M. Menaâ M. S., wali d'Oum-El-Bouaghi, accompagné d'une forte délégation composée essentiellement de directeurs de différents secteurs, s'est rendu hier, dans la commune d'Aïn Beida, la plus grande agglomération de la wilaya où plusieurs projets ont été inspectés. Lors de cette sortie, la 28e du genre à travers les communes de la wilaya, le chef de l'exécutif s'est enquis de l'avancement de plusieurs programmes de logements tous types confondus, ce secteur de l'habitat concerné par un quota de près de 2 500 unités dont la plupart touche à sa fin et sera attribuée dans les tout prochains jours. Le secteur de l'éducation, lui, est concerné par la visite d'un établissement du premier palier situé au POS B, sur le même site, un établissement du moyen en voie d'achèvement est inspecté par la délégation ainsi qu'un autre établissement de l'enseignement de base 9 implanté sur le site POS A. Le palier du secondaire, quant à lui, sera renforcé à la prochaine rentrée par un lycée de capacité 800/200, la cité des 520-logements sera dotée d'un établissement primaire qui ouvrira ses portes pour la prochaine rentrée scolaire. A la sortie est du chef-lieu de commune, le quartier El Kahina, le chef de l'exécutif s'est rendu aux projets d'un collège et d'un établissement primaire. Le secteur de la jeunesse et des sports est programmé pour l'inspection d'une piscine semi-olympique adjacente au stade Opow, cette infrastrucure de jeunesse a connu des arrêts à cause de l'absence de financement et vient d'être relancée par l'apport d'une rallonge financière de plus de 80 millions de dinars. Une autre piscine de moindre importance communale, celle là en voie d'achèvement est inspectée par la délégation. M. Menaâ M. S. s'est rendu aussi au projet de réalisation d'un institut de formation paramédicale d'une capacité de 300 places pédagogiques et dont le taux de réalisation a atteint les 80%. Un nouvel hôtel des finances a fait l'objet de la visite de la délégation, le secteur de la santé est concerné dans cette sortie par la visite d'un centre de soins, situé dans le nord de la ville qui ouvrira très prochainement ses services à la population. Un marché de proximité destiné pour abriter les commerçants informels délocalisés dans le cadre de la campagne de l'éradication des commerces informels. Avant de clôturer cette sortie qui a touché pas moins de 35 points inscrits dans le territoire de la ville des Harakta, la délégation s'est rendue à une annexe de l'état civil et de la réglementation générale en voie de réalisation qui, une fois terminée, allègera la pression qui s'exerce sur les services actuels de l'état civil. Au niveau de la zone industrielle de la ville, la délégation a inspecté les lieux où pas moins d'une dizaine de nouveaux investisseurs dans différents créneaux se sont déja lancés dans la réalisation de leurs projets, créant ainsi un nombre important de postes de travail. Dans cette tournée qui l'a mené dans plus d'une trentaine de points, M. le wali n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour harceler certains responsables à l'origine du retard dans l'avancement des projets. A ce titre, des mesures coercitives sont mêmes prononcées contre des bureaux d'étude et de promoteurs allant de mises en demeure jusqu'aux résiliations aux exclusifs de ces derniers, pour certains projets dits de stratégie tels les établissements scolaires. Le wali a demandé aux responsables de revoir les délais et les écourter au maximum. Dans le second volet au programme, M. le wali s'est rendu avec son staff à la salle des délibérations de l'APC où il a rencontré la société civile dans un débat plutôt direct et transparent, le chef de l'exécutif a préféré entendre les intervenants et répondre systématiquement aux doléances des uns et des autres. Le wali a été sollicité principalement dans le problème de logements, la propreté de la ville, l'eau, les routes et les établissements scolaires. En réponse à toutes ces inquiétudes des citoyens, le wali a promis de prendre en charge une grande partie de ces doléances et qu'il accordera un intérêt particulier aux spécificités de la ville d'Aïn Beïda, cette ville qui a plus de 250 000 âmes.