Les syndicalistes de la santé, affiliés à la Fédération nationale des travailleurs de la santé (UGTA) montent au créneau et dénoncent. Hier, lors d'une conférence de presse, ils réfutaient «les fausses informations colportées-ici et là et faisant état de démission collective des syndicalistes structurés au sein des syndicalistes des sages-femmes, des anesthésistes et des corps communs. Abder Bettache - Alger (Le Soir) La conférence de presse animée au siège de la centrale syndicale en présence du secrétaire général de la Fédération nationale de la santé, M. Redha Aït Taleb, se veut, selon ses animateurs, comme un «démenti aux propos et autres fausses informations répandues par ceux qui ont fait l'objet de mesures de suspensions par la centrale syndicale, en attendant leur traduction devant la commission de discipline». Selon Mme Chetti, SG par intérim du syndicat des sages-femmes UGTA, «il s'agit de la présidente de l'association des sagesfemmes, qui, dans un passé récent, activait sous la bannière de l'UGTA». Des propos confortés par les deux autres syndicalistes et membres du syndicat des sages-femmes et, de surcroît, membres fédéraux, en l'occurrence Mmes Aïouaz et Rebaï qui ont démenti pour leur part «les propos mensongers de la présidente de l'association des sages-femmes au sujet de la démission collective des sages-femmes des structures de l'UGTA». «Nous avons reçu des démissions du bureau et du conseil de l'association et la création d'un syndicat autonome ne dérange nullement notre syndicat», dit-on. Les animateurs du syndicat des sagesfemmes ont saisi cette opportunité pour réitérer leurs revendications, dont notamment la «révision de leur statut». Le Syndicat national des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation (Snamar-UGTA) ont plaidé pour «la révision du statut particulier des auxiliaires, la bonification des postes supérieurs, le régime indemnitaire, la loi sanitaire, la création d'un conseil de l'ordre et de l'éthique des auxilliaires médicaux en anesthésie réanimation etc.» «La situation actuelle des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation est caractérisée par une ambigüité juridique, à cause de la contradiction existante entre le statut particulier et la loi en vigueur», lit-on dans le document. La conférence de presse qui a eu lieu sous l'égide de la Fédération des travailleurs de la santé (UGTA) a été par ailleurs une opportunité à son secrétaire général pour rendre publique pour la énième fois la plate-forme de revendications des travailleurs du secteur de la santé. «Nous avons transmis à la tutelle notre plate-forme de revendication et qui concerne notamment les travailleurs des paramédicaux, des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation, des biologistes de santé publique, des sages-femmes de santé publique, des corps communs et ouvriers professionnels et des paramédicaux», explique le SG de la fédération. A ce propos, M. Aït Taleb considère que la balle est désormais «dans le camps de la tutelle». «Nous avons grand espoir de voir notre ministère donner suite à nos revendications. Dans le cas contraire, notre fédération prendra ses responsabilités et nous comptons défendre nos intérêts et ceux des travailleurs de notre secteur», ajoute-t-on.