Les services de la Cnas de l'agence de Naâma, sise à Aïn-Sefra, ont déposé une plainte contre un pharmacien activant à Naâma, impliqué dans des malversations d'ordonnances médicales soumises aux remboursements auprès du Centre payeur de Naâma. En effet, suite à un contrôle effectué par l'agent vérificateur de la Cnas, sur des ordonnances médicales que devrait rembourser l'officine appartenant à Y. C., une ordonnance douteuse portant un traitement pour cancer a attiré son intention. L'ordonnance a été ensuite présentée au médecin-conseil de l'agence, qui convoqua l'assuré social soit-disant cancéreux, ce dernier lui avoua qu'il n'a jamais fait l'objet d'un traitement de la part du médecin X, et qu'il n'est pas atteint de cancer. Des recherches approfondies par les services compétents de la Cnas, révèlent d'autres malversations. L'enquête donc ira plus loin, le médecin X spécialiste activant dans une wilaya limitrophe, déclara qu'il n'a jamais établi une ordonnance au nom de cet assuré social, idem pour un autre médecin (dame) activant dans une autre wilaya dans un hôpital. L'affaire donc, a pris de l'ampleur sur le trafic des ordonnances, plusieurs assurés sociaux commencent à être convoqués par les services compétents, alors que l'enquête suit son cours. On ignore tout de même le préjudice causé à la Cnas par cette officine conventionnée qui a essayé d'écouler ses produits pharmaceutiques «très chers» à travers des malversations d'ordonnances «peut-être scannées», nous dit-on. De ce fait, les services Cnas appellent les assurés sociaux, qu'une fois servis en médicament, leurs cartes chifa ne doivent plus être laissées à la portée des officines et ce, pour éviter leur utilisation à leur insu.