La Journée du chahid qui coïncide avec le 18 février de chaque année, a été commémorée en présence des autorités locales (civiles et militaires) à Aïn-Séfra, la ville martyre qui a donné plus de 1 500 chouhada pour que vive l'Algérie indépendante. A l'occasion, plusieurs projets ont été inaugurés dans cette ville par le premier responsable de la wilaya, notamment un bureau de poste à la cité du 17-Octobre, une bibliothèque à la cité du 19-Mars, l'extension du CFPA Amara, ainsi que la pose de la première pierre pour la réalisation d'une inspection du commerce. De même une visite a été rendue à une veuve de chahid. Dans le sillage, les autorités ont visité une exposition-photos des anciens combattants de la révolution (chouhada et moudjahidine), alors que plusieurs moudjahidine ont été honorés. Parmi ces derniers` Hamou Abdeldjebbar et Hashas Boufeldja. Notons que la veille (17 février), une conférence-débat a été organisée conjointement par l'APC et l'association culturelle «Safia Ketou», où l'invité du jour était un grand moudjahid, en la personne de Mohamed Abdeldjebbar (Hamou chez les intimes). Cette grande figure, qui a servi la révolution depuis son jeune âge, est née en 1926 à Aïn-Séfra, fondateur et doyen des SMA (scouts), ancien détenu à Berrouaghia où il a connu Moufdi Zakaria et premier maire de la commure d'Aïn-Séfra. En un mot, son intervention était un vrai parcours dans un désert rocailleux d'un combattant qui a échappé belle à une condamnation à mort. Alors que le second moudjahid honoré, M. Hashas, a été chargé juste après l'indépendance à la caserne d'Aïn-Séfra, de donner une instruction militaire au défunt président du Mozambique Samora Moisés Machel. Vers les débuts des années 1990, sa veuve a séjourné à Aïn-Séfra et a rendu visite à ce moudjahid, qui n'a pas manqué de lui faire visiter là où son mari a laissé des traces (chambre à coucher, réfectoire, champ de tir, stade de sport etc.). Gloire à nos martyrs. B. Henine MOSTAGANEM Opération de relogement et de démolition Menée en grande pompe et suivie de très près par le wali en personne, c'est une opération qui s'inscrit en premier lieu dans le cadre du programme de l'éradication de l'habitat précaire. Se voulant également une «issue heureuse» pour la grande préoccupation du vieux bâti, elle touchera les quartiers d'El Arça, Beymouth, Tigditt, Matmar, et Cochon-ville, en sus du reste du parc de vieilles bâtisses héritées de l'ère coloniale, disséminé à travers le tissu urbain de Mostaganem. Entamée comme prévu le 11 février passé, l'opération combinée recasement-démolition destinée à transférer les locataires des habitations dégradées, voire menaçant ruine, se poursuivra jusqu'à la fin du mois courant. Au final, elle concerne les bénéficiaires en possession de décision de pré-affectation de logement, soit quelque 1 235 postulants dont la situation a été éligible à l'accès à un logement social. Dans ce contexte, et au vu de la disponibilité des constructions réceptionnées, les quartiers touchés sont Cochon-ville dont ont été délogées 37 familles, et El Arça avec 61 bénéficiaires transférés. Sont en cours de relogement, 20 familles issues de Matmar, ainsi que 119 autres locataires provenant d'autres cités de la ville. L'antique et gros quartier de Tigditt quant à lui, abrite la plus importante masse de familles à déplacer. 438 bénéficiaires dont le gite précaire est «condamné» à la démolition, seront les imminents relogés. Bien qu'en possession de leur décision de pré-affection, 74 autres familles du populeux quartier devront patienter davantage, jusqu'à l'achèvement des travaux de leur logement en cours de construction. Les heureux bénéficiaires ont commencé à prendre possession de leur nouveau logement dans plusieurs sites d'habitation aux quatre coins de l'agglomération mostaganémoise, notamment au niveau des pôles urbains de la route d'Oran et à Kharroba. Certainement plus délicats que le recasement, le rythme des «chantiers» de démolition est ralenti. A défaut d'espace de manœuvres pour les gros engins, ou en raison de certaines bâtisses en état précaire se trouvant adossées à d'autres demeures non concernées par la démolition, la contrainte est réelle, au point qu'il a fallu recourir au travail manuel au lieu des gros engins, très contraignants quand il s'agit d'opérer dans le menu détail. Tenus par le facteur temps, agents superviseurs et ouvriers chargés de l'opération restent parfois sur le site jusqu'à des heures tardives. A. B. Cinq nouvelles spécialités pour la rentrée professionnelle Pour la nouvelle rentrée qui se déroulera le 2 mars prochain, cinq nouvelles spécialités seront offertes aux nouveaux stagiaires à la recherche d'un apprentissage d'un métier et leur ouvrir un poste dans le monde du travail. Parmi les nouvelles spécialités proposées, les filières de la broderie, du béton armé, de l'installation