Aucune accalmie n'a été constatée sur le marché des fruits et légumes durant cette dernière décade, du moins pour les jours qui restent. Une exception pour la capitale des monts des Ksour, le marché des fruits et légumes se tient deux fois par semaine (lundi et vendredi). Laissons donc cette flambée des prix pour les jours qui restent chez les marchands des fruits et légumes, et à l'approche de l'Aïd El-Fitr, les regards se braquent d'ores et déjà sur les magasins des effets vestimentaires qui sont pris d'assaut à quelques jours de la fin de ce mois sacré. Rien n'est à la portée des sans-bourses et des petites bourses, pour ne pas dire rien ne va plus, pour certains pères et certaines mères de famille, qui, bambins en main, visitent magasin après magasin, sans toutefois pouvoir trouver ce qu'il faut. Le parent n'est intéressé que par le coût de l'article, tandis que l'enfant bien sûr, c'est la qualité élégante qui l'intéresse, tant pis pour le prix. Pour les magasins de la confection et de la chaussure, connus pour la qualité de luxe, les prix ici sont indiscutables «produits taxés», puisque la clientèle est évidemment connue. Après les boutiques, un autre genre de commerce, celui de la contrebande, où les produits sont exposés sur les artères des grands boulevards par des jeunes et moins jeunes, qui proposent des produits made in... à des prix hors de portée. Pour ces derniers jours, l'activité est inhabituelle et l'affluence est considérable chez ces revendeurs au marché aux puces (la friperie, ou Khourd'Istane comme aiment l'appeler les Séfraouis), ici les prix des articles sont à débattre et abordables, où, même les aisés ne sont pas en reste des lésés. Par ailleurs, les actions de solidarité se poursuivent où des lots d'effets vestimentaires pour la fête de l'Aïd ont été distribués aux familles pauvres, notamment l'association de protection des orphelins qui a organisé à la salle de cinéma Mzi, une cérémonie de distribution des habits aux familles défavorisées, alors que d'autres actions sont en vue à travers d'autres localités. B. Henine Tiaret Baisse sensible du taux de criminalité durant le mois sacré Contrairement aux mois sacrés précédents, le taux de criminalité a connu une baisse sensible cette année, du moins pendant les vingt premiers jours de carême, si l'on tient compte du nombre d'affaires enregistrées par les services de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret. Ce constat est sans doute dû au déploiement remarqué des agents de police et au renforcement des patrouilles à travers les artères principales de la ville au grand soulagement des nombreuses familles qui déferlent sur les boutiques des boulevards Emir Abdelkader ou Ras Essoug juste après la rupture du jeûne. Selon un bilan d'activités établi par le service de la police judiciaire, les chiffres sont quasi insignifiants, ce qui dénote de la régression notable des délits et autres forfaits d'habitude très fréquents durant la même période. A titre indicatif, en date du 15 juillet, la brigade économique et financière relevant de la police judiciaire a eu à traiter une affaire liée à la saisie de 470 quintaux de blé tendre importé qu'on voulait vendre illégalement à la CCLS de Tiaret et de Mahdia. Deux personnes impliquées dans cette affaire ont été arrêtées et présentées devant la justice avant de bénéficier de la citation directe. Dans la même journée, deux autres individus âgés de 29 ans et 42 ans accusés de vol avec menace à l'aide d'une arme blanche, ont été neutralisés par la police au niveau de la cité «La Gare» et écroués par le procureur de la République. Un jour auparavant, à Sougueur précisément, un jeune de 21 ans a été placé en détention préventive pour avoir délesté un bijoutier de deux bagues en or. Ceci dit les actes liés aux agressions, et aux vols à la sauvette, dont généralement les femmes sont victimes, ne sont pas aussi inquiétants, ce qui laisse régner un climat de sécurité réconfortant pour la population. M. B. Distribution des couffins de Ramadhan à AIn-Témouchent 9 000 faux nécessiteux sont débusqués 4 650 couffins de Ramadhan ont été distribués à des personnes nécessiteuses depuis le début du mois sacré, rapporte une source de la commune de Aïn-Témouchent. Ladite APC a également débusqué presque 9 000 dossiers de faux nécessiteux ou indues familles démunies qui ont déposé leurs dossiers au niveau de plusieurs organismes dans le but de gratter un ou plusieurs couffins. Ce tri, si on l'ose l'appeler ainsi, n'a été rendu possible que grâce à un logiciel sur la situation de ces familles. Les organismes qui étaient en charge de cette opération de solidarité de Ramadhan et qui ont distribué les couffins sont : l'APC avec 3 000 couffins,la Direction de l'administration locale avec 1.300 couffins et la Direction de l'action sociale (DAS) avec 350 couffins, a déclaré le président de la commune de Aïn-Témouchent Kerbiche Boudia à la presse. Selon la vice-présidente de l'APC et responsable de l'action sociale Mme Berrichi, la commune de Aïn-Témouchent a tracé un plan d'action pour éviter les erreurs du passé. Elle expliquera que l'APC a désigné un agent bénévole qui est au fait de la situation sociale de tous les citoyens dans chaque quartier ou cité, celui-ci est chargé de prospecter toutes les familles démunies et nécessiteuses,ensuite il ramassera leurs dossiers administratifs pour les remettre au délégué communal qui, à son tour, les transmettra à la commission de l'APC. Cette dernière décidera et établira la liste définitive et officielle des bénéficiaires. L'opération de distribution des couffins s'est poursuivie jusqu'à hier dimanche. La commission des études des dossiers et les délégués communaux étudient encore certains dossiers et d'autres familles