Des sources locales de Hatatba, ville située à 10 kilomètres à l'Est de Tipasa, ont rapporté des faits qui se sont déroulés récemment et qui avaient mis en émoi la paisible bourgade de Halloula Sahilia, sise à l'Est de Tipasa, dans la périphérie de Hatatba. Selon ces sources, il s'agit d'agressions et de viols commis par deux individus, l'un résidant à Kandouri, agglomération située à 3 kilomètres de Hatatba et le second, le dénommé A. B. âgé de 30 ans, propriétaire d'une cafétéria et d'une pizzeria, résidant quant à lui dans le village de Halloula Sahilia. Les parents de la jeune victime de cette agression et de ces violences, ont porté plainte contre l'un des deux agresseurs désigné par la victime, le dénommé A. B., qui aurait agressé, violenté et abusé de leur enfant après qu'il l'eut attiré dans un lieu isolé et qu'il lui eut promis monts et merveilles. Toujours selon notre source, la seconde personne qui accompagnait l'agresseur, le dénommé A.B., qui accompagnait la jeune fille, aurait avoué et révélé que, le long de la route de wilaya, reliant Hatatba à Aïn Tagouraït, l'agresseur aurait poussé sa victime à l'intérieur de la forêt dense et boisée avant d'abuser d'elle. Selon d'autres témoins, c'est sur ce trajet, mal famé et non sécurisé, traversant l'agglomération de Kandouri, malheureusement emprunté par des collégiens et des lycéens, avec des risques inouïs, que les délinquants auraient violenté la jeune fille. Notre source a précisé que ce tronçon est un véritable repaire de brigands et de désœuvrés qui se livrent à des tas de méfaits en affirmant, par ailleurs que la récente condamnation des agresseurs à trois années de prison ferme, par le tribunal de Tipasa, a été accueillie avec soulagement et a permis à la localité de sentir plus de sécurité, à l'instar des dérives connues par ce village en 2013. Larbi Houari MEDEA Démantèlement d'un réseau de voleurs de voitures La police de Médéa a rendu public récemment, un communiqué faisant état du démantèlement d'un réseau national de vol de voitures. Selon ce communiqué, cette bande opérait dans les wilayas de Médéa, Oran, Biskra, Batna et Alger, et ciblait principalement les agences de location de voitures. La méthode du vol était simple. Une équipe cible et surveille les véhicules potentiels à voler. Une autre équipe administrative préparait de faux documents du véhicule et une fausse identité pour la personne qui convoyait le véhicule volé vers une autre wilaya. Si le véhicule volé ne pouvait pas être écoulé, une équipe de «désosseurs» est chargée de procéder au démontage du véhicule en pièces détachées qu'elle destinait à la revente. Le réseau de bandits provenait de plusieurs wilayas et activait à l'aise , jusqu'au jour où la brigade de recherche et d'investigation de la police de Médéa fut saisie d'une plainte concernant le vol d'un véhicule au niveau d'une agence de location de véhicules à Médéa. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, il est précisé que c'est au moment de la déclaration du vol que les policiers ont lancé les recherches et les investigations. Une surprise de taille attendait les policiers de Médéa, car le vol était généralisé à plusieurs wilayas. Un signalement des véhicules volés et le nom des locataires, ont été transmis au niveau de toutes les polices du pays. Onze personnes suspectes furent identifiées dont deux sont en état de fuite. Les suites de l'enquête ont permis de récupérer plusieurs véhicules volés et de les restituer à leurs propriétaires. Tandis que la bande des brigands en fuite a été signalée au niveau des wilayas concernées. L. H. BLIDA Un dealer arrêté à Oued-El-Alleug Après plusieurs mois de cavale, le principal distributeur de kif traité dans la commune de Oued-El-Alleug, à 10 kilomètres au nord de Blida, est finalement tombé. Activement recherché par la police, surtout qu'il ne passait jamais ses nuits à la maison, il a fallu aux enquêteurs l'adoption d'une stratégie pour le faire tomber dans leurs filets. Et c'est ce qui a été fait puisqu'il a été arrêté en flagrant délit de vente de