L'affaire du complexe pétrochimique d'El Kseur n'en finit pas de défrayer la chronique à Béjaïa. Conviés à participer à une rencontre dimanche dernier à l'occasion de la visite du P-dg de Sonatrach à Béjaïa suite aux révélations du FFS faisant état de l'éventuelle «délocalisation» du complexe pétrochimique vers une autre région du pays pour cause «d'absence de terrain», les parlementaires du plus vieux parti d'opposition ont décliné l'invitation du wali de Béjaïa, Ahmed Hamou Touhami. Une réunion jugée « dépassée» par les député du FFS . »Le wali est égal à lui-même dans ses tentatives de diversion . Pour le FFS, ces tergiversations sont une preuve certaine d'une volonté délibérée pour que le projet de la plate-forme pétrochimique ne voit pas le jour», rapporte la Fédération FFS de Béjaïa dans une déclaration rendue publique .«Pour nous, le problème est clos (..) la responsabilité incombe au pouvoir exécutif de la wilaya d'entamer la procédure de déclassement de cette assiette de terrain comme cela a été fait pour le Centre pénitenciaire de Oued Ghir et autres projets»,écrit le FFS qui se dit «déterminé à œuvrer pour que ce projet se concrétise». Il convient de signaler que lors d'une réunion de travail, tenue au début de la semaine au siège de la wilaya avec le wali, des élus locaux et certains députés de la région, au lendemain de la vive polémique suscitée par les révélations du chef du groupe parlementaire du FFS, sur une probable délocalisation du projet vers une autre wilaya, le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a déclaré que l'entreprise qu'il dirige est prête, à tout moment, pour l'implantation du complexe pétrochimique, «acquis officiellement» pour la wilaya de Béjaïa. Le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a fait savoir dans son intervention que toutefois le début des travaux ne pourrait se faire sans le déclassement de l'assiette foncière retenue. «Déclassez d'abord le terrain et nous entamerons les travaux !», a affirmé le P-dg de Sonatrach. L'important retard enregistré dans le lancement de ce projet structurant, dont le terrain a été retenu par une commission mixte (experts de Sonatrach et administration locale) le 12 juillet 2013, aurait été imputé à l'administration locale qui n'a pas accéléré l'opération de déclassement du terrain choisi, relevant du domaine agricole. Ainsi, si l'annonce du maintien de la plateforme pétrochimique dans la région par le P-dg de Sonatrach a quelque peu rassuré la population qui craignait sa délocalisation vers une autre wilaya, il n'en demeure pas moins que le même sentiment d'indignation et de colère n'est pas totalement dissipé. A Béjaïa, la société civile tout comme les différents acteurs politiques locaux s'insurgent contre le retard criant observé dans l'opération de déclassement du terrain choisi pour la réalisation de ce projet structurant contrairement au projet de réalisation du pénitencier de Oued Ghir implanté pourtant dans un domaine agricole similaire, note t-on. A. Kersani L'auteur présumé d'un meurtre arrêté La brigade criminelle, relevant de la police judiciaire de Béjaïa, a procédé à l'arrestation du principal auteur présumé d'un meurtre perpétré le 3 juin dernier à Béjaïa, indique dans un communiqué la Sûreté de wilaya. Les investigations effectuées par les éléments de la brigade criminelle, après la découverte macabre de la dépouille mortelle de la victime, un homme âgé de 57 ans et originaire du chef-lieu de wilaya, n'ont pas tardé à mettre la main sur l'auteur principal de ce crime abominable. Il s'agit, selon le communiqué de la Sûreté de wilaya, d'un individu de 25 ans, originaire également de la ville de Béjaïa. Interrogé par la brigade criminelle, le présumé assassin avait reconnu avoir asséné plusieurs coups de couteau à sa victime, avant de s'emparer de son lap-top, son téléphone portable et d'une importante somme d'argent, a-t-on précisé dans le même communiqué. Une minutieuse enquête des éléments de la brigade criminelle de Béjaïa a rapidement conduit à l'arrestation des deux autres complices de l'assassin. Sous les accusations d'homicide volontaire, vol et recel d'objets volés, les trois mis en cause dans cet abominable crime ont été présentés devant le procureur de la République, près le tribunal de Béjaïa, en date du 9 juin, qui a placé deux d'entre eux en détention provisoire, et le troisième sous contrôle judiciaire. A. K. ALGER Clôture, demain, du Salon de l'électricité et de l'électronique «Je voudrais