Les leaders de la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique ont été empêchés hier, de marcher de la Grande-Poste vers le siège de la wilaya d'Alger, par la police. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) Les chefs de partis politiques et autres personnalités formant la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique, ont tenu hier, dans la matinée, un rassemblement à la Grande-Poste pour protester contre l'interdiction de leur conférence thématique par la wilaya d'Alger. Prévue lundi 21 juillet 2014, à Riad-El-Feth, cette conférence qui devait traiter des «modèles de transitions démocratiques», n'a pas reçu l'autorisation de l'administration, sous motif que «le lieu et la date sont inappropriés». Des banderoles écrites en arabe et sur lesquelles on peut lire : «on ne se tait pas pour nos libertés»... «où sont les institutions constitutionnelles », ont été haut portées par les manifestants. Un grand cercle de piétons, pour la plupart de simples passants et des curieux s'est formé autour des leaders de la CNLTD. Certains citoyens de passage ont clairement affiché leur soutien à l'ex-Front pour le boycott. Beaucoup d'ailleurs s'arrêtaient devant les caméras de chaines TV, nombreuses sur les lieux, pour donner leurs avis et impressions. Ce qui a fort déplu aux policiers nombreux dans les parages. Lorsque l'horloge affichait 12h, alors que les leaders de la CNLTD tenaient leur rassemblement depuis déjà une heure, une marche a été improvisée vers le siège de la wilaya d'Alger. Mais la réaction des policiers fut brusque et rapide. Un cordon sécuritaire a empêché la marche et les manifestants n'ont pas fait preuve de résistance. Enfin, il est à signaler que tous les membres de la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique ont répondu présent au rassemblement, mis à part le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdellah Djabellah qui a été représenté par un autre membre de son parti.