kif dans une cité à Oued-El-Alleug. Fouillé, les policiers trouveront en sa possession 1,3 kg de résine de cannabis ainsi qu'une somme d'argent de presque 12 millions de centimes. Sa maison perquisitionnée, les enquêteurs découvriront trois épées et d'autres armes blanches qu'il utilisait pour imposer son dictat. Présenté hier devant le procureur de la République près le tribunal d'El Affroun, le mis en cause a été écroué. M. B. Tizi-Ouzou Le Contrat de travail aidé (CTA) pour booster l'emploi Est-ce le début de l'éclaircie ? Si l'on doit se fier à l'Agence nationale de l'emploi à Tizi-Ouzou, qui fêtait à sa manière le 1er Mai en organisant des portes ouvertes à l'attention du grand public et des employeurs, les chiffres du premier trimestre de cette année et des tout derniers exercices, il est à croire que tout incite à l'optimisme quant à voir l'emploi totalement boosté, et ce, au regard de ce qu'induit comme engouement la formule du Contrat de travail aidé. Tout n'est pas rose comme l'ont indiqué des employeurs qui se plaignent surtout des lenteurs dans le versement mensuel de la contribution financière de l'Etat, mais force est de constater que les nouveaux arrivés sur le marché du travail trouvent pleinement leur compte à travers ce dispositif. A la fin du mois de mars dernier, ce sont en effet pas loin de 700 bénéficiaires du CTA qui ont été employés dans des entreprises à travers la wilaya de Tizi-Ouzou. Il faut savoir que cette formule dite du Contrat de travail aidé, est destinée à de jeunes travailleurs ayant déjà «consommé» leur premier contrat d'embauche grâce au concours de l'Anem, et projettent de poursuivre leur carrière dans la même entreprise. A la fin du premier trimestre de l'année en cours donc, ce sont 20% de l'objectif assigné à l'Anem locale qui ont été atteints. Ceci sans parler des 2 495 placements classiques réussis jusque-là sur les 10 000 projetés sur l'année par l'agence dont le premier responsable, M. Kheloui, n'a pas manqué de reconnaître à l'occasion la difficulté de satisfaire la demande de nombreuses entreprises, notamment du secteur du bâtiment et des travaux publics, en raison du déficit dans certains métiers. Selon le directeur de l'agence tizi-ouzienne de l'Anem, tout est également mis en œuvre pour la réussite de l'autre formule qu'est le CFI, le Contrat de formation – insertion –, un dispositif qui permet l'insertion immédiate dans une entreprise après une formation destinée aux sans-emploi ne jouissant d'aucune qualification. Des formules qui, doit-on le souligner, ont suscité un réel engouement si l'on en juge par l'affluence sur les stands de l'Anem établis dans le hall d'exposition de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. M. Azedine Célébration du 1er Mai à l'Office National de l'Assainissement Les agents d'exploitation à l'honneur L'Office national de l'assainissement a célébré la Journée internationale des travailleurs, coïncidant avec le 1er mai de chaque année, en décernant des diplômes honorifiques aux meilleurs agents d'exploitation, édition 2013. La fonction agent d'exploitation a été ainsi honorée à travers ses agents. 47 agents d'exploitation ont été nominés, à cet effet, par des commissions spéciales. En présence d'un membre de leur famille, ces agents d'exploitation ont été honorés lors d'une cérémonie organisée mercredi dernier, au niveau de la Direction générale de l'ONA. Conscient de l'importance des agents d'exploitation, qui représentent plus de 60% des effectifs de l'ONA, Karim Hasni, DG de l'office a, en marge de la cérémonie, mis l'accent sur le rôle déterminant de ces travailleurs qui assurent un bon service public aux citoyens. Créé en 2001, l'Office national de l'assainissement ONA, établissement public national à caractère industriel et commercial, œuvre à assurer le service public de l'assainissement. Sur son périmètre d'intervention, l'Office parvient à satisfaire, au moyen des installations de transport et d'épuration, l'acheminement des rejets des eaux usées d'une population de près de dix-neuf millions d'habitants.