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Le Soir du Centre
TIZI-OUZOU Réunion d'urgence de 19 villages de Bouzeguène pour exiger leur part de l'eau
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 10 - 2013

La colère des villages de la commune de Bouzeguène, qui ont fermé l'ADE depuis mercredi pour protester contre les récurrentes et intempestives pénuries d'eau potable qui surviennent chaque été, n'est pas près de s'estomper.
Samedi, dix-neuf villages se sont réunis pour exiger des autorités publiques leur part du précieux liquide, à l'instar de la quasi-totalité des communes de la wilaya. Lors de cette réunion extraordinaire appuyée par les 23 villages de la commune, il a été convenu de maintenir la décision de fermeture de l'agence locale jusqu'au départ de son directeur jugé responsable de la gestion anarchique du réseau ainsi que le déclenchement d'une commission d'enquête «pour mettre un terme au pourrissement». Les protestataires exigent également des services concernés le respect de leurs engagements quant au règlement définitif du problème qui passe par le raccordement au réseau du barrage de Taksebt, même si les rédacteurs du compte-rendu ont jugé utile d'éviter d'aborder le volet technique, qui est du ressort des services concernés. Déplorant «la passivité des autorités locales et régionales» face à ce sempiternel problème qui contraint les Bouzeguénois à la gorge sèche pendant près de la moitié de l'année, les présents souhaitent que le caractère pacifique de leurs actions ne soit pas interprété comme une faiblesse, auquel cas ils menacent de recourir à des actions radicales qui dépasseront le cadre local.
S. Hammoum
L'ADE réagit
Réagissant à la colère des villages de Bouzeguène secoués par une crise sans précédent en matière d'AEP relatée jeudi dernier par notre quotidien, la direction de l'Algérienne des eaux de Tizi-Ouzou, sans remettre en cause notre article, a fait parvenir à notre rédaction un communiqué destiné à expliquer aux citoyens les raisons des pénuries qui frappent de plein fouet les ménages désemparés face à une situation qui s'aggrave d'année en année. «Avec son système d'alimentation spécifique et complexe, assuré à partir de la source Aderdar dont le débit est passé sous la barre de 1 000 m3/ jour en ce mois d'octobre contre 1 500 m3 au mois de juillet et compte tenu de ce volume insignifiant, notamment en cette période de sécheresse prolongée, l'ADE est contrainte de mettre en place un programme de rationnement drastique en direction des quatorze villages de la commune de Bouzeguène.
Le programme est passé d'un jour sur trois en juin-juillet à un jour sur sept au mois d'août puis un jour sur neuf, voire plus en ce mois d'octobre. Toutefois, l'Algérienne des eaux tient à rassurer les populations que la situation s'améliorera graduellement avec l'arrivée des premières pluies. La direction de l'ADE tient à informer les populations qu'elle ne lésinera sur aucun effort pour assurer un meilleur service public en dépit de ces aléas climatiques.»
Le directeur d'unité
BOUMERDÈS
Les habitants de plusieurs déchras de Bordj-Menaïel ferment la RN12 et des automobilistes agressés
Après plusieurs mois d'accalmie, la RN12 (Thénia-Tizi-Ouzou), véritable tribune publique de protestation citoyenne, renoue avec l'agitation et les désagréments causés aux automobilistes, qui ont la malchance de tomber sur l'une des manifestations de la population en colère.
Dans la matinée d'hier, des dizaines de citoyens de trois douars, situés à environ 3 km à l'est de la ville de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès, ont fermé cet important axe routier. Des centaines d'automobilistes se sont retrouvés coincés dans des immenses embouteillages, dans les deux sens de la route.
Ces bouchons s'étiraient sur plusieurs kilomètres. Comme c'est le premier jour de la semaine, la circulation était intense sur cette route stratégique.
Par ailleurs, selon des citoyens, des automobilistes auraient été agressés par de jeunes manifestants. Les revendications des protestataires, selon le maire de Bordj-Menaïel, Ahmed Heddjadj, ont trait à l'ouverture d'accès vers ces déchras. «Effectivement, lorsque les automobilistes de ces villages veulent rejoindre la ville de Bordj-Menaïel, ils prennent le risque de circuler dans le sens interdit sur la RN12, s'exposant ainsi au danger des accidents de la circulation», dira le P/APC joint au téléphone.
Selon ce dernier, après que les services des travaux publics eurent pris l'engagement de prendre en charge les doléances des manifestants, ces derniers ont libéré la route. Questionné au sujet d'agressions dont auraient été victimes des automobilistes, le maire de Bordj-Menaïel nous a affirmé qu'il «n'avait pas constaté une chose pareille», et de nous rappeler que les gendarmes étaient présents, pas loin des manifestants.
A noter que dans cette affaire d'agressions, le maire dit qu'il n'a pas constaté de visu ces dépassements, il s'est abstenu, par contre, de les démentir.
Abachi L.
M'sila
Deux morts et 10 blessés dans un accident de la route
Suite à un dérapage d'une Renault Express, dans la nuit de vendredi dernier, à Bayadha, dans la commune de Ouled Madhi, une femme de 43 ans, répondant aux initiales de B. F., et sa fille M. Z. âgée de 24 ans, ont trouvé la mort. Dix autres passagers du véhicule ont été grièvement blessés. Ils ont été transférés à l'hôpital Zehraoui de M'sila.
