Plus de 2 200 élèves handicapés suivent normalement leurs études dans les différents établissements scolaires de la wilaya, tous paliers confondus. Au primaire, la Direction de l'éducation recense 689 élèves invalides,1 364 collégiens et 164 lycéens.Il est à signaler que le nombre des élèves mal voyants et aveugles sont à la tête de cette catégorie de handicapés avec 1 376 élèves aveugles, suivis de 249 élèves éprouvant un problème relatif à l'ouie, soient des élèves mal-entendants ou sourds complètement. La wilaya de M'sila dispose, désormais, de deux écoles spécialisées pour enfants handicapés, surtout les sourds-muets et les non-voyants, ces deux écoles qui sont sous la houlette de la Direction de l'action sociale (DAS) comptent 82 élèves sourds-muets inscrits en classe de première année primaire et 87 autres répartis dans les différents niveaux des deux paliers du primaire et du moyen. Malheureusement, ces deux établissements scolaires pour enfants infirmes éprouvent de flagrants manques d'enseignants spécialisés et pour pallier ce problème, ces deux écoles font appel à des enseignants inscrits dans le cadre du pré-emploi et à des enseignants bénévoles exerçant dans le secteur de l'éducation nationale, tel est le cas de M. Badji Youcef, un professeur de français au collège, qui travaille pour la quatrième année consécutive avec des élèves sourds-muets. Cet enseignant a fait beaucoup d'efforts en vue d'être à la hauteur et accomplir sa tâche qu'il a façonnée durant 4 ans d'exercice avec cette catégorie de handicapés. M. Y. Badji reconnaît qu'il a beaucoup appris de ses élèves surtout la langue des signes. Outre, il faut le dire, que ce professeur travaille dans un CEM, situé à la commune de Zerarga, distante de 35 km du chef-lieu et pour se rendre à son travail près des élèves invalides, il fait ce trajet quotidiennement devant son refus d'être rémunéré pour ses efforts déployés, apprend-on de l'économe de cette école. La journée du handicapé a connu plusieurs activités comme à l'accoutumée. Ces responsables ne se manifestent qu'à chaque circonstance où des cadeaux ont été distribués à ces élèves après avoir participé à un marathon organisé dans la ville de M'sila le jeudi passé, une exposition des différentes activités de cette catégorie sociale et assister à une conférence présentée à l'Université Mohamed-Boudiaf de M'sila et à la fin de ces festivités les enfants sourd-muets ont présenté une pièce théâtrale traitant le problème des parents placés par leur progéniture dans les maisons de repos. A. Laïdi Un chantier installé illégalement sur la conduite de Taksebt et une grosse conduite de gaz Une catastrophe annoncée Une grande catastrophe se profile à l'horizon dans l'indifférence, voire l'irresponsabilité générale. Cela se passe au quartier de Foais, dans la périphérie de la ville de Boumerdès, à moins de 500 mètres du siège de la wilaya, de la daïra, de la Direction de l'hydraulique, de la direction régionale de la Sonelgaz et non loin du siège de l'APC de Boumerdès. Et pour cause, un engin de travaux publics creuse, depuis plusieurs jours, sur une superficie de plusieurs centaines de mètres et sur une profondeur d'environ 2 mètres dans un couloir de servitude. Et que passe dans ce couloir de servitude ? La conduite d'eau d'un diamètre de 2 mètres qui vient du barrage de Taksebt (Tizi-Ouzou) pour alimenter la wilaya de Boumerdès et la capitale. Juste à côté de cette conduite d'eau, il y a également une grosse conduite de gaz qui est mise sous terre. Elle arrive aussi jusqu'à Alger pour alimenter des foyers algérois. C'est à la suite d'appels de citoyens de la localité que nous nous sommes rendus sur place pour faire notre constat. Concernés, en premier lieu, par le problème des constructions illicites, si c'est une construction illicite, nous avons pris contact avec Si Larbi Sid-Ali, le maire de Boumerdès et l'un de ses adjoints, Ouzerdine Embarek en l'occurrence. Ce dernier nous a dit plus tard que les services techniques communaux sont sortis sur le terrain et ce après notre appel, sans trouver personne sur ce chantier. «Nous allons