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Le P-DG de Renault Algérie à propos de l'usine d'Oued Tlélat :
«Nous serons au rendez-vous»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 06 - 2014

«La nouvelle Renault Symbol, qui sera produite à Oran, sera une version haut de gamme, une version des mieux équipées, attractive répondant aux qualités internationales», a déclaré Bernard Sonilhac, président-directeur général de la société commune «Renault Algérie production-RAP Spa». Ce dernier a confirmé, lors d'une conférence de presse organisée hier à l'hôtel Le Méridien, que le démarrage de l'usine sera au rendez-vous de novembre 2014.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir)
Concernant l'avancement des travaux au niveau de l'usine, l'on apprend que tous les bâtiments de production sont prêts et équipés, seuls quelques travaux de l'extérieur : VRD, voirie, parking... sont à finaliser. «Concernant la construction, les matériaux à la fois commandés et réalisés par les entreprises algériennes, on peut dire qu'aujourd'hui 50% du montant d'investissement propre sur le site a déjà été commandé», dira l'intervenant.
Le P-dg de Renault Algérie production a fait savoir, qu'il y a même eu recours à des partenaires algériens pour ce qui est de certains éléments qui devaient être au départ fournis par des partenaires étrangers, notamment des éléments de structure de charpente, «nous avons transféré cette fabrication localement, ce qui nous a permis de gagner dans les délais et les transports. Et, ainsi, poursuivre cette logique de travailler avec les entreprises algériennes», ajoute-t-il.
Une phase importante a été franchie par l'usine d'Oued Tlélat depuis vendredi dernier, puisqu'actuellement, les équipes en place peuvent fabriquer des véhicules. «Nous avons commencé à fabriquer quelques prototypes et nous avons pu passer la semaine dernière un jalon important pour l'usine qui prend ainsi une prise de responsabilité de produire avec les installations en place», se félicite M. Bernard Sonilhac.
En termes de recrutement, près de 200 salariés ont été embauchés. Tous les candidats retenus ont été formés aux métiers de l'automobile par des formateurs experts de Renault et par le centre de formation CFPA de Oued Tlélat-Oran. Certains d'entre eux ont suivi une formation en Roumanie, l'usine où est actuellement produite Renault Symbol.
Après l'annonce de la signature avec le sous-traitant Joktal pour la fabrication de pièces d'injection plastique, d'autres accords sont en cours, nous dit-on. Le réseau de sous-traitance devra répondre au plus haut niveau d'exigence de qualité afin de garantir l'excellente qualité de la nouvelle Symbol.
En réponse à une question relative au prix de la nouvelle Symbol, s'il serait plus bas, le véhicule étant produit localement, le P-dg de Renault explique que d'un point de vue marketing, le prix ne peut pas être différent d'un véhicule produit localement et du même importé. Il donne un exemple : «dans un show-room, vous pouvez trouver des voitures importées et d'autres construites ici et avec les mêmes niveaux de qualité, dès lors les prix ne peuvent pas être plus bas parce que construites ici, les clients diront que si c'est moins cher c'est que c'est de moindre qualité, alors, d'un point de vue marketing, le prix sera lissé.» Et d'ajouter, «tant que nous n'avons pas de sous-traitance locale bien installée ici, on fera de l'importation des pièces, ce qui implique des coûts».
La prochaine étape que devra passer les prototypes de la nouvelle Symbol, après avoir obtenu le jalon de construction, est celle dite «du roulage», où des prototypes devront subir des essais consistant notamment à rouler 40 000 km et cela aura lieu en Roumanie.
Le souhait de Renault Algérie Production est «que le marché du véhicule va se réveiller car il s'est assoupi pendant un an, à 2 ans, dira M. Bernard Sonilhac, on espère qu'il redémarre pour qu'on ait à faire le plus de voitures possible».
L'association des entreprises spécialisées dans la sécurité électronique LE DEMANDE
Vidéo-surveillance : faut-il déclassifier la profession ?
Regroupés hier à Oran, les adhérents de l'Association algérienne des professionnels de la sécurité électronique (APSE) ont tenu leur assemblée générale ordinaire, tout en adoptant le bilan financier et moral de l'APSE.
L'occasion pour ces chefs d'entreprise, spécialisés dans la sécurité électronique avec un capital expérience de plus de 20 ans, de dénoncer une fois de plus la mise en application du décret exécutif numéro 410/09 daté du 13 décembre 2009.
Censé réguler la profession, les concernés estiment qu'il a mis un terme à l'exercice de ce métier pour bon nombre d'entre eux. C'est à cet effet que l'APSE a soumis des propositions au ministère de l'Intérieur en vue de procéder à des modifications au niveau de ce décret.
Pour M. Mokhtari Abdelhak, président de l'APSE : «En promulguant ce décret dont nous n'avons jamais saisi les objectifs, ils ont arrêté tout un secteur, mettant au chômage des employés. En bloquant les professionnels que nous sommes, ils ont fait naître tout un marché parallèle, un système parallèle qui échappe à tout contrôle et qui tue le professionnalisme.»
Classé dans la catégorie C comme un équipement sensible, donc soumis à certaines dispositions réglementaires, l'article 5 de ce décret stipule que l'agrément des opérateurs est «tributaire de l'appréciation des autorités concernées sur les questions relatives à l'habilitation de l'opérateur et à ses capacités professionnelles ainsi qu'aux conditions de sécurité des locaux et des équipements». Depuis la promulgation de ce décret, les mesures d'importation, de montage et d'installation des caméras de surveillance passent par une phase d'attente due à l'obtention des autorisations. Une tracasserie bureaucratique dont se passeraient bien les entreprises qui veulent sécuriser leurs sites et une perte de temps que ne comprennent pas les professionnels du secteur.
Depuis près de 20 ans, ces professionnels de la vidéo-surveillance exercent leur métier avec rigueur, diront des membres de l'APSE. Le souci du respect des principes et rigueur du secteur a de tout temps figuré parmi leurs priorités, disent-ils, dès lors qu'il s'agit de professionnaliser davantage le secteur en question, cela ne peut sûrement pas se faire grâce à ce décret. Sauf si par ce biais, nous confient certains, ce qui est recherché c'est bien «d'éloigner» les professionnels algériens. Le marché de la vidéo-surveillance étant en nette évolution et la demande allant en augmentant puisqu'il y a de nombreux marchés dans le secteur public qui nécessitent l'installation de vidéo-surveillance, dont celui de l'autoroute Est-Ouest, qui a été, nous dit-on, confié à des sociétés étrangères, ce qui serait pour certains membres de l'APSE un signe révélateur.
L'APSE espère voir ses propositions soumises au ministère de l'Intérieur en vue de la modification du décret N° 410/ 09 du 13 décembre 2009 et être prises en considération, et ainsi déclassifier la profession de vidéo-surveillance.


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