Depuis le départ pour des raisons sécuritaires de la mission médicale chinoise qui honorait l'hôpital de 240 lits d'Aïn-Sefra, dans toutes les spécialités confondues, les efforts pour combler le déficit en matière de spécialistes sont restés vains. Et c'est ainsi que cet établissement hospitalier qui demeure pour ne pas dire «un cerveau sans âme» reste lamentablement dépourvu de spécialistes dans la gynécologie, l'orthopédie, la pédiatrie, la chirurgie générale et infantile, la néphrologie, la radiologie, l'ORL..., alors que la majorité des malades est transférée pour de simples soins vers Méchéria, Tlemcen ou Oran. «... Pour un accouchement compliqué, pour un traumatisme, ou autres, nos patients sont toujours orientés vers d'autres cieux...», dira un responsable de l'EPH. De ce fait, une nouvelle tentative, et un nouvel appel viennent d'être adressés au nouveau ministre de la Santé, pour finaliser la construction de cet hôpital régional, à l'effet, de le doter d'une mission médicale étrangère, qui puisse prendre en charge localement les malades des régions limitrophes, ainsi leurs souffrances seront atténuées, Béni-Ounif, Labiodh, Sidi-Cheikh, Boussemghoun, etc. Comment les activités d'un hôpital de 240 lits, réalisé dans une région par un plan spécial dans les années 1970, et qui a vu le jour en 1986, sont très limitées, alors qu'il dispose de tous les atouts, et de tous les moyens matériels. Il dispose d'un laboratoire d'analyses médicales, de plusieurs services : hémodialyse, épidémiologie, transfusion sanguine, radio scanner, ainsi que 4 blocs opératoires pour des interventions, de la médecine légiste, ainsi que d'un matériel sophistiqué les structures, et les moyens humains : personnel paramédical, infirmiers, médecins-généralistes, personnel d'encadrement, qui, lesquels parfois sont dépassés par les graves maladies, essayent avec les moyens de bord de sauver ce qu'ils peuvent. Notons enfin, que M. Ahmed Amara, a été installé dernièrement dans ses nouvelles fonctions pour assurer la direction de l'EPH (Etablissement hospitalier d'Aïn-Séfra). Ce dernier qui aura du pain sur la planche doit en tous cas répondre à l'urgence et aux préoccupations de la population, car il y a une nécessité absolue : la prise en charge des malades. B. Henine TLEMCEN Béni Mester, une commune qui revient de loin Cette petite commune, située dans la vallée de Oued Zitoun, semble revivre et ce, après des années d'isolement et les années sanglantes où plusieurs groupes terroristes sévissaient dans la région. Aujourd'hui, les nouveaux élus se disent pleinement engagés pour satisfaire les besoins de la population et surtout les jeunes. Le président de l'APC, élu du PT, dispose d'une majorité confortable pour pouvoir mener à bien sa mission. Des élus nous font part d'un ambitieux programme qui touchera l'ensemble des quartiers de la commune et des douars isolés. Le programme PCD cible l'urbanisation des routes principales des quartiers, la réalisation d'une grande salle de soins, l'aménagement urbain, un club des jeunes et des antennes communales pour rapprocher le citoyen de l'administration. Concernant l'habitat, un programme de 100 logements est en cours de réalisation. Il faut surtout noter la relance d'un projet abandonné depuis 2005, il s'agit de la construction d'une bibliothèque semi-urbaine. Les villages de Zelboun, Dar Ben Hedi Aïn -Douz, El Haoud sont tous concernés par ce plan de relance communal. Cependant, le problème du foncier reste à résoudre. Le maire de Béni Mester nous cite un cas précis : deux hectares appartenant à l'Etat ont été sauvés de justesse par l'APC. Cette assiette, selon le maire, était convoitée par deux privés qui voulaient réaliser un projet de lotissements. A noter que certaines communes du monde rural sont bien en avance sur celles du tissu urbain. Béni Mester est en train de changer, mais il faut aussi impliquer la population dans cet effort. M. Zenasni MOSTAGANEM Quatre lycéens surpris avec des armes Des couteaux à grosse lame, des aérosols de gaz