Le mouvement de protestation de la localité de Dridra, relevant de la commune de Chekfa, a pris hier matin une nouvelle tournure. Les citoyens protestataires ont fermé, hier matin mercredi, la mairie pour satisfaire leur principale revendication à savoir le revêtement de la route reliant l'ancien souk à leur localité, sur une distance de 2 km en bitume. Tôt le matin, le climat était tendu devant le siège de la mairie, les protestataires, essentiellement des jeunes, ont fermé les portes d'accès de la mairie empêchant les fonctionnaires de rejoindre leurs bureaux. Il convient de souligner que cette fermeture a lourdement pénalisé les citoyens qui sont venus régler certaines de leurs préoccupations courantes, notamment ceux qui sont venus d'autres wilayas. Nous avons rencontré Omar, cadre à la Sonatrach, originaire de ladite commune qui voulait retirer son extrait d'acte de naissance S 12 pour la confection d'un dossier administratif. Notre interlocuteur n'a pas manqué d'exprimer son mécontentement quant à cette fermeture qu'il a qualifiée de préjudiciable. Par contre, certains soutiennent cette récurrente protestation qui, faut-il le souligner, a causé des désagréments aux citoyens qui ne savent pas à quel saint se vouer. Du côté de l'APC, on affirme que les services communaux ont déjà entamé les travaux d'aménagement de ladite route en attendant le revêtement en bitume en fonction de la disponibilité de l'argent pour prendre en charge cette préoccupation. D'autre part, certains observateurs locaux n'écartent pas la manipulation de ce mouvement de protestation par certains cercles qui veulent bloquer le fonctionnement de l'Assemblée populaire communale de ce chef-lieu de daïra. Rappelons que les responsables locaux ont fait appel au groupement d'intervention et de réserve de la Gendarmerie nationale pour rouvrir le chemin de wilaya 147 C à la circulation routière. Hier et pour débloquer la situation, le chef de daïra de Chekfa, en compagnie du maire a tenu une réunion avec les représentants de ce mouvement de protestation au siège de la mairie au cours de laquelle les deux parties sont parvenues à un accord relatif à la prise en charge de cette doléance. Notons, enfin, que le maire a été évacué hier vers l'Etablissement public hospitalier de Taher suite à un malaise dû à la tournure de ces événements. Bouhali Mohamed-Cherif Journée médicale à Sétif Pour l'amélioration de la qualité des soins dans nos hôpitaux Le centre hospitalo-universitaire Saâdna-Mohamed Abdenour de Sétif, et à l'occasion de la Journée mondiale du lavage des mains et la Journée mondiale de l'infirmier, a organisé hier au niveau de l'auditorium du nouvel hôpital mère et enfant «El Bez », la première Journée nationale de la Gestion des risques et l'Amélioration de la qualité des soins. Cette manifestation scientifique entre dans le cadre du Programme d'appui au secteur de la santé (PASS) cofinancé par l'Union européenne et l'Algérie en vue d'apporter un soutien effectif au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière dans la définition et la mise en œuvre d'une stratégie de modernisation afin de parvenir à une offre de services équitables et de qualité. La journée d'hier a été l'occasion aux nombreux professionnels de la santé, médecins et paramédicaux, d'aborder le thème de la gestion des risques et l'amélioration de la qualité des soins. «La qualité et la sécurité des soins regroupent l'ensemble des démarches et des actions qui permettent d'assurer le niveau de qualité attendu au regard des bonnes pratiques, reconnues compte tenu des connaissances, et la gestion des risques pour éviter les conséquences non voulues au cours de la prise en charge du patient. La prévention et la gestion des risques constituent des outils majeurs pour augmenter la sécurité des soins et des prestations délivrées aux patients. Elles visent à obtenir une réduction des dysfonctionnements susceptibles de créer un dommage au patient. Les risques dans un établissement de santé sont à la fois nombreux, dispersés et souvent intriqués. Certains sont spécifiques aux établissements de santé, comme les risques liés aux activités médicales et de soins, appelés aussi risques cliniques, d'autres sont communs à toutes les organisations, comme les risques