Dans un point de presse que le chef de la Sûreté de wilaya M. Naâr Madani a organisé jeudi dernier, celui-ci a fait part d'une affaire de corruption dont l'auteur n'est autre que le secrétaire général de la commune de Sidi-Safi. Ainsi, le S/G de ladite commune, le dénommé B. M. âgé de 46 ans, a été écroué pour corruption pour une somme de 10 millions de centimes. Suite à une plainte déposée à son encontre par une personne habitant la même commune, la plaignante, héritière d'une parcelle de terrain familiale de 300 m2 sans acte notarié, voulait la vendre à une autre personne. Seulement, il lui fallait un acte de désistement approuvé par le président de l'APC de Sidi-Safi. Cependant, cette plaignante a trouvé des obstacles au niveau du secrétaire général, qui l'a sommée de lui verser une somme de 10 millions de centimes en échange du règlement de ce problème. Cette femme s'est rendue aussitôt à la police, en informant la Sûreté de la wilaya de Aïn-Témouchent de la proposition du S/G en contrepartie de lui délivrer le fameux document de désistement dûment signé par le maire. En concordance avec leurs collègues de Béni-saf, les policiers ont tendu une souricière sur le lieu du rendez-vous,la nuit. Une fois l'opération de la transaction opérée, la police a arrêté le S/G en flagrant délit de corruption, en compagnie d'un élu de l'APC de Sidi-Safi, H. M. âgé de 52 ans. En effet, le S/G a reçu cette somme en deux tranches de 40 000 DA et 60 000 DA et a remis le document dûment signé, en présence de l'élu. Les billets saisis chez le mis en cause étaient conformes à ceux photocopiés avant et remis par la plaignante à la police judiciaire avant le forfait. Présentés au tribunal de Bénisaf,un mandat de dépôt a été prononcé à l'encontre du secrétaire général et de l'élu. S. B. Agression du maire de Kheïreddine (MOSTAGANEM) 13 prévenus condamnés à 6 mois de prison ferme Tout le monde était unanime pour condamner cet acte profondément odieux, après l'agression du maire de Kheïreddine dans l'exercice de ses fonctions, lors d'une visite de travail au douar Ben Si Ahmed. Les présidents des APC des 32 communes de la wilaya étaient tous présents dans la salle d'audience du tribunal d'Aïn Tédelès ce jeudi, jour du procès pour apporter un soutien mais aussi une solidarité à leur collègue. Une semaine après les faits et cités en comparution immédiate au tribunal correctionnel, 13 individus, âgés de 25 à 32 ans, parmi les 16 prévenus arrêtés au lendemain de l'agression du maire, ont été reconnus coupables de leur acte, et condamnés à la peine de six mois de prison ferme, tandis que le reste a été innocenté et acquitté. Les présumés mis-en-cause, habitants du douar Ben Si Ahmed, avaient accueilli à coups de gourdin et de barre de fer le maire de leur commune, venu en compagnie de ses collaborateurs pour s'enquérir de la situation de leur douar, au lendemain des dernières intempéries. Mais, il a été sérieusement battu, au point qu'il a été transporté en piteux état aux urgences médicochirurgicales, où il avait reçu des soins à la suite desquels une incapacité de travail de 10 jours lui fut prescrite. Dépêchés en toute urgence sur les lieux, les gendarmes se sont mis à récupérer les armes blanches, des gourdins et des barres de fer, et à interpeller les assaillants. 12 présumés agresseurs ont été arrêtés sur place, alors que les 4 autres incriminés ont pris la poudre d'escampette mais ont été appréhendés à leur tour pour rejoindre les autres assaillants dans les geôles du centre de détention. A. B. Une étudiante se défenestre du 2e étage L'accident est survenu mercredi dernier en fin d'après-midi à la résidence universitaire des jeunes filles des 1 500 lits. C'est une résistance à plaque chauffante qui avait provoqué un court-circuit avec des éclats d'étincelles ayant abîmé le fils électrique conducteur jusqu'à la prise du courant électrique entièrement brûlée. Alors que sa camarade a pris la fuite par la porte, la deuxième occupante de la chambre a cédé à la panique et s'est jetée du 2e étage, haut de quelque six mètre du pavillon. Aussitôt averti, le Samu a immédiatement évacué l'étudiante vers les urgences. Souffrant de fractures au niveau des mains et des avant-bras et de quelques ecchymoses, elle a été hospitalisée au service orthopédique de l'hôpital de la ville où des broches lui ont été posées. Ce jeudi, les internes de cette cité étaient toujours sous le choc et avaient l'image de leur camarade paniquée en train de se défenestrer. Selon le directeur de wilaya des œuvres universitaires qui lui a rendu visite à l'hôpital avant d'aller s'enquérir des circonstances de l'accident, l'étudiante devrait quitter l'établissement hospitalier aujourd'hui samedi. Dans le même contexte, il dément catégoriquement qu'il s'agissait