l L'entraîneur adjoint de l'équipe algérienne de football, Noureddine Kourichi, a indiqué avant-hier que le staff technique a désormais son idée pour contrer la Belgique, en match prévu cet après-midi à Belo Horizonte. «Après avoir longuement étudié l'adversaire (Belgique), nous avons notre idée pour affronter et essayer de contrer cette équipe qui reste redoutable à tout point de vue. Nous devons être appliqués et concentrés demain mardi pour espérer décrocher un bon résultat à l'occasion de notre entrée en lice dans ce tournoi», a affirmé Kourichi lors d'un point de presse tenu au niveau du camp de base des Verts à Sorocaba. «On sait que le maillon fort de la Belgique reste incontestablement son secteur offensif, qui regorge de joueurs excellents à l'image de Lukaku et Defou. Notre allons mettre en place une stratégie défensive par rapport aux forces de cette équipe», a-t-il ajouté. Pour l'ancien défenseur central des Verts des années 1980, «ça serait une erreur de se focaliser et élaborer un plan anti-Hazard, qui ne représente pas l'unique source de danger». Interrogé sur la fébrilité du secteur défensif de la sélection, en manque d'inspiration notamment lors des deux derniers matchs amicaux disputés en Suisse, face à l'Arménie (3-1) et la Roumanie (2-1), Kourichi relativise et refuse de s'alarmer. «Le match de la Roumanie nous a permis de tirer des enseignements sur la nécessité de corriger certains détails. D'ailleurs, lors des dernières séances, le coach s'est attelé à sensibiliser les défenseurs, et surtout à mettre un schéma défensif qui correspond au jeu de la Belgique, axé essentiellement sur la vitesse d'exécution», a-t-il souligné. Appelé à donner un aperçu sur la composante qui aura à défier les Diables rouges, l'adjoint de Vahid Halilhodzic a laissé l'assistance sur sa faim. «Je ne peux rien avancer sur ce sujet, tout ce que je peux dire, c'est que le coach a 90% de l'équipe en tête. Le fait de ne pas dévoiler nos cartes à deux jours du match permet à tout le groupe de rester concentré, surtout que la plupart des joueurs manque d'expérience pour ce genre de rendez-vous», a-t-il expliqué. Noureddine Kourichi, qui faisait partie de la fameuse équipe nationale du Mondial 1982 en Espagne, vainqueur de l'ogre allemand (2-1), n'a pas omis de lier les circonstances du match de la Belgique à celui face aux Allemands. «Ce jour là, tout le monde prédisait une large victoire des Allemands, personne ne donnait cher de notre peau, mais une fois sur le terrain, nous avions prouvé que les Algériens sont capables de battre n'importe quelle équipe. J'espère que ça serait le cas ce mardi», a-t-il conclu.