C'est devant un parterre d'investisseurs porteurs de projets dans l'hôtellerie et autres stations de thalassothérapie que le wali s'est voulu rassurant quant à sa nouvelle démarche faite de transparence, de pragmatisme, de communications tous azimuts et surtout de célérité dans le traitement des dossiers déposés, et ce, lors d'une réunion au niveau de la salle de l'APW, tenue vendredi matin. «Je suis prêt à vous accompagner jusqu'au démarrage de vos projets. Je m'investis totalement dans cette entreprise que je compte mener à terme. L'Etat procédera à la viabilisation de la ZET (zone d'expansion touristique) d'El Battah et tous les dossiers de projets finalisés, après arbitrage, seront lancés au cours de l'été prochain. Nous comptons aménager par ailleurs 10 forêts récréatives et ouvrir les lacs au public. La wilaya dispose actuellement de 3 000 lits alors qu'elle devrait en avoir 20 000. El Tarf est une wilaya exceptionnelle de par ses atouts et potentialités naturels. En ce sens, nous nous attelons à mettre en place un tourisme écologique. Une expérience qui sera la première au niveau national», a indiqué avec assurance le wali, Mohamed Lebka. Pour rappel, la ZET d'El Battah, qui relève du domaine d'Etat privé, s'étend sur 17 hectares et est composée de 24 lots dont 7 sont actuellement vides et 17 lots occupés mais dont les travaux de réalisations des infrastructures hôtelières, par les bénéficiaires, n'ont pas encore été lancés et pour cause, le nouveau cahier des charges qui vient d'être mis en œuvre respectant la loi sur le littoral et les dispositions sur le tourisme écologique impose une autre démarche de construction avec, particulièrement, l'introduction du bois dans l'érection de chalets à titre d'exemple. Interrogé, le directeur du tourisme signalera qu'actuellement, ce sont 60 dossiers qui sont en cours de traitement au niveau de la direction. Reste que l'administration se doit de prendre toutes les précautions nécessaires pour séparer le bon grain de l'ivraie parmi les investisseurs dans le dessein de préserver le foncier de l'Etat. Daoud Allam Didouche-Mourad (Constantine) L'énigme des empreintes des sabots du cheval de Sidi Abdallah A Didouche-Mourad, et c'est bien connu depuis des lustres par tous les anciens de cette localité, une énigme reste inexpliquée depuis des siècles, en l'occurrence, cette série de cavités en forme de sabots d'équidé, connues localement sous le nom d'empreintes des sabots du cheval de Sayed Abdallah. Ces empreintes sont situées sur le sentier qui gravit la paroi sud du ravin, sur une suite de bloc plat en calcaire blanchâtre, sur la falaise qui prédomine l'agglomération, côté sud/est, à proximité de Sidi Arab et Kber Erroumia (Le tombeau de la Chrétienne) ! D'après le bulletin de la Société préhistorique française (volume 15 - numéro 4 -p. 226 – 229- Année 1918), c'est le capitaine Jacquot, contrôleur, à l'époque, de la main-d'œuvre agricole à Constantine et juge honoraire mobilisé en Algérie, qui avait signalé cette découverte la jugeant intéressante dans la mesure où c'est la première fois, pour l'Algérie, qu'on parle de pareilles figures, sous formes de «sabots d'équidé, que les indigènes disent être les empreintes du cheval de Sayed Abdallah». Superbes sabots au nombre de 7, parfaitement dessinés, circulaires devant et ouverts derrière, dirigés Nord/Ouest et Sud/Est. Les intervalles qui séparent les cavités les unes des autres sont forts irréguliers, variant de 10 à 60 cm et même plus entre la 6e et la 7e empreinte. Le capitaine français dans son rapport, estime que les orientations Nord/Sud et Est/Ouest ne permettent pas d'attribuer ces empreintes à une même bête, fût-elle légendaire, pas plus d'ailleurs que leurs dimensions variables. Des empreintes analogues mais mieux apparentes encore, se trouvent quelque part dans les parages, elles montreraient les dessins de six clous, trois de chaque côté, toujours selon le récit de cet officier français. Marcel Baudouin, spécialiste en préhistoire, soutient ceci, après avoir examiné ce rapport : «Je n'ai pas besoin d'ajouter que je crois à de véritable sculptures sur rochers, de l'époque néolithique, comparables à celle du Pas du Roi, à Saint-Juste-Luzac, pour d'innombrables raisons, impossibles à exposer ici.» A qui appartiennent donc ces empreintes, à