d'un incendie provoqué par l'explosion d'une bouteille de gaz butane camping 3 kg selon radio-trottoir. La police judiciaire a ouvert une enquête. A. B. NAÂMA 158 affaires pénales traitées par la police en un mois Les activités des éléments de la Sûreté de wilaya de Naâma, durant le mois de janvier 2014, en milieu urbain, communiquées par la cellule de communication, ont concerné 158 affaires pénales, où 110 individus ont été interpellés et présentés à la justice, dont 40 ont été mis sous mandat de dépôt et les 70 autres ont bénéficié d'une citation directe. Les mis en cause sont impliqués directement ou indirectement dans des crimes, coups et blessures volontaires, émigration clandestine, ventes de drogues et de boissons alcoolisées ainsi que différents vols et violations de magasins et domiciles. Par ailleurs, 17 contraventions ont été enregistrées par la brigade de l'urbanisme et la protection de l'environnement, ciblant principalement les constructions illicites, l'élevage des animaux dans les milieux urbains, l'étalage de marchandises sur la voie publique, ainsi que l'abandon de déchets et de détritus à travers les espaces. Concernant la sécurité routière urbaine, l'on a enregistré 7 blessés à différents degrés, dans 7 accidents de la route dus pratiquement au non-respect des obligations de sécurité et de prudence, notamment l'excès de vitesse, le refus de priorité, etc. Toujours au chapitre de la sécurité routière, 57 permis de conduire ont été retirés et 260 P-V établis pour diverses infractions, alors que 24 véhicules ont été mis en fourrière pour transport illégal de personnes, conclut le communiqué de la SW de Naâma. Le renforcement sécuritaire des personnes et de leurs biens à travers les centres urbains, les sensiblisations, les cours scolaires, les interventions radiophoniques demeurent parmi les principales activités de la police, qui a mis à la disposition de la population un numéro vert «1548 – Allo-Police». B. Henine Relizane Les jeunes à l'assaut des cybercafés En ces temps de froid, tous ceux qui n'ont pas la chance d'aller passer le week-end chez un proche, ou nulle part ailleurs, se réfugient dans les cybercafés pour «tuer le temps». Beaucoup d'adolescents, de jeunes et de moins jeunes, âgés de 14 à 40 ans, se connectent au Web et hantent les sites de chat ou de jeu en ligne. Installés devant les ordinateurs de ces «espaces des libertés» qui fleurissent dans tous les coins de rue, dès la première heure de la matinée, ces personnes, férues des jeux vidéo et de tout appareil numérique, s'adonnent sans modération, jusqu'à une heure tardive, aux jeux vidéo, courses automobiles, matchs de foot, combats. Leur bizarre langage de textos, ils sont les seuls à pouvoir le décoder. Ils se retrouvent tous les jours sur des sites comme Skyrock, Badoo, Chat-Land, Tchatche, 123 love, Youtube, Google ou MSN, pour discuter, jouer à des jeux collectifs en ligne, ou même télécharger gratuitement les nouvelles versions des jeux vidéo, les derniers tubes de la musique américaine comme Fifty Cent, libanaise comme Massari, marocaine comme Regada, espagnole comme Enrique Iglesias, égyptienne comme Tamer Hosni, sénégalaise comme Akon... ainsi que des films ou des logiciels. Pour de nombreuses familles relizanaises, le cybercafé de chaque quartier est devenu un excellent moyen d'occuper leurs enfants, en attendant que la période des vacances s'achève. A. Rahmane Campagne de nettoyage Dans le cadre du programme Blanche Algérie, un tronçon de près de quinze kilomètres, menant de la RN4 au CW13, a été nettoyé, ainsi qu'un autre au niveau du chef-lieu le long de la RN4. «Nous avons procédé au désherbage et une attention particulière a été accordée, ces derniers jours, à la propreté de l'environnement à travers tout le territoire de la commune de Yellel et au nettoyage des caniveaux le long de cette route», nous déclare un encadreur de l'opération qui a mobilisé une dizaine d'ouvriers, recrutés dans le cadre du dispositif CFI. Par ailleurs, les habitants du village des Olives, situé à la périphérie du chef-lieu, se sont mobilisés pour mener une action de volontariat qui a permis le nettoyage du chemin communal allant de la RN4 à leur village, sur une longueur de plus de quatre kilomètres. Ils ont également placé, le long de cette voie, des panneaux appelant les usagers à respecter les règles de propreté en évitant de jeter leurs déchets sur les bords des routes. «Plusieurs automobilistes indélicats, étrangers à notre localité, viennent stationner chaque soir le long de ce chemin qui longe une zone agricole. Ils y abandonnent leurs détritus et bouteilles vides, souillant ainsi les lieux. Nous les appelons à plus de civisme et à plus de respect pour les habitants», nous déclare un jeune maraîcher des environs.