Au moment où tout le monde a les yeux braqués sur le problème de logement, il y a en effet de quoi s'inquiéter sur les délais d'achèvement des différents projets d'habitat, lancés dans la wilaya de Tlemcen. Certes, le programme quadriennal 2014 -2018 peut résoudre une grande partie de ce problème épineux et qui constitue la première revendication des citoyens. Cependant, il y a des retards constatés, ça et là, qui peuvent compromettre les délais de réalisation. En inspectant les projets en cours de réalisation dans la zone nord du chef-lieu de la wilaya, le chef de l'exécutif, connu pour son calme, devant des situations difficiles, n'a pu retenir sa colère, en rappelant à l'ordre les différents responsables sur le manque de coordination, entre les différentes structures. Certains entrepreneurs, chargés de la réalisation des 3 000 logements à Hennaya et Oudjlida ont été priés de mettre les bouchées doubles. Il faut dire aussi que des entreprises continuent à utiliser des moyens dépassés par la nouvelle technologie du bâtiment. D'autre part, le manque de main-d'œuvre est visible sur les grands chantiers, il est difficile dans cette wilaya frontalière de trouver une main-d'œuvre qualifiée, dans le secteur du BTP. Mais face à ces contraintes, il y a aussi, et surtout, le problème de fiabilité de certaines entreprises qui manquent d'expérience, ceci nous ramène au code des marchés dont certains réclament sa révision (facilitation de partenariat et qualification). Sur un autre volet, le patron de la Fédération du BTP, M. Abdelmadjid Dennouni, a mis l'accent sur la crise de ciment qui se profile à l'horizon et qui aura un impact négatif sur le programme national, concernant le logement. Il rappelle, à cet effet, les recommandations faites au Premier ministre, lors de la tripartite, à savoir que la production nationale de ciment doit être affectée en priorité au logement social et aux infrastructures scolaires. En sillonnant pendant plus de six mois les localités les plus reculées de la wilaya, M. Ahmed-Abdelhafid Saci a maintenant une idée précise sur les priorités (pour ne pas dire les urgences) sur lesquelles, l'exécutif doit s'engager. Ceci est possible, mais faut-il encore que certains responsables s'impliquent pleinement dans ce programme de réalisation. Hier, lors de sa visite d'inspection des chantiers, la colère du wali n'était certainement pas une saute d'humeur, mais un message, on ne peut plus clair ! M. Zenasni Mostaganem 60 colis de tabac à chiquer frelaté saisis L'opération est qualifiée de spectaculaire au vu de l'importante quantité de tabac frelaté estimée à 15 000 boîtes et sachets de 20 et 30 gr soigneusement dissimulés dans des caisses d'emballage de fruits et légumes dans un véhicule poids lourd immatriculé dans la wilaya de Sétif. Les individus interpellés sont le conducteur du camion, son convoyeur et un éclaireur qui n'est autre que «le narcotrafiquant» qui suivait le camion à bord d'une Mercedes, également immatriculée à Sétif. Leur mode opératoire, dénoncé par un renseignement sur la base à laquelle ils ont été appréhendés, destiné à gagner de l'argent en aller-retour, consistait à vendre le tabac à chiquer de mauvaise qualité sur le marché mostaganémois avant d'en repartir avec des fruits et légumes. Les investigations menées par les policiers pour élucider cette affaire ont révélé que la «marchandise» saisie se présentait sous deux marques avec le logo SNTA de «Makla Hilel» et «La Gazelle», avec la mention : Fabriqué le 19-05-2014. Or, au grand dam des présumés délinquants, il s'avéra que le dit produit, provenant uniquement de l'unité SNTA de Sig, dans la wilaya de Mascara, n'était plus manufacturé depuis le mois de septembre dernier, tout comme l'unité de distribution de Mostaganem qui a arrêté ses machines depuis le mois de juin de l'année 2013. Présentés à la fin de la semaine devant le magistrat instructeur, le chauffeur du camion et le narcotrafiquant ont été mis sous mandat de dépôt tandis que le convoyeur a bénéficié de la citation directe à comparaitre le jour du procès. Le grief retenu contre les mis en cause : trafic de produits de