`Dans la foulée des festivités commémoratives des symboles de la Révolution, le musée régional du Moudjahid de Tizi-Ouzou, en collaboration avec la fondation Amirat, a organisé, hier, une journée commémorative en hommage à l'auteur de la célèbre répartie «si j'ai à choisir entre l'Algérie et la démocratie, je choisirais l'Algérie», le défunt moudjahid Slimane Amirat (1929-1992). L'émouvante cérémonie a eu lieu en présence de compagnons d'armes du défunt, de sa veuve Mme Amirat Zoubida née Kaddour, du bureau de l'ONM de Tizi-Ouzou, de la fédération du FLN en France, des différentes associations des enfants de chouhada de la wilaya, du bureau de wilaya ONM de Bouira d'où était originaire le défunt, du directeur de la Culture et de la fondation Hammouche Ahcène. Le ton des témoignages était donné peu avant le début de la rencontre par un de ses fidèles compagnons d'armes, le moudjahid Toukal Makhlouf, un ancien condamné à mort qui nous dira, en sa qualité de première recrue du défunt dans le groupe de choc du 19e arrondissement : «Slimane était un héros, un grand homme qui aimait sa patrie de tout son cœur, un homme juste, humain et sociable. Enfin, un homme qui avait toutes les qualités d'un dirigeant au point de se sacrifier pour son pays», avant de poursuivre que le défunt avait ce courage de dire non aux dictateurs du régime parmi les militaires qui avaient supplanté les politiques en tournant le dos aux résolutions du congrès de la Soummam. Très émouvant fut le témoignage de sa veuve qui, succédant au responsable de l'ONM de Tizi-Ouzou et se disant fière d'être de la région qui a vu naître des héros de la révolution à l'image de Amirouche, Krim Belkacem, Abane Ramdane et Mohand Oulhadj, a dévoilé quelques facettes cachées de son défunt époux. La conférencière, qui nous apprendra que Slimane Amirat avait des liens de parenté avec El-Mokrani du côté de son arrière-grand-père, était opposé à la pensée unique et qu'il était arrivé à la conclusion qu'il était temps d'instaurer une démocratie, une justice et une liberté de culte, idéaux dont devait s'inspirer la nouvelle génération à laquelle il incombait le devoir de réfléchir et de se poser les questions idoines à même d'entrevoir des solutions quant au devenir du pays. L'intervenante, qui a tenu à apporter à la fin de la rencontre des éclairages sur certains détails de la vie politique controversée de l'époque, notamment le refus du défunt de rejoindre son poste de travail à la police tant que Hocine Aït-Ahmed, qui était encore en détention, ne soit libéré et associé aux négociations. Tout comme elle est revenue sur les confidences faites au défunt par un officier de la gendarmerie à propos de la séquestration de corps de Amirouche et Si-Houès ainsi que le rôle qu'il avait joué dans le rapatriement du corps de Krim Belkacem enterré en Allemagne, pour être réinhumé à El-Alia parmi ses frères de combat. Djillali Leghima, moudjahid et cadre de la fédération du FLN en France et compagnon du défunt qu'il avait connu en 1956 en France, reviendra quant à lui sur son long parcours révolutionnaire et les onze longues années de détention du défunt dont sept pour la démocratie, de sa détention secrète pendant six mois parce que accusé de complot contre le régime en place et sa condamnation à mort. Un homme qui s'était distingué par son courage légendaire qui suscite encore beaucoup de respect. Enfin, un homme qui portait tellement son pays dans son cœur qu'il n'a pas résisté à la douleur de la mort de son compagnon Mohamed-Boudiaf, succombant, debout, devant son cercueil car il était dit qu'un homme de cette stature était voué à mourir debout, comme il l'avait toujours été durant toute sa vie. S. Hammoum CHERCHELL Une base de vie chinoise ravagée par un incendie Selon un communiqué rendu public par la cellule de communication de la Protection civile de Tipasa, une importante base de vie appartenant à une société chinoise a été la proie des flammes la semaine passée. Toujours selon nos sources, il a été révélé que la base de vie, située au lieudit «Cochard», est distante de six kilomètres de Cherchell et est construite en structure préfabriquée légère sur deux niveaux. L'incendie qui a éclaté dans l'aile réservée à la gestion a pratiquement ravagé un bâtiment composé d'un rez-de-chaussée avec étage R+1 contenant 19 bureaux et une salle de conférences avec tous les équipements y afférents. Notre source précise que ce bâtiment de la base de vie est aussi composé de 40 chambres destinées à l'hébergement des travailleurs ainsi que 10 magasins où se trouvaient d'importants stocks alimentaires et autres équipements. Plus loin se trouvaient 6 garages automobiles et des salles de service de l'internet, qui ont été dévastés par le feu. Il convient de préciser que cette société chinoise est chargée de la réalisation de plusieurs centaines de bâtiments sociaux sis à proximité de la RN 11. Selon des sources bien informées, cet incendie est une véritable énigme, sachant qu'aucun accident de ce type n'a été observé, tant dans les infrastructures chinoises chargées de la réalisation de l'autoroute Alger-Cherchell, que dans l'imposant chantier de Tipasa, qui a vu la réalisation de 2 600 logements sociaux. Nos sources ont révélé, en outre, que la police scientifique et la Gendarmerie nationale enquêtent toujours sur l'origine du sinistre. Larbi Houari Le CHU de Béjaïa nous écrit C'est avec un étonnement que nous avons reçu la publication de votre article cité en objet en date du 29/05/2014. Usant du droit de réponse et par souci d'informer l'opinion publique, nous nous permettons de vous apporter les éclaircissements suivants : 1°) Concernant les paiements des fournisseurs et la supposée surfacturation des produits alimentaires et l'aménagement des espaces verts, la procédure de passation des marchés a été scrupuleusement respectée en exécution du décret présidentiel N°10.236 du 07/10/2010, portant réglementation des marchés publics. Nous vous signalons à ce propos que ces opérations de réhabilitation des services et l'aménagement des espaces verts s'inscrivent dans la feuille de route de Monsieur le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (feuille de route des 24 points). 