Il ne se dit pas pour rien que l'histoire est un éternel recommencement. Les proches de la JSK, s'ils ne le savaient pas, ils l'ont appris à leurs dépens, pas plus tard que samedi, lorsque parvenait ce laconique communiqué par le biais duquel on informait Azzedine Aït Djoudi qu'il était mis fin à sa fonction de premier responsable de la barre technique. Pour les moins «novice», l'issue de la collaboration entre le désormais ex-entraîneur en chef et son employeur ne faisait plus de doute depuis quelque temps déjà. La réunion à l'issue de laquelle, il y a deux semaines, le président Hannachi et Aït Djoudi disaient avoir levé toutes les équivoques n'a finalement servi qu'à faire perdre du temps à l'un et à l'autre. C'est en fait un scénario déjà vu et revu, et vécu notamment par Azzedine Aït Djoudi qui, décidément, ne sort jamais de la maison JSK sans anicroche. En 2003-2004, en 2006-2007 et donc en 2014, c'est la même issue que prend celui qui portait jusqu'à il y a deux jours le numéro 56 (sans compter les duos) de tous les entraîneurs qui se sont succédé à la JSK depuis l'année bénie de la création du club, 1946. Pour ceux qui l'ignorent, Azzedine qui en était à son troisième «séjour» à la tête de la barre des Canaris et était le 32e responsable technique que la JSK consomme depuis la saison 1994. Difficile de faire mieux (plutôt pire) pour un club qui n'avait pas cette culture de la «consommation gargantuesque d'entraîneurs». Si l'on doit croire certains, dès ce limogeage rendu public, les CV d'entraîneurs, notamment français, se sont mis à pleuvoir sur le fax de la JSK qui, apparemment, n'aura que l'embarras du choix pour décider à qui confier les rênes de l'équipe. Au fait, pour combien de temps ?