consommation, exercice de commerce illégal, non-facturation et évasion fiscale. A. B. Sidi-bel-abbès Un entrepreneur en bâtiment alerte les autres entrepreneurs sur le vol de ses quotas de ciment Un entrepreneur en bâtiment à Sidi-Bel-Abbès a, dans la journée de mardi dernier et par le biais de la presse, alerté d'autres entrepreneurs qui pourraient être comme lui victimes de leurs ouvriers, suite aux vols répétés de ses quotas de ciment. Selon cet entrepreneur, après des soupçons quant aux quantités de ciment que ses ouvriers ramenaient de la cimenterie de Zahana, dans la wilaya de Mascara, il a décidé de les pister. Dans l'ombre, il a découvert que ses chauffeurs et ses ouvriers en charge du chargement du ciment, retiraient des quotas et, à son insu, se rendaient dans la localité Aïn-Aden à Sfisef, où ils soulageaient les camions d'une bonne partie du chargement avant de revenir vers Sidi-Bel-Abbès et lui livrer le reste. Ils les a interceptés en flagrant délit à Aïn-Aden où il les a pris en photo en train de commettre leur forfait. Se voyant confondus, les mis en cause ont pris la fuite, abandonnant camions et chargements. La victime a alerté la gendarmerie, qui s'est rendue sur les lieux du délit. L'entrepreneur a ajouté que d'après ce qu'il a constaté, ses ouvriers et chauffeurs lui volaient une partie du ciment pour, ensuite l'écouler. Cet entrepreneur déclare avoir été très vigilant ces derniers temps pour parvenir à découvrir le pot aux roses. C'est ainsi qu'il lance un appel aux autres entrepreneurs pour faire des contrôles inopinés afin d'éviter d'être victimes d'ouvriers qui pourraient faire preuve d'indélicatesse. A. M. Elles agressaient leurs victimes avec des armes blanches et un fusil harpon 3 personnes écrouées La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a dernièrement mis hors d'état de nuire un trio de malfaiteurs qui, pour délester leurs victimes, utilisaient des armes blanches et un fusil harpon. La police a, suite à plusieurs plaintes de victimes, déclenché des investigations pour parvenir à identifier les mis en cause et les neutraliser. C'est ainsi qu'elle les a appréhendés à bord d'un véhicule de marque Atos en possession des armes signalées par les victimes alors qu'ils rôdaient en ville. Arrêtés, les mis en cause qui ont fait une dizaine de victimes ont été présentés à la justice et écroués. A. M. 208 comprimés de psychotropes saisis et deux personnes écrouées Les services des Douanes de Sidi-Bel-Abbès ont, au début de la semaine en cours intercepté un véhicule suspect sur le tronçon de l'autoroute est-ouest, au niveau de la localité de Sidi Ali-Boussidi. Lors de sa fouille, les douaniers ont saisi 208 comprimés de psychotropes destinés certainement à être écoulés. Les deux personnes à bord du véhicule ont été arrêtées et écrouées par le procureur de la République de Benbadis. A. M. MECHERIA (NAÂMA) Un trentenaire mortellement poignardé Un jeune homme d'une trentaine d'années a été mortellement poignardé à l'arme blanche. La victime qui a reçu plusieurs coups de couteau à abdomen, a succombé devant un bain-maure en plein centre de Mécheria. Alertés très tôt dans la matinée de lundi dernier, les éléments de la Protection civile ont trouvé le corps sans vie gisant dans une mare de sang. La dépouille de la victime a été transférée à la morgue de l'hôpital, alors qu'une enquête a été aussitôt diligentée par les services compétents pour déterminer les circonstances de ce crime crapuleux. B. Henine TIARET Un jeune se suicide par strangulation Un jeune, répondant aux initiales de B.M. 22 ans, s'est suicidé dans la soirée de jeudi dernier dans son domicile familial, situé au quartier «Lalla-El-Abdia» surplombant la ville. Selon nos sources, la victime, qui souffrait de troubles mentaux et qui était soumise à des traitements à l'hôpital psychiatrique de Tiaret, s'est étranglée à l'aide d'une corde avant que son corps ne soit découvert sans vie. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l'EPH Youssef-Damardji, aux environs de 21h30. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire à l'effet de déterminer les causes exactes de ce suicide.