Une douzaine d'expositions sont organisées dans les différents espaces. La bande dessinée algérienne est aussi à l'honneur de ce 7e Fibda qui a choisi de rendre hommage, dans une exposition, aux trois auteurs algériens Benattou Masmoudi, Djilali Defali et Hiahemzizou Noureddine. Le Fibda propose également d'autres expositions («Bulles d'exil», «Gbich !» etc.), des tables rondes, des ateliers destinés aux enfants, en plus des dernières productions de la BD algérienne. Des créateurs de 32 pays participeront au 7e Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda), inauguré par Mme Nadia Labidi, ministre de la Culture et qui se tient du 23 au 27 septembre 2014, principalement sous des chapiteaux dressés sur l'esplanade de Riadh El Feth, au quartier El Madania. Intitulée «Le Mondial des Bulles d'Alger», cette 7e édition du festival a le Brésil comme invité d'honneur (le souvenir de la Coupe du monde 2014 est encore vivace). Ainsi le public est invité à la découverte de ce grand pays d'Amérique du Sud, à travers sa bande dessinée, comme la série Monica, créée par la légende vivante des «Quadrinho» Mauricio De Souza. Cette petite fille est également au centre de tableaux exposés dans le même espace. De Souza a détourné des œuvres de grands peintres comme De Vinci, Monet ou encore Velasquez, avec une touche humoristique. Le Brésil, selon un bédéiste brésilien participant au Fibda, a une longue tradition «vieille de 145 ans» dans le 9e art. Une idée de sa richesse est donné à travers la soixantaine de planches exposées sous un des chapiteaux du festival, où caricatures politiques du XXe siècle côtoient des planches inspirées par la science-fiction. Par ailleurs, une douzaine d'expositions sont organisées dans les différents espaces. La bande dessinée algérienne est aussi à l'honneur de ce 7e Fibda qui a choisi de rendre hommage, dans une exposition, aux trois auteurs algériens Benattou Masmoudi, Djilali Defali et Hiahemzizou Noureddine. Un des pionniers de la BD algérienne, Hiahemzizou, est également le concepteur d'affiches de films algériens comme Hassan Terro de Mohamed Lakhdar Hamina ou encore L'enfer à dix ans de Abderrahmane Bouguermouh. Autre exposition algérienne, L'Emir Abdelkader, l'amiral des sables, une bande dessinée sur le fondateur de l'Etat algérien moderne, conçue par Djilali Defali sur un scénario de l'écrivain et homme politique français d'origine algérienne Azouz Begag. La 7e édition du Fibda propose également d'autres exposition («Bulles d'exil», «Gbich !» etc.) , des tables rondes, des ateliers destinés aux enfants, en plus des dernières productions de la BD algérienne. Enfin, des activités inédites figurent au programme du 7e Fibda, notamment le tournoi éliminatoire qui mettra en compétition plus de 130 créateurs venus de 32 pays, qui «affronteront» quelque 80 jeunes artistes représentant la nouvelle génération d'auteurs et bédéistes algériens. A vos plumes, remplissez les bulles et les cases !