techniques, environnementaux mais aussi les risques informatiques et financiers. Ils peuvent mettre en jeu la continuité des soins et la sécurité des personnes. La gestion des risques se veut donc préventive et réactive. La qualité des soins est l'aboutissement d'un processus où l'ensemble des professionnels joue un rôle complémentaire. La gestion des risques est une démarche globale qui agit en synergie avec la démarche d'amélioration continue de la qualité. Elle requiert une approche managériale. Le management des risques et de la qualité sont des composantes de la performance de la santé», a affirmé M. Karim Victor Laâribi, expert principal en qualité sécurité des soins, programme Pass, lors de son intervention intitulée, «La sécurité des soins en Algérie : Un mythe !... plutôt une réalité». Plusieurs autres interventions portant sur l'hygiène des mains, gestion des risques en pédiatrie-oncologie, les infections nosocomiales en anesthésie réanimation, les infections liées au cathéter chez l'enfant, l'asepsie autour du champ opératoire... ont été débattues durant cette journée médicale. Imed Sellami ANNABA Mois mondial du patrimoine La Commission des festivités et l'Office communal de la culture et du tourisme de la commune de Annaba ont concocté, à l'occasion du mois mondial du patrimoine, un programme diversifié comportant nombreux aspects culturels et artistiques. A cet effet, le hall de l'hôtel de ville accueillera durant les trois jours que durera cette manifestation des expositions de photos, livres historiques et produits de l'artisanat local. Des conférences ayant pour thèmes la cuisine et l'habit traditionnel annabis seront données par des spécialistes du patrimoine culturel local. Il y aura aussi des soirées artistiques de musique et chants de genre malouf, chaâbi et du folklore du terroir animées par des artistes locaux connus et appréciés. Elles apporteront joie et gaieté aux familles annabies. Par ailleurs, les organisateurs prévoient des visites guidées aux différents sites archéologiques de Annaba, principalement aux ruines de l'antique Hippone, à la basilique Saint-Augustin, à la mosquée plus que millénaire d'Abou-Marouane-Ech-Charif et la Zaouïa de Sidi-Brahim-Ben Toumi, au profit des élèves des établissements scolaires du premier palier. Des excursions au complexe thermal de Guelma pour les adhérents des centres culturels et des bibliothèques relevant de la commune sont également au programme de cette manifestation culturelle. Des figures connues des arts, des lettres et de la culture en général seront honorées à cette occasion par le président de l'Assemblée communale de Annaba, Farid Merabet. Mais le clou de ces journées du patrimoine sera certainement l'organisation, lors de la soirée de clôture, d'une Hadra et d'une «Qaâdete Zmen» (les soirées d'antan), exécutées par les Aissaoua de l'association Ichraq-Bouna. A. B. BISKRA Une jeune fille violée et séquestrée Une jeune fille de 18 ans a été séquestrée et violée par un homme âgé de 23 ans. Les faits remontent à la nuit de jeudi dernier où la jeune fille avait suivi son interlocuteur qui l'avait emmenée dans une voiture dans une commune avoisinante, avait passé toute la nuit avec elle, lui faisant subir les pires actes de viols, puis l'avait ramenée au centre-ville de Biskra en l'abandonnant à son triste sort. Suite à une plainte déposée par les parents encore sous le terrible choc, les services de Sûreté n'ont pas tardé à arrêter l'homme en question qui n'a montré aucune résistance et a vite reconnu les faits suite à quoi il a été inculpé et présenté devant le tribunal qui statuera sur son cas. Abdelhamid Zekiri Saisie de 11,5 kg de kif Le bilan des activités de la Sûreté de wilaya de Biskra fait ressortir pour le mois d'avril 2014, près de 284 affaires dont 229 ont été traitées. 197 ont été déférées au tribunal impliquant 281 personnes parmi lesquelles figurent 39 mineurs et 7 femmes. 90 personnes ont été écrouées. Coups et blessures, vols par effraction et à la tire, vente de stupéfiants et d'alcool sont les chefs d'inculpation des prévenus. Les interventions sans cesse répétées ces jours-ci ont permis la saisie de 11,5 kg de kif, une drogue qui fait des ravages dans les milieux des jeunes et est la cause des multiples actes de violences et de crimes.