C'est aujourd'hui samedi que le regretté Albert Ebossé Bodjongo sera enterré parmi les siens, dans son village natal près de Douala, la capitale économique du Cameroun, où ses compatriotes ont pu se recueillir devant sa dépouille durant une bonne partie de l'après-midi de vendredi. Le corps du disparu a été transféré, jeudi, de la morgue de l'hôpital militaire de Aïn-Naâdja à l'aéroport Houari-Boumediene d'où il a été acheminé, dans l'après-midi du même jeudi, sur Paris avant de n'être rapatrié qu'hier sur un vol régulier en direction de Douala à bord duquel a embarqué Alex Bodjongo, le frère du défunt, qui a déposé plainte contre X mercredi en fin d'après-midi au commissariat central de Tizi-Ouzou où il s'était rendu pour récupérer les affaires d'Albert, en compagnie de l'impresario de ce dernier. Un enterrement qui marque l'issue d'une semaine très pénible pour tous ceux qui n'arrivent pas encore à expliquer de la façon la plus rationnelle possible le drame qui s'est joué samedi dernier au stade du 1er- Novembre de Tizi-Ouzou. Ebossé sera enterré aujourd'hui certes, mais l'interrogation reste entière et les yeux rivés sur les autorités judiciaires de Tizi-Ouzou, parce qu'il tarde à tout le monde de commencer à voir se lever le voile sur cette tragédie qui a souillé et le sport et l'histoire de la JSK, un club touché au cœur comme il ne l'a jamais été le long de ses 68 ans d'existence. Selon des supporters, un rassemblement silencieux est prévu dans la matinée d'aujourd'hui sur l'esplanade du stade du 1er-Novembre au moment où le corps d'Albert Ebossé sera mis sous terre.