2°) Concernant la location des logements de fonction auprès des particuliers au profit des praticiens spécialistes de santé publique dans le cadre du service civil, cette mesure réglementaire a permis de stabiliser une corporation qui sert aujourd'hui un bassin de population qui dépasse les limites de la wilaya de Béjaïa. Par ailleurs, nous nous réjouissons d'avoir été à l'origine de la régulation de la procédure à l'échelle nationale suite à la note du ministère des finances ; ce qui a permis de stabiliser durablement les praticiens spécialistes de santé publique sur le territoire national. Quant au déplacement du médecin radiologue et du responsable des moyens matériels à Dubaï qui n'a coûté aucun centime au CHU et ne l'a engagé en rien, a permis la participation au Salon international d'imagerie. Cette mesure rentre directement dans l'objectif institutionnel du CHU qui compte mettre en place un système d'information à distance (PACS) au niveau du centre d'imagerie du CHU qui permet le diagnostic à distance pour l'ensemble du parc radiologique de la wilaya de Béjaïa. Par ailleurs, cette visite de travail rentre dans le cadre d'une prospection pour identifier les équipements les plus innovents, en vue d'équiper le nouveau service d'imagerie médicale (IRM, scanner, mammographie... etc.) qui ouvrira ses portes prochainement. 4°) Concernant le voyage au Brésil, ce sont de pures allégations d'autant plus que nos praticiens et responsables administratifs seront à cette période de fervents supporters de l'équipe nationale et veilleront sur les lieux de leur travail au bon fonctionnement de l'établissement. La cellule de communication Brèves de Bouira Vol à répétition de cheptel à M'chédallah Depuis quelques semaines, une bande spécialisée dans le vol du bétail sévit dans la région de M'chédallah. La bande qui agit en plein jour exploite les moments de la journée où les gens sont d'habitude à l'intérieur de leurs demeures ou carrément ailleurs, alors que leurs bêtes, sont soit dans les champs, soit dans les étables mais sans grande surveillance. La bande utilise pour ce faire, des véhicules de location, généralement des véhicules de marque Logan ou des petites camionnettes pour commettre son forfait. Aussi, ces gens qui dissimulent leurs visages le temps du vol se soucient peu de l'immatriculation du véhicule qu'ils louent sous de fausses identités. La semaine dernière, dans la commune de M'chédallah, un humble paysan du village Thamourth Ouzemmour a été délesté en plein jour de son unique brebis prise de force, malgré les cris d'alerte lancés par sa femme depuis la maison. Quelques jours auparavant, c'est un autre éleveur qui s'est vu subtiliser son cheptel composé de quinze moutons et le procédé est toujours le même. Aussi, après ces vols à répétition, plusieurs éleveurs lancent un appel pressant aux hautes autorités du pays pour qu'elles mettent la pression sur les responsables locaux chargés de la sécurité des biens et des personnes pour multiplier les barrages et autres patrouilles pour mettre fin aux agissements de cette bande qui sème la panique dans cette région. Un nouveau maire pour Ahnif ? C'est demain lundi que les 13 élus de l'APC d'Ahnif tenteront d'élire un nouveau maire après la démission de Saïd Drici, maire RND qui avait entrepris, il y a de cela une quinzaine de jours, une ultime tentative de ressouder les rangs et d'aller de l'avant en installant un nouvel exécutif communal. Or, et d'après ce maire, malgré tous les efforts déployés et consentis afin de créer une dynamique à même d'impulser un nouveau souffle à cette commune, des voix se sont encore élevées pour dénoncer cette dernière reconfiguration qui n'a apparemment pas plu à certains. Aussi, le maire Drici Saïd, qui était directeur de wilaya de l'Anem, regrette que, même avec les sacrifices consentis de sa part pour le bien de l'APC et de la population, il se trouve des personnes pour bloquer les initiatives et maintenir l'APC dans le statu quo. Cela étant, notre interlocuteur qui rappelle qu'en acceptant de prendre les rênes de la commune, ce fut un sacrifice de sa part puisque même le salaire en tant que P/APC était inférieur à ce qu'il percevait comme directeur de wilaya. Il se dit prêt à travailler et aider la nouvelle équipe dirigeante de l'APC à qui il souhaite bonne chance. Notons que le wali de Bouira n'a rien fait pour dissuader ce maire après le dépôt de sa démission. Pourtant, Drici Saïd, universitaire et directeur de l'Anem de Bouira fait partie des maires les plus compétents que connaît actuellement la wilaya. Aussi, l'attitude du wali par rapport à cette démission reste incompréhensible.