Le SG de la Centrale syndicale UGTA a tenu à faire des mises au point ce jeudi à Oran, à l'ouverture des travaux initiés par la Fédération des travailleurs de la formation professionnelle, dont les délégués doivent renouveler leur mandat pour préparer le 4e congrès de cette fédération. Ainsi, le numéro 1 de la Centrale syndicale, sachant le mécontentement des travailleurs de cette fédération par rapport aux salaires jugés insuffisants comparativement aux autres secteurs, a déclaré avec force conviction que «l'article 87 bis a été abrogé par le président de la République, et cette abrogation ne peut faire l'objet d'aucune spéculation !» Puis le SG de l'UGTA fera des allusions sans être plus précis «il ne sert à rien à certains de faire de la spéculation sur l'article 87 bis, de vouloir semer la zizanie dans le monde du travail... je le dis à ceux qui tentent de déstabiliser l'UGTA, vous cauchemardez, la décision de l'abrogation est prise et nul n'a le droit de remettre en cause cette abrogation». Plus tard, alors qu'il était interrogé sur les textes d'application de cette abrogation, celui-ci dira qu'elle sera appliquée avec la loi de finances 2015. Par ailleurs, Sidi-Saïd qui était accompagné par le ministre du secteur, commentera longuement l'éviction de l'UGTA et de l'Algérie au niveau des instances de l'OIT et de la Confédération syndicale internationale (CSI). C'est passablement avec colère que le patron de l'UGTA réagira à ces deux échecs sur la scène internationale. «Sur le plan international, l'UGTA a fait barrage aux velléités de déstabiliser le pays, ils essaient de déstabiliser l'Algérie et ont l'a dit à l'OIT, c'est une grande fierté de voir que l'UGTA a mis un rideau de fer... La SG de la Confédération l'a dit et c'est écrit noir sur blanc, l'UGTA a été combattue parce que nous défendons la stabilité du pays, ils n'ont pas accepté qu'en 2011, nous avons refusé de déstabiliser le pays comme ailleurs...» Sur ce, Sidi-Saïd évoquera encore que «ces parties qui tentent de déstabiliser le pays ont fait des alliances politiques, syndicales avec des ONG et avec des complicités. Mais le SG de l'UGTA restera énigmatique sur ces complicités et ces parties déstabilisatrices. S'adressant encore aux présents dans la salle du centre de formation de Maraval, le patron de la Centrale plaidera pour un nouveau concept, celui du dialogue social et de la concertation disant que la grève, même si c'est un droit constitutionnel doit être modérée et qu'il y est plus de dialogue.