de panneaux solaires, de la réparation des téléphones mobiles et de la maintenance des équipements de télécommunication, qui viendront élargir la gamme de l'offre de formation professionnelle. On précise également qu'il sera prévu une offre par la voie de la formation par apprentissage auprès d'artisans de 1 820 postes nouveaux dans les différentes branches souhaitées, 1 500 nouveaux postes en formation résidentielle au niveau des établissements de formation du secteur, de 510 postes en cours du soir, de 120 places en formation passerelle, de 620 postes au profit des femmes au foyer, de 300 postes pour les femmes en milieu rural, et de 125 postes au profit du milieu carcéral. Les tests de sélection et d'orientation des candidats auront lieu du 24 au 26 février prochain. Au chapitre des structures de formation de la formation existante dans la wilaya de Mostaganem, figurent un institut national spécialisé (INSFP) et 14 annexes qui sont répartis à travers une dizaine de daïras. A. B. Une fille de 15 ans tombe du 4e étage L'accident mortel est survenu le lundi 17 février en fin d'après-midi à la cité Salem à Mostaganem. La victime, une adolescente de 15 ans, a fait une chute du 4e étage après avoir enjambé un escabeau pour installer un rideau. Plusieurs témoignages concordants indiquent que l'adolescente aurait tenté de s'accrocher au pan de la fenêtre mais ses forces l'ont abandonnée et elle a basculé dans le vide d'une hauteur d'une vingtaine de mètres. Elle a rendu l'âme quelques minutes après sa chute. Des témoins qui ont assisté à ce drame ont tenté de la secourir en lui prodiguant les premiers soins jusqu'à l'arrivée du SAMU. A la suite de ce drame, l'émotion était vive dans cette cité et un peu partout on parlait de cet accident surtout lorsqu'on a un enfant du même âge de la victime, on peut se mettre à la place de ses parents et on imagine leur terrible souffrance. Une enquête a été ouverte par la police et le parquet devra décider de la suite à donner à cette affaire. A. B. Relizane Les cimetières à l'abandon «Même les morts ne sont pas respectés. Où sont les services communaux chargés de l'entretien des cimetières ?». Cette phrase lourde de signification, a été prononcée par l'un des visiteurs venu se recueillir sur les tombes de sa famille. Complètement ensevelies sous les herbes et piétinées par des troupeaux de moutons et de vaches le cimetière des martyrs de Sidi Kadar, est réputé pourtant pour être le cimetière le plus gardé et le mieux entretenu. Mais force est de constater que deux pans de la façade du mur de protection ont été endommagés, laissant ainsi libre le passage à toutes bêtes et autres intrus. Des citoyens ont également ajouté que ces lieux sont même fréquentés par des alcooliques et des couples. Les mêmes images désolantes se répètent au cimetière de Sidi Abdelhadi implanté à quelques centaines de mètres du cimetière de Kedadra. Là aussi, des citoyens habitant les environs parlent de bergers qui ramènent leurs troupeaux dans le cimetière. On s'interroge alors par où passent ces bêtes alors que les lieux sont clôturés. Au cimetière de Blaid, le plus vieux de la ville, un mur démoli par un engin n'a pas encore été reconstruit. Pis encore, ce lieu est devenu un dépotoir avec toutes sortes de rejets ménagers et bouteilles d'alcool jetés par des mains insouciantes et inconscientes. A. Rahmane Tiaret Arrêté pour réparation et détention illégale d'armes à feu Agissant sur informations relatives à l'exercice d'activités illégales, la Brigade de recherche et d'investigation relevant de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret a réussi à arrêter mardi dernier un homme âgé de 64 ans répondant aux initiales de B. A., pour réparation, sans autorisation, d'armes à feu dans son domicile. Munis d'un mandat de perquisition, les enquêteurs ont inspecté les lieux où ils ont découvert un lot de 180 capsules dont 74 inutilisées, 374 balles de calibres 12 et 16 mm, 4 fusils de chasse sans papiers dont les propriétaites résident dans la wilaya de Laghouat, une quantité de poudre noire ainsi que des outils utilisés dans l'entretien des fusils. Présenté, hier, devant le procureur de la République pour répondre des chefs d'inculpation qui lui sont reprochés, le mis en cause a bénéficié d'une citation directe. Ecroué pour outrage à un policier Un homme âgé de 31 ans a été arrêté hier par les policiers de la Sûreté urbaine de Dahmouni, dans la wilaya de Tiaret, pour outrage à un policier en service. Ce dernier qui assurait la circulation avait établi un procès-verbal à l'encontre d'un automobiliste pour stationnement interdit. Celui-ci et après s'être acquitté de l'amende n'a pas trouvé mieux que de s'adresser au policier à même de lui cracher dessus publiquement. A l'issue de sa comparution devant le procureur, le contrevenant a été placé sous mandat de dépôt.