Ils étaient des centaines dans la journée de lundi à tenir un sit-in sur l'esplanade faisant face au siège de la Wilaya pour réitérer les revendications qui, disent-ils, n'ont pas été satisfaites. Sur la pétition, dont une copie nous a été transmise, avec en-tête, le premier vers de l'hymne national Kassamen (Nous avons juré par les foudres du ciel... et au nom du sang pur versé) les contestataires rappellent «Nous n'avons pas été forcés de répondre à l'appel de la nation algérienne, nous l'avons fait volontairement, nous avons consenti tous les sacrifices, nous avons pris part au combat avec honneur et bravoure contre le terrorisme, aux côtés du peuple et des autres services de sécurité pour que la stabilité et la paix soient rétablies, pour que vive l'Algérie.» Ils se disent plus que déterminés à arracher leurs droits «cela fait des années depuis que nous nous sommes mobilisés pour faire aboutir nos revendications légitimes conformément aux textes de lois de la République, promulgués». Ils dénoncent «le silence de l'Etat malgré le recours à nos manifestations de rues, nos rassemblements pacifiques, nos démarches, sans relâche». Ils rappellent que leur mouvement «a refusé d'être manipulé par les politiciens arrivistes de tous bords qui ont tenté d'exploiter notre déception, et ce, dans le but de sauvegarder la stabilité du pays». Ils déclarent avoir choisi les chemins de la légalité. A ce sujet, ils rappellent qu'ils ont été reçus par le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de la visite qu'il a effectuée dans la wilaya de Aïn-Defla comme à Tipasa où ils lui ont remis un dossier complet concernant leur situation, la rencontre avec l'ex-président de la République Liamine Zeroual et avec l'actuel directeur de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia, à qui ils ont présenté leurs revendications, et auprès de qui ils ont rencontré respect et considération. Malgré toutes ces démarches qu'ils qualifient de «vaines», ils s'interrogent «quand donc notre dossier sera pris en charge et nos revendications reconnues par des décisions officielles et des textes de loi applicables et sans appel ?». Ils concluent par «nous sommes les héritiers de l'ALN, et l'ANP nous a inculqué les valeurs de la ténacité et de la patience, des valeurs qui nous aideront à concrétiser nos revendications légitimes.» Karim O. A quand la construction de l'école Nationale des travaux publics promise ? Plus d'une fois, Amar Ghoul alors ministre des Travaux publics, lors des nombreuses visites qu'il avait effectuées dans la wilaya de Aïn-Defla, dans le cadre du suivi de la réalisation du tronçon des 104 km d'autoroute, avait déclaré qu'une école nationale des travaux-publics sera contruite à Aïn-Defla, une école qui formera les ingénieurs dont le secteur a tant besoin, promesses relayées par l'ancien wali devenu depuis le dernier remaniement ministériel, lui-même ministre et qui succède à Amar Ghoul à la tête du ministère des Travaux publics. Cinq années après ces promesses, cette école n'est pas encore sortie de terre. Selon les informations dont nous avons pu disposer, le terrain pour la construction de cette grande école a été choisi, en l'occurrence sur le domaine Kouadri-Belkacem communément appelé domaine Guimbeau. La construction de cette école est offerte par le consortium chinois qui a participé à la réalisation d'une partie de l'autoroute, nous a-t-on indiqué. On ajoute que le dossier du projet a été ficelé et transmis au ministère concerné. La construction de cette structure de formation spécialisée n'a pas été entreprise parce que, apparemment, l'arrêté de création n'a pas encore été établi. Verra-t-elle le jour, un jour, cette école ? On continue à l'espérer ici. K. O. Tizi-Ouzou La LADDH alerte sur l'insécurité au niveau des cités universitaires La LADDH, Ligue algérienne de défense des droits de l'homme, section de Tizi-Ouzou s'alarme de l'insécurité qui règne au niveau des cités universitaires de Tizi-Ouzou. Une situation qui préoccupe cette organisation des droits de l'homme qui vient de rendre public un communiqué où elle indique que «la situation sécuritaire au niveau des cités et résidences universitaires de Tizi-Ouzou est très alarmante». «Agressions à l'arme blanche, intrusions de personnes étrangères à l'intérieur des campus et des résidences», caractérisent cette situation que vivent les étudiants au quotidien, selon les termes du communiqué qui précise que «des tentatives d'enlèvement d'étudiantes ont été même signalées, notamment à Tamda.» La section de Tizi-Ouzou de la LADDH ne cache pas son inquiétude devant «les événements endurés par les étudiants et condamne la passivité des autorités». En même temps qu'elle «manifeste son soutien aux étudiants et appuie leurs revendications», la LADDH interpelle les pouvoirs publics et leur demande «d'assurer la sécurité des étudiants, notamment, dans leurs lieux de résidence» S. A. M. Khemis-Miliana Un téléphérique entre le sommet du Zaccar et Khemis-Miliana A l'instar de celui reliant Chréa à Blida, l'étude pour l'installation d'un téléphérique reliant le sommet du Zaccar à Khemis-Miliana, en passant par Miliana et Zougala, vient d'être commandée. C'est ce qui vient d'être annoncé par le chef de l'exécutif de la wilaya lors des travaux de la session de l'APW, session ouverte au début de la semaine écoulée. Il s'agit d'un projet centralisé relevant du ministère des Transports. De l'avis de tous, ce moyen de communication qu'est le téléphérique, une fois opérationnel, aura un impact bénéfique certain sur le développement économique, social et touristique pour les communes de Miliana et de Khemis-Miliana, la première parce qu'il s'agit d'une commune enclavée au pied du Zaccar, la seconde, Khemis-Miliana étant un carrefour ferroviaire et routier appelé à devenir de plus en plus important de par la construction de la quatrième rocade en direction de Bordj-Bou-Arréridj et par la voie express en direction des Hauts-Plateaux en passant par Theniet-El-Had et Tissemsilt vers Tiaret. Ce projet, a indiqué le wali, exigeant une technique et une technologie développée, nécessitera le recours à un bureau d'études spécialisé ; c'est dans ce but qu'une consultation a été engagée, a-t-il indiqué.