lacrymogène, des chaînes en fer, c'est ce qu'ont découvert les policiers de la Sûreté de daïra d'Aïn Tedeles dans les sacs de 4 jeunes lycéens interpellés dans un bus de transport scolaire. Il était 7 h 45 en ce jeudi 3 octobre lorsqu'un conducteur de bus, attiré par l'utilisation d'une bombe lacrymogène par un des élèves des établissements scolaires, avait prévenu aussitôt la police. Les éléments de la Sûreté, intervenus rapidement, ont appréhendé à l'intérieur du bus, 4 lycéens âgés de 16 à 19 ans et en classe de 1re et 3e année secondaire. Pendant leur garde à vue, les jeunes mis en cause ont déclaré détenir ces objets pour leur auto-défense contre des bandes rivales. Après avoir été présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal d'Aïn Tedeles, les quatre adolescents ont bénéficié de la citation directe pour se présenter le jour de l'audience. A. B. OULED ALI (SIDI BEL-ABBÈS) Des manifestants coupent l'autoroute Est-Ouest et la RN 13 Dans la journée de dimanche dernier, des centaines d'habitants de la localité de Ouled Ali dans la daïra de Aïn El Berd, wilaya de Sidi Bel-Abbès, ont mené un mouvement de protestation pour faire aboutir des revendications afin d'améliorer leurs conditions de vie qu'ils qualifient de difficiles. En effet, dès la matinée, des centaines de manifestants se sont regroupés avant d'aller couper l'autoroute Est-Ouest et la RN 13 reliant Sidi Bel-Abbès à Oran obligeant les usagers à rebrousser chemin. Les protestataires voulaient décrier leurs conditions de vie difficiles, notamment l'état des routes de leur localité, qui sont bien dégradées, le manque de CEM obligeant leurs enfants à se rendre dans les localités voisines alors que le choix des terrains pour leur réalisation a été fait et leurs assiettes retenues en 2000 sans que ces projets ne voient encore le jour. Les contestataires évoquent aussi leurs conditions sanitaires et l'existence d'une seule salle de soins pour toute la population. Ces derniers exigent la réalisation d'une polyclinique, qui, elle seule, pourra répondre à leur demande en matière de santé. Ils exigent aussi des logements sociaux et surtout de l'emploi pour les chômeurs dont le nombre ne fait qu'augmenter. Et pour clore leur plateforme de revendications, ils dénoncent le manque d'éclairage public. Les manifestants qui ne décoléraient pas et qui ont décrié leur mal-être sur les ondes de la radio locale pour alerter les responsables en attendant une réaction, semblaient déterminés à paralyser le trafic routier de l'autoroute et de la RN 13 et ont exigé la présence du wali. A. M. Une tentative d'enlèvement d'une adolescente, déjouée par la police A la fin de la semaine dernière, une tentative d'enlèvement d'une adolescente, âgée de 17 ans, a été déjouée grâce au numéro vert mis à la disposition des citoyens, dans la localité de Sidi Ali Boussidi. Selon nos sources, la jeune fille se rendait à l'atelier de confection de gâteaux où elle travaillait. Il était encore tôt et les rues presque désertes, lorsqu'elle a été abordée par trois jeunes hommes à bord d'un véhicule léger, qui ont tenté de l'enlever. Grâce à la vigilance d'un passant qui, voyant la victime se débattre et crier, alors qu'ils tentaient de la faire monter dans leur véhicule, a appelé le numéro vert de la police qui est intervenue rapidement. Deux des jeunes ont été arrêtés, le troisième est parvenu à prendre la fuite. Il convient de souligner que le véhicule utilisé pour cette tentative d'enlèvement a été loué auprès d'une agence de location de voitures. A. M. Arrêté ivre et sans permis de conduire, il donne une fausse identité Agissant sur la base d'informations, la police de Sfisef est parvenue à intercepter, au niveau d'un contrôle de barrage à la sortie de la ville, un conducteur au volant d'un véhicule léger, ivre et sans permis de conduite. Sommé de se présenter, le mis en cause déclinera une fausse identité. Celui-ci, âgé de 38 ans a été arrêté et écroué par le procureur de la République de Sfisef dans la journée de samedi dernier.