La spasmophilie n'est pas une maladie. C'est un �tat de mal-�tre d� � des multiples causes qui touche pr�s de 50 % des femmes et 10 % des hommes. Seul celui ou celle qui en souffre et le vit comme une maladie, conna�t la g�ne provoqu�e par ce mal-�tre au quotidien. Il s'agit d'une hyperexcitabilit� neuromusculaire et affective. En fait, c'est l'expression clinique d'une souffrance des cellules nerveuses et musculaires, provoqu�e par une perturbation du m�tabolisme �nerg�tique. Ce n'est pas une maladie au sens strict du terme car aucun examen ne r�v�le la pathologie. Dans les h�pitaux ailleurs, elle est connue sous le nom de "dystonie neurov�g�tative". Dans les pays anglo-saxons, on l'appelle t�tanie latente. Un groupe de recherche qui regroupe des th�rapeutes d'origines diff�rentes a d�fini la spasmophilie par un certain nombre de crit�res : - Une grande vuln�rabilit� aux stress, qu'ils soient physiques, psychoaffectifs voire m�dicamenteux. Face au stress, le spasmophile est d�stabilis�. L'�valuation de l'importance du stress est difficile car elle d�pend moins de la gravit� objective de l'�v�nement que de la mani�re dont il est v�cu. Aux �v�nements r�els s'ajoutent tous les messages invisibles : le non-dit, les �motions, les angoisses de l'entourage, etc. - Une peur de l'inconnu et du changement. - Une grande fatigabilit� due � une mauvaise gestion des �nergies. - Une grande d�pendance � l'environnement sensoriel, m�t�orologique, esth�tique et affectif. - Un terrain. La notion de terrain, autrefois tr�s vague et que seuls les m�decins de famille pouvaient appr�hender, s'est pr�cis�e. Le terrain est � la fois inn�, donc g�n�tique, et acquis. Cette acquisition non consciente d�bute d�s la vie fœtale in vitro o� le futur b�b� vit pour son propre compte les �tats d'�me et les �motions de sa m�re. * Les sympt�mes de la spasmophilie : Ils sont multiples et varient au cours de la vie. Ils apparaissent et disparaissent souvent de fa�on impr�visible et inexplicable. Ceux auxquels n'�chappent pas les spasmophiles � un moment ou � un autre de leur vie peuvent se r�partir en trois cat�gories : - Contractions et spasmes tels que : - Crampes et fourmillements. - Spasmes au niveau de la gorge (boule dans la gorge), de l'estomac (crampe a�rophagie), intestinaux (colites, ballonnements), de l'ut�rus (douleurs pr�menstruelles). - Crispation des m�choires. - Troubles de la vision et de l'audition. - Douleurs musculaires et articulaires. -Troubles li�s aux stress : - Fatigue � pr�dominance matinale. - Tachycardie (on sent son cœur battre). - Oppression respiratoire. - Probl�mes de sommeil et surtout d'endormissement. -Tendance anxiod�pressive tr�s nette : Il ne s'agit pas de v�ritable crise d'anxi�t� ou de d�pression endog�ne, mais en l'absence de traitement, apparaissent des crises d'angoisse, de panique voire des phobies. Sur le plan psychosomatique, on peut r�partir les spasmophiles en trois cat�gories : - Les spasmiques du groupe 1 et 2 - Les anxieux - Les spasmophiles � tendance d�pressive. - Pour se lib�rer des sympt�mes : Respecter une hygi�ne de vie : - L'exercice physique avec la connaissance de son corps (yoga…). - L'�quilibre de vie, avec le respect des rythmes sommeil activit�, de 4 repas par jour. - L'alimentation. - Les traitements : Il faut privil�gier les th�rapeutiques douces comme la phytoth�rapie, les compl�ments alimentaires. A l'inverse, il faut �viter les anxiolytiques et les antid�presseurs, ainsi que les m�dicaments traitant un des sympt�mes ressentis. - L'alimentation : Le spasmophile hyper r�agit � toute stimulation physique ou psychoaffective. Cette hyper-r�activit� entra�ne des carences multiples en particulier : - En magn�sium, le cation calmant de l'organisme. - En s�l�nium (les spasmophiles se rident plus que les autres sujets). - En phosphore. - En fer (tr�s souvent, on observe une an�mie de type ferriprive). - En vitamine du groupe B (particuli�rement des folates). - En vitamine C (impliqu�e dans la r�ponse aux stress). - En vitamines liposolubles A et E. - En acides gras polyinsatur�s - En pratique, la nutrition du spasmophile passe par : - Un petit-d�jeuner copieux avec au moins deux fois par semaine la pr�sence d'œufs. - Un d�jeuner riche en viandes (apport du fer, du magn�sium et des acides amin�s). - Un "quatre heures" avec du chocolat et des fruits secs (riches en tryptophane et en vitamines) - Un d�ner avec des poissons (pour les acides gras polyinsatur�s). G�n�ralement, il faut compl�menter ces repas avec des m�langes d'oligo-�l�ments, une pr�paration de poly-vitamines et du magn�sium.