Après avoir épuisé tous les recours possibles et permis par la loi, nous sommes contraints de vous adresser un dernier cri de détresse pour le règlement d'un litige qui perdure depuis pas moins de treize longues années, alors que sa résolution se trouve dans la simple et stricte application de la loi, à savoir le renoncement de la Wilaya d'Alger d'empiéter sur notre propriété et rétablir les citoyens que nous sommes dans leurs droits. Légitimes propriétaires de notre terrain sur le site dit les Grands-Vents, commune d'Ouled Fayet, et mitoyen du Parc Dounia, notre terrain n'a cessé d'aiguiser les convoitises. Une première fois, par le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, qui a raisonnablement fini par nous restituer notre terrain par la délivrance d'une main levée, ayant constaté que cette parcelle n'entrait pas dans le projet de réalisation du Parc Dounia. Dans un deuxième temps, et sans aucune autorisation de notre part, ni même une information préalable, ce fut au tour de la Direction de la jeunesse et des sports de la Wilaya d'Alger d'entamer la réalisation d'un complexe sportif sur notre terrain. Nos innombrables démarches et correspondances, tout au long de ces longues années, aux diverses instances et autorités concernées et censées nous rétablir dans nos droits se sont avérées totalement vaines. - Plusieurs demandes d'audience au Wali d'Alger sont restées sans réponses, dont celle du 17 février 2011 ; - Un courrier avec un dossier joint comprenant toutes les pièces justificatives au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales en date du 19 octobre 2010, est également resté sans réponse ; - Un courrier adressé à Monsieur le Président de la République et déposé à son Bureau d'Ordre en date du 2 février 2010, avec dossier complet, est également resté lettre morte. Nombreux d'entre nous ceux qui, dans l'espoir de réaliser enfin leurs propres maisons, ont été contraints de vendre leurs logements et se mettre en location rien que pour l'acquisition de ce terrain. D'autres sont même décédés, entre-temps, avant même de voir ce problème résolu. Pendant que de notre côté, nous restons confiants en la justice de notre pays, et attendons les résolutions du Conseil d'Etat qui sont en cours, la Wilaya fait fi de la situation et récidive en poursuivant les travaux confiés à une entreprise privée sur notre terrain. Alors que nous sommes des fonctionnaires censés être sur nos lieux de travail, on se trouve otages de la Wilaya d'Alger qui nous oblige à nous relayer pour «monter la garde» et empêcher la reprise des travaux. Connaissant votre sens de la justice et le respect des droits des citoyens, vous restez désormais notre dernier espoir. Dans l'attente de voir notre calvaire enfin terminé, nous comptons sur votre haute bienveillance, Monsieur le Président de la République, de veiller au rétablissement de la justice et des citoyens que nous sommes. Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l'expression de notre considération distinguée et de notre profond respect. Les membres de la coopérative