Les victimes, toutes membres d'une même famille, qui revenaient d'une fête de mariage, étaient embarquées par un jeune conducteur proche de la famille, roulant à une grande vitesse dans un chemin vicinal sinueux, selon l'officier chargé de la communication.
Les gendarmes ont diligenté une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame.
A. Laïdi
CHERCHELL
L'hôtel Césarée rouvert au public en novembre
Le jeudi 24 octobre 2013, le ministre du Tourisme a visité trois structures symboliques du tourisme cherchellois.
Ce fut d'abord une visite effectuée à la manufacture centenaire de Cherchell, appelée affectueusement «Dar Zrabi», (Maison du tapis), qui est une immense fabrique de tapis traditionnels, qui, à l'origine, employait 120 femmes sur plusieurs dizaines de métiers traditionnels, hérités pour la plupart de l'ère coloniale, et dont la légende traverse l'histoire de Cherchell et de «Dar Zrabi».
Cette manufacture, qui fabrique plus de trente types de tapis haut de gamme à base de laine pure, se distingue des tapis faits à base de fibres synthétiques, qu'on peut acquérir à moins de 10 000 dinars. «Nos tapis sont fabriqués à base de laine pure. Leur prix est donc plus élevé que ceux des fibres synthétiques», affirme son directeur. D'anciennes ouvrières rapportent que «Dar Zrabi a été créée par des dames missionnaires anglaises, qui ouvrirent à Cherchell un atelier de tissage de tapis vers 1908, avec l'aide d'une personne qui avait appris la technique de tissage auprès de l'école de tapis de Tlemcen».
Toujours selon l'histoire légendaire de «Dar Zrabi», «le tapis de Cherchell décorait les luxueuses cabines du premier paquebot géant français le France. Ce tapis ornait aussi le palais du Buckingam Palace et le train de la reine Elizabeth d'Angleterre. La légende de «Dar Zrabi» rapporte aussi «qu'un tapis artisanal de 25 mètres, fabriqué et originaire de Cherchell, fut acquis et offert par l'empereur du Japon à son fils, à l'occasion de son mariage». «Dar Zrabi» fait rêver, tel le rêve des Mille et une Nuits, où on retrouve des multitudes de tapis aux couleurs enivrantes, déterrées des cavernes d'Ali baba. L'autre point de cette visite ministérielle fut une halte au mémorable hôtel Césarée, qui s'appelait à l'origine Saint-Nicolas.
Rappelons que cet hôtel centenaire, construit en 1887, fut rebaptisé vers les années cinquante hôtel Césarée. Il figure sur le Guide bleu du tourisme mondial, et reste recommandé comme l'une des destinations touristiques les plus prisées par les touristes européens et américains.
Ce prestigieux établissement avait accueilli, dans le passé, d'importants officiers supérieurs de la hiérarchie militaire française et européenne lors de la Seconde Guerre mondiale.
Cet hôtel de 44 chambres et d'une superficie de 2 000 mètres carrés est structuré en trois blocs : restauration, hôtellerie et salles de banquets. Il renferme, aussi, d'importants sous-sols faisant office de garages, de magasins de stock ou de cave.
Outre ses immenses et luxueuses suites, ses vastes chambres raffinées et meublées avec goût, on peut aussi y admirer des balustrades et des rampes d'escalier confectionnées en fer forgé et décorées de marbre blanc raffiné, importé d'Italie. Les lattes du parquet ciré avec goût et raffinement au niveau des différents étages, et ayant résisté une centaine d'années durant, proviennent, quant à elles, d'arbres exotiques d'Amérique du Sud. Cet hôtel devait ensuite subir des aménagements en 1943. Cette structure touristique assurait 18 000 nuitées annuellement jusqu'aux années 1960, et réalisait un chiffre d'affaires équivalent à 4,5 milliards de centimes. D'éminentes personnalités politiques, culturelles et sportives ont séjourné dans cet hôtel.
La descente aux enfers de cet hôtel a commencé au milieu des années 1970, jusqu'à sa fermeture. Délaissé par les autorités locales de Cherchell qui, inconscientes de son importance, ont laissé cet hôtel se dégrader à un point tel qu'il menaçait ruine à la suite des deux séismes de 1980 et 1989.
En 1999, la wilaya de Tipasa avait trouvé le moyen de débloquer un montant d'un million de dinars, pour effectuer des aménagements de façade avant de le remettre à la Direction générale de la Sûreté nationale.
L'APC de Cherchell avait cédé cet hôtel à l'Agence foncière de wilaya. Ainsi, dès le 15 août 2006, l'Entreprise nationale de réalisation des ouvrages sous-terrains (Enros), spécialisée dans la sauvegarde des patrimoines immobiliers, s'était attachée à effectuer des travaux de confortement et de réhabilitation de l'hôtel Césarée.
Le montant de l'opération s'élevait alors en cette période, à près de 14 millions de dinars. Il devait être réceptionné en 2008. Cependant, le coût des travaux et du confortement ainsi que l'aménagement de cet hôtel fut estimé à plusieurs dizaines de millions de dinars, son équipement nécessitait davantage, soit une somme faramineuse de plus de 14 milliards.
En 2010, plusieurs investisseurs avaient défilé vainement. Ce n'est qu'en 2013 qu'un acquéreur national s'engagea pour une location qui avoisine 10 années avec un engagement de plusieurs dizaines de milliards, en prenant le défi de le rendre opérationnel au mois de novembre 2013.
L'autre halte cherchelloise du ministre fut le site de l'ancien célibatorium militaire, qui a été dédié à l'artisanat.


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