Le pr�sident de l'APC de Boudouaou El-Bahri, dans la wilaya de Boumerd�s, et son ex�cutif sont, d�sormais, dans l'œil du cyclone. Ils peuvent sortir de la tourmente confort�s comme ils risquent d'y laisser des plumes. En effet, leur administration des affaires de la collectivit� fait l'objet depuis quelques jours d'une enqu�te de la part de l'Inspection g�n�rale de la wilaya qui agit, rappelons-le, sur requ�te du wali de Boumerd�s. Cette enqu�te a �t� diligent�e � la suite d'une lettre sign�e par les citoyens de la commune et dans laquelle ils d�noncent plusieurs cas de mauvaise gestion. Muni de cette fameuse p�tition, nous nous sommes rapproch�s de M. Ouriachi, le P/APC, en vue de conna�tre sa version. Ces derniers d�noncent la r�partition opaque et client�liste des logements sociaux � la suite de la modification de la liste des b�n�ficiaires initiale. Le maire, qui �tait accompagn� de son premier vicepr�sident, assure que l'attribution a �t� faite � la suite de la r�quisition du wali apr�s le s�isme du 21 mai 2003. "Il se trouve que la plupart des b�n�ficiaires de la premi�re liste �taient sinistr�s", pr�ciset- il. S'agissant de l'octroi des chalets qui se serait fait contre payement, pour certains attributaires, de 50.000 DA, M. Ouriachi clamera : "C'est faux !" Et d'ajouter : "Ces habitations ont �t� attribu�es par les administrateurs des camps de toile et le wali d�l�gu� de l'�poque. En plus, les 350 unit�s install�es dans notre commune n'�taient pas destin�es uniquement aux sinistr�s de Boudouaou El-Bahri. Notre localit� avait b�n�fici� de 150 chalets pour 80 familles recens�es comme �tant sinistr�es." Il est question dans cette lettre de choix de terrains inadapt�s pour l'implantation de projets au profit de la jeunesse, de constructions illicites tol�r�es, d'utilisation des biens publics � des fins personnelles... Plus grave, