales B. A. âgé de 20 ans, qui a vite collaboré et avoué son forfait commis dans le domicile de cette victime. Le mis en cause a été placé sous mandat dépôt, après avoir été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de la ville de Bou-Saâda.