sortir une autre fois pour rechercher le nom de la personne concernée afin de la mettre en demeure pour qu'elle cesse immédiatement les travaux», dira-t-il Selon ce que nous ont dit les citoyens qui nous ont appelés, des terrains expropriés dans le cadre de la mise en chantier de ces deux conduites, ont été revendus illégalement. Malheureusement la commune, bien placée pour confirmer ou infirmer ces graves accusations, n'a pas, plusieurs jours après le démarrage de ces travaux, toutes les informations. Abachi L. BOU ISMAïL (TIPASA) Un dément mutile et assassine atrocement sa mère La ville de Bou Ismaïl s'est réveillée, avant-hier, dans l'horreur en apprenant avec stupéfaction, la mort atroce et horrible d'une sexagénaire, demeurant dans la proximité urbaine de la ville. Une source locale affirme que le voisinage de la dame, inquiet de constater l'absence de leur voisine, habituée à leur ramener chaque matin du pain chaud auprès du boulanger du quartier et les réveiller, se sont décidés à entrer dans son appartement pour constater les causes de l'absence. L'étonnement et la surprise étaient rasants, quant l'une des voisines, en entrant dans l'appartement, vit le corps sans vie, affalé à même le sol dans une mare de sang. La Protection civile alertée ne put que constater le décès de la sexagénaire, dénommée S. A., dont le corps a été criblé de coups de couteau et la tête fracassée à l'aide d'un objet lourd et contondant. Les services de sécurité alertés ont immédiatement mené leur enquête qui a abouti à l'arrestation de l'auteur du crime immonde. Le criminel, dénommé B. GH., n'était que le propre fils de la victime. Selon notre source, le criminel qui souffre de troubles psychiques n'avait manifesté aucun étonnement ni résistance lors de son arrestation, sachant qu'il se trouvait dans un état second. La victime très admirée pour son caractère affable et son amabilité, fut pleurée par le voisinage, qui s'insurge contre le fait que de tels malades soient laissés en toute liberté. Houari Larbi Tizi-Ouzou Sit-in des «pré-emploi» Usés par les promesses sans lendemain que beaucoup d'entre eux ont reçues, ou carrément par les fins de non-recevoir pour les moins chanceux, plusieurs dizaines de travailleurs du pré-emploi ont répondu, dans la matinée d'hier, à l'appel lancé la semaine dernière pour un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Beaucoup parmi eux étaient là tout en sachant, la mort dans l'âme, que leur revendication n'est pas près d'aboutir, alors que d'autres exhortaient leurs camarades d'infortune à ne pas lâcher prise parce que, comme l'expliquera un informaticien, c'est le moment où jamais de maintenir la pression parce que «la période pré-électorale, c'est le moment propice pour matérialiser nos revendications». Et à d'autres parmi les protestataires de rappeler la promesse de Sellal et du ministre concerné de régulariser toutes les situations des milliers de ces «intermittents» que l'on retrouve un peu à tarvers tous les secteurs d'activité où ils abattent un travail de véritables permanents en contrepartie d'indemnités de misère. Hier, ils ne comptaient pas voir leurs doléances tomber dans les bonnes oreilles, mais ils se sont promis de se faire entendre aussi longtemps qu'ils le pourront puisqu'ils n'ont plus rien à perdre. M. Azedine MEDEA Assassinat d'un septuagénaire La police de la ville de Médéa a rendu public récemment un communiqué faisant état de la découverte d'un corps sans vie d'une personne âgée de 76 ans, à l'intérieur d'un appartement situé au cœur de la ville de Médéa. Selon ces sources, ce fut dans la matinée de samedi dernier que la découverte macabre a eu lieu. Le communiqué de la police de Médéa a conclu à un assassinat d'une personne âgée de 76 ans répondant aux initiales de B. M., et résidant au cœur de la ville de Médéa, au niveau de la cité Ali Kateb, près de la station d'essence sise au lieudit Al Zach. Le communiqué précise en outre que ni les causes, ni les circonstances de ce crime ne sont connues, mais que la police judiciaire de Médéa dispose de pistes permettant d'identifier les auteurs du meurtre.