auront dans les tout prochains jours leurs couffins ; ce retard est dû au fait que beaucoup de familles aisées ont déposé plusieurs dossiers chez les différents organismes, ce qui rend la tâche un peu plus dure pour la commission des études des dossiers. Dans son travail,la commission s'est appuyée sur le volet social de chaque chef de famille. La priorité a été donnée à celui qui est inscrit sur le registre des bénéficiaires des allocations forfaitaires sociales (AFS) qui, heureusement, ont constitué les 75% des listes approuvées par la commission, soit 4 000 chefs de famille. Il reste à souligner que cette opération s'est déroulée dans des conditions normales et aucun incident n'a été signalé, selon les responsables de la commune. S. B. Les fruits saisonniers à la rescousse des petites bourses Devant la cherté des prix des fruits exotiques qui coûtent les yeux de la tête des pauvres gens qui sont obligés de les scruter vainement, ces derniers et par bonheur jettent leur dévolu sur les fruits saisonniers qui sont en abondance et à des prix très abordables pour eux. Ainsi, ces gens de petites bourses affluent chaque jour vers les fruits saisonniers qui inondent outre les principaux marchés, les différentes places à travers les quartiers ou cités des principales artères de la wilaya. Ces fruits tels que les pastèques, les melons, les raisins et les figues de Barbarie sont partout ,et à des prix relativement très accessibles à tous. La pastèque et le melon se vendent selon le calibre et la qualité, mais leurs prix restent très abordables puisque le plus cher ne dépasse pas les 100 dinars pour l'un ou l'autre, mais les gens de petites bourses peuvent aussi les acheter à des prix inférieurs jusqu'à 50 dinars la pièce. Pour les raisins, après les premiers jours de ce mois où leurs prix oscillaient entre 200 et 250 dinars, ces jours-ci, ils sont cédés à 70 dinars le kg, alors que les figues de Barbarie qui ont un goût succulent, elles sont vendues à 5 dinars la pièce. Beaucoup de gens vont les cueillir gratuitement dans les champs avoisinant les principales villes de la wilaya de Aïn-Témouchent. S. B. Relizane Programme d'assainissement portant sur des opérations de démoustication En cette saison chaude propice à la naissance et la propagation de fléaux favorisant les maladies et menaçant la santé des citoyens, la société des eaux et de l'assainissement de Relizane annonce dans un communiqué de presse, diffusé jeudi dernier, que «ses services participeront aux côtés de ceux de l'Assemblée populaire communale et de l'OPGI de Relizane, à un programme d'assainissement portant sur des opérations de démoustication, de dératisation et de désinfection qui toucheront plusieurs quartiers populeux de la ville de l'antique Mina». Quant à la nature de la contribution de la société des eaux et de l'assainissement, un responsable de celle-ci nous indique qu'elle consistera en la mise à disposition de ses partenaires des moyens matériels et humains et de son savoir-faire dans ce genre d'opération. Cette action qui s'inscrit dans le cadre du programme global d'amélioration du cadre environnemental de la ville, ajoute le communiqué, ciblera plusieurs secteurs, notamment les cités Satal, Haï El Intissar et Bermadia les plus exposées. Interrogé pour plus de détails, un membre de la cellule de communication de la société des eaux a répondu que cette campagne, actuellement en préparation, sera lancée très prochainement. Il ajoutera qu'une société privée sera également réquisitionnée à cet effet et se chargera de la fourniture et l'épandage des produits de vaporisation qui vont être injectés dans les avaloirs. A. Rahmane Le chef-lieu étouffe Au chef-lieu de la ville de Relizane, le centre-ville a connu, ces dernières années, des extensions urbanistiques importantes avec l'émergence de nouvelles cités, engendrant ainsi une forte expansion démographique. Toutes ces nouvelles réalisations et ce boom de la population ont fait que la circulation au niveau de cette ville est devenue difficile chaque jour qui passe et malgré les efforts déployés par les services de l'ordre public. Et avec le rush des usagers venant des quatre coins du pays, et même d'outre-mer, en été, des embouteillages monstres, bloquant toute la circulation au niveau du centre-ville, plus précisément au boulevard principal Mohamed-Khemisti, sont signalés dans la ville de Relizane qui est complètement dépourvue de feux tricolores dont l'installation ou leur réparation est devenue plus que nécessaire. En effet, ces derniers rendront sûrement la circulation plus fluide et assureront la sécurité des usagers de la route et des piétons, particulièrement au niveau des carrefours et des grandes artères. Les usagers du chef-lieu de la ville de Relizane lancent un appel aux services concernés dans le but de réparer ou bien d'installer de nouveaux feux tricolores pour améliorer le trafic routier de la ville, vu que la wilaya de Relizane est traversée par deux fameuses routes nationales à savoir la RN04 et RN07. A. R. SIDI-BEL-ABBèS (SFISEF) Un enfant arrosé d'essence et brûlé Dans la soirée de samedi dernier, un fait innommable s'est produit au niveau du cimetière de la localité de Sfisef. En effet, deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans, se shootaient avec des produits volatiles dans l'enceinte du cimetière alors que la victime âgée de 12 ans était en leur compagnie. Et dans des circonstances que la police tente de déterminer en menant son enquête, l'enfant a été arrosé d'essence puis brûlé. La victime a été évacuée vers l'hôpital de Sfisef dans un état sérieux alors que les deux individus dont l'auteur des faits ont été arrêtés. Ils seront déférés incessamment devant le procureur de la République de Sfisef.