quelle époque remontent-elles et d'où et quand est sortie cette légende de Sayed Abdallah ? Peut-on les répertorier et faire en sorte de les préserver contre cette avancée effrénée de carrières, qui risquent de tout balayer sur leur chemin ? D'abord, cela représente-t-il un quelconque souci ou curiosité de la part d'un responsable, association ou organisme public, surtout qu'on se prépare à un évènement grandiose, en l'occurrence, Constantine, capitale de la culture arabe ? A. M'haïmoud Guelma Cinq blessés dans un accident de la route à Hammam Debagh Un accident de la route s'est produit sur la RN 20 reliant Guelma et Constantine, dimanche vers trois heures du matin. Cinq personnes ont été grièvement blessées, selon les secours de la Protection civile, intervenus sur place. L'accident dont les circonstances exactes sont encore à déterminer, est survenu sur le pont de Medjez-Amar, dans la daïra de Aïn Hessaïnia, à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Il est dû à un choc frontal entre deux véhicules touristiques qui roulaient en sens inverse. Les victimes qui sont âgées de 31 à 51 ans, ont été prises en charge sur les lieux de l'accident par les secouristes, avant d'être évacuées vers le service des urgences de l'EPSP de Hammam Debagh, a indiqué la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. N. Guergour NOUVELLES DE JIJEL TAHER La circulation routière étouffe la ville La circulation routière dans les villes de Jijel et de Taher est devenue un véritable casse-tête ces deux dernières années. En effet, les automobilistes souffrent le martyre en raison des bouchons qui sont de plus en plus fréquents, notamment durant les heures de pointe, surtout au niveau de la ville coloniale dont le réseau routier a du mal à répondre à la croissance du parc automobile. Certains attribuent ces embouteillages qui provoquent parfois des altercations entre certains usagers de la route à un certain nombre de facteurs dont, entre autres, la démocratisation de la voiture suite aux rappels de l'augmentation des salaires initiée par les pouvoirs publics il ya deux ans, ainsi que la saturation du réseau routier d'une ville conçue pour une population de 20 000 habitants alors qu'elle en compte actuellement plus de 100 mille âmes. Il y a aussi le retard des travaux de réalisation des trémies prévues au niveau de la ville de Jijel. Il convient de souligner que les automobilistes font face à un sérieux problème de stationnement qui se pose avec acuité, faute de parkings à étages susceptibles de régler ce problème au chef-lieu de wilaya. Certains proposent la réalisation de parkings à étages au niveau du site de l'ancienne église et au niveau de l'ex-Galeries algériennes, situées sur les hauteurs de la ville de Jijel. Bouhali Mohamed-Cherif Chekfa 8 cas d'hépatite virale de type A Selon des sources concordantes, huit cas d'hépatite virale de type A ont été déclarés ces derniers jours dans la commune de Chekfa, dans la wilaya de Jijel. En effet, le bureau d'hygiène communal et le service de prévention de la santé ont déclenché une enquête épidémiologique pour déterminer l'origine de cette épidémie qui a provoqué une certaine panique parmi la population de cette daïra. Pour éviter une éventuelle propagation de cette épidémie, les services communaux ont procédé à la coupure de l'alimentation en eau potable en attendant les résultats de l'enquête épidémiologique. Selon certaines indiscrétions, l'eau potable serait bel et bien de bonne qualité. On apprend par ailleurs que les services de la Direction de la santé et de la population de la wilaya ont fait état de 25 cas d'hépatite virale de type A depuis le mois de janvier dernier. B. M. C. Des citoyens en colère ferment la mairie de Beni Hebibi Des habitants des localités de la commune de Djemaâ-Beni-Hebibi, située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya, ont fermé hier matin la mairie en signe de protestation contre la dégradation de leur cadre de vie. En effet, selon l'un des animateurs de cette protestation, des habitants de certaines localités dont Teyenaâ, Tessibiline, Achematou et Ouled Mancer s'insurgent contre l'état impraticable du chemin de wilaya 135 D, reliant leur commune à celle de Bordj Thar. Selon des habitants de ces localités, cette route se trouve dans un état chaotique.