souligner tout d'abord l'importance de cette manifestation. Elle demeure, malgré l'absence d'un nombre important d'entreprises relevant de notre portefeuille Cabeleq, une excellente opportunité pour l'ensemble des entreprises du secteur de l'industrie de faire valoir leur compétence et notre disponibilité à répondre à l'exigence du marché. C'est à travers de pareilles occasions que l'on peut mesurer aussi toute la compétence de nos opérateurs à être en mesure de confronter les produits venant d'ailleurs. Nous sommes disposés à conjuguer nos efforts avec l'organisateur RH. International Communication, à faire de la prochaine édition qu'il prévoit en janvier 2015 un Salon international... Je suis satisfaite des avis recueillis auprès des exposants ; sachez que nous ferons en sorte que d'autres entreprises relevant de notre portefeuille, soient présentes en force. Nous devons utiliser ces espaces de communication pour que nos produits nationaux puissent trouver leur place dans les différents chantiers qui naissent un peu partout à travers notre territoire. Encourager la production nationale et l'investissement est aussi notre principal objectif», s'est exprimée la présidente du directoire de la SGP Cabeleq lors de l'inauguration du Salon de l'électricité et de l'électronique, placé sous le patronage du ministre de l'Industrie et des Mines, inauguré ce lundi au grand chapiteau de l'hôtel Hilton, en présence des représentants des ministères de l'Industrie et des Mines, de la Formation et de l'Enseignement professionnel. Des présidents des SGP Cabeleq, de Indelec. Les entreprises participantes, très peu nombreuses certes, séduisent par les produits made in Algeria. Une promenade à travers les stands nous permet de remuer la dernière gamme de téléviseurs Enie équipés d'applications innovantes dont la «Synchroview» (diffusion de deux programmes spontanément qui rivalisent bien souvent ceux de l'importation. L'autre filière, en l'occurrence Alfatron est spécialisée dans les produits informatiques. Cette entreprise devient ainsi fournisseur d'équipements «cloud», des références de produits, tablettes et micro-portables sont exposés. Parmi les participants qui semblent satisfaits de leur participation, on retiendra Cabel, les câbleries d'Alger, qui travaillent sur un objectif qui donnerait naissance à des câbles de haute tension. Catel, une entreprise qui démontre lors de ce Salon sa capacité à satisfaire le marché, tout comme Ediel qui cherche des partenaires pour ses postes kiosques métalliques boulonnés. C'est un Salon qui se veut avant tout une vitrine d'un produit national à même de freiner l'importation. D'autres exposants comme l'EN ASC-Mono Electric-El Sewedy - sans omettre de signaler la participation de la jeune entreprise Aurès Solaire qui expose des modèles de panneaux solaires photovoltaïques dont son prochain investissement touchera la région de Batna. La clôture de cette manifestation interviendra selon les organisateurs ce vendredi et annonce l'organisation de la seconde édition pour janvier 2015. R. R. YAKOUREN La doyenne des doyens décède à 117 ans Mme veuve Aouas née Moussaoui Malha, Na Malha pour les intimes, a tiré sa révérence avant-hier au village Azrou (Yakouren) à l'âge de 117 ans, plongeant dans une grande tristesse la localité où elle jouissait d'une grande estime. Mère d'un garçon décédé il y a deux ans à l' âge de 70 ans et de quatre filles, elle a laissé une descendance de plus de 100 membres. Avant sa mort, elle vivait avec sa fille âgée de 70 ans dans une maison traditionnelle qu'elle avait préférée à une maison moderne, se nourrissant de repas bio et de boissons sans sucre. Reconnaissante pour cette véritable bibliothèque qui a laissé un trésor de souvenirs consignés dans les reportages qui lui ont été consacrés par divers médias, l'association Azrou Nesvah a rendu un vibrant hommage en 2010 à cette valeureuse Moudjahida qui a traversé plusieurs générations et à Ouardia Tharezkits qui fêtait ses 107 ans. Les habitants d'Azrou, considérés comme un bastion de la révolution, n'écartent pas l'hypothèse que c'est à cette femme-courage que Hamou Amirouche, le secrétaire du colonel Amirouche a rendu hommage en lui dédiant son livre «Un an avec le colonel Amirouche», en écrivant qu'elle avait dit au groupe composé de Amirouche et ses compagnons : «que Dieu vous préserve» cela au lendemain de l'incendie du village par l'armée coloniale, en signe de représailles pour avoir accueilli Amirouche et son groupe.