Les éléments de Sûreté de Cherchell viennent de procéder récemment au démantèlement d'un réseau de commercialisation de tabac à priser. Selon des informations de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Tipasa, ce fut lors d'un barrage dressé par la police de Cherchell que deux véhicules provenant de Boumerdès furent soumis à un contrôle de routine ; l'attention des policiers fut attirée par près de 100 cartons entreposés dans le premier fourgon de type Citroën. Après une inspection préliminaire, il s'avère que chaque carton contient 250 sachets de tabac à priser. La valeur totale de la prise avoisine les 100 millions de centimes. Dans le second véhicule de type Kangoo, conduit par le dénommé N. N., âgé de 29 ans, accompagné de N. K., 29 ans et B.A, 33 ans, tous résidant à Boumerdès, les policiers ont découvert une machine chinoise destinée à l'empaquetage et à l'ensachage de ce produit. Dans ce cadre, l'attention de nos lecteurs est attirée par les effets néfastes du tabac à priser et même sur sa composition. Selon nos sources, nous avons appris que des gens croient que ce tabac à priser n'a pas les mêmes risques pour la santé que le tabac qui est fumé. A ce titre, nous avons appris que le tabac à priser est à l'origine de nombreux effets négatifs et dont les substances chimiques nocives peuvent conduire à des maladies graves, à l'instar de la nicotine qui est présente et qui conduit souvent à la dépendance. Nos sources ont affirmé que des études ont mis en évidence la toxicité cardiovasculaire du tabac à priser ainsi que l'élévation sensible du risque de mort fœtale. Nous avons été informés par ailleurs, de sources médicales, que les personnes qui consomment du tabac à priser et à chiquer risquent de développer un cancer de la bouche, des lèvres, de la langue, des joues, des gencives et du palais ; plus graves sont les conséquences du tabac à priser et dont les utilisateurs sont également connus pour développer des problèmes d'estomac, du pancréas et le cancer de l'œsophage. Nos mêmes sources sont formelles pour affirmer que l'usage du tabac à priser et à chiquer peut augmenter les risques de diverses maladies cardiaques telles que l'ischémie cardiaque aiguë, l'angine de poitrine et l'infarctus du myocarde. La police a affirmé, pour sa part, que sur le plan commercial, les sachets de tabac à priser sont fabriqués illicitement et constituent une contrefaçon qui ne dispose d'aucune autorisation, ni de registre de commerce. La bande des quatre contrefacteurs de Boumerdès a été placée sous mandat de dépôt et condamnée pour possession et contrefaçon de tabac à priser, sans permis ni registre du commerce et fraude envers les règles commerciales.