Plus qu'un match de prestige, comme cela a toujours été le cas entre la JSK et l'USM Alger, ces retrouvailles entre deux vieilles connaissances qui partagent une rivalité bien établie, revêtent une importance, certes pas majeure, mais en tout point décisive pour la suite de leur saison. En tous les cas, du côté de Tizi-Ouzou et de partout où l'on pince de nouveau pour la JSK, on sait très bien qu'en coupe d'Algérie, les Canaris n'ont jamais eu le beau rôle face aux Usmistes, mais cette fois, à les en croire, il y a de bonnes raisons de voir la tendance s'inverser, même si le rendez-vous a lieu à Bologhine. Bien sûr, il ne s'en trouvera personne dans l'entourage de la JSK pour vous dire qu'il rêvait de rencontrer un adversaire de la trempe de l'USMA à ce stade de l'épreuve populaire, mais comme cette saison on espère aller au bout, donc autant se farcir les gros en cours de route. La qualification, on y croit fort du côté de la JSK, mais au regard des petits soucis d'effectif que rencontrent Azzedine Aït Djoudi et son staff, il y a comme un petit bémol chez certains, notamment ceux qui espéraient voir à l'œuvre les deux nouveaux, le Libyen Zaâbiya et le Franco-algérien Si Salem, surtout en l'absence de certaines pièces-maîtresses comme Maroci et fort probablement Aouedj et Ebossé, tous deux diminués par des blessures bien qu'ils fassent partie du groupe de joueurs mis au vert depuis jeudi après-midi dans un hôtel sur les hauteurs de la capitale. Ces contretemps n'ont, toutefois, pas trop déstabilisé le peuple de la JSK qui, si l'on doit se fier à de nombreux fidèles, croit ferme en un coup fort de Rial et ses coéquipiers. En tous les cas, ces derniers ne se sentiront pas seuls à Bologhine, parce que malgré le quota des deux mille places concédé par les dirigeants de l'USMA, la galerie kabyle y sera comme elle l'a fait à chaque fois cette saison même lors des déplacements les plus improbables dans des contrées où elle n'a pas pour habitude de se rendre.