La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique tiendra sa toute première conférence thématique le 21 juillet prochain. M. Kebci - Alger (Le Soir) Et c'est la salle Mohamed Zinet de l'Oref (Office Riadh-El Feth d'Alger) qui abritera cette manifestation, sa direction ayant donné son accord et la demande y afférente se devant d'être déposée auprès de l'administration de la wilaya d'Alger aujourd'hui dimanche, par la direction de Jil Jadid chargé par le dernier sommet de la CNLTD de cette mission. Cette conférence, placée sous le générique «la vision alternative» et qui sera animée par l'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, abordera les trois modèles de transition démocratique : celui organisé à l'initiative du pouvoir, celui d'une transition négociée pouvoir-opposition et celle, enfin, qu'impose la rue. Une manière de «répliquer» aux politiques du Système, au double plan interne et diplomatique. Par ailleurs, une commission restreinte de la coordination s'est attelée jeudi dernier, au siège national du mouvement Nahda, à revoir le projet de plate-forme portant la transition démocratique à la lumière des recommandations de la conférence nationale sur la transition démocratique tenue le 21 juin dernier à Zéralda. L'occasion de greffer au document initial certains des éléments ayant fait consensus lors de cet événement. Et la nouvelle mouture sera soumise à l'approbation des chefs des partis et personnalités de la CNLTD lors de son prochain sommet. A noter que d'autres conférences thématiques suivront celle du 21 juillet prochain et traiteront d'autres problématiques de l'heure comme l'exploitation du gaz de schiste, avec l'implication d'acteurs associatifs et syndicaux, de cadres connus mais surtout ceux agissant jusqu'ici loin des feux de la rampe. Il s'agit, pour la CNLTD, de s'approprier bien des sujets dont le pouvoir s'est de tout temps ou presque accaparé pour s'en servir à l'effet de décrédibiliser l'opposition auprès de l'opinion publique. Pour rappel, la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a tenu lundi dernier un sommet. Un conclave, le second après la conférence nationale du 10 juin dernier au siège national du MSP avec deux points à l'ordre du jour. Il s'est agi, en tout premier lieu, d'ouvrir la discussion autour de l'amendement de la plate-forme sur la base de laquelle le rendez-vous de Zéralda s'est tenu et ce, à la lumière des suggestions et autres propositions émises par les participants à cette rencontre, la toute première du genre de l'opposition. Un document qui, une fois actualisé, sera remis au pouvoir. Le second point débattu lors de ce sommet de la CNLTD a trait à la mise en place de l'instance de suivi des concertations à poursuivre comme recommandé à la fin des travaux de la conférence du 10 juin dernier. Un point qui nécessitera bien des débats, tant cet organe aura à s'ouvrir à des acteurs autres que ceux de la CNLTD dont le patron de jil Jadid exclut tout élargissement. Pour les partisans de la transition démocratique, il n'est pas question de se précipiter. « Nous prendrons tout le temps qu'il faut», dira Soufiane Djillali, pour qui des actions du genre que la CNLTD a eu déjà à entreprendre, sont attendues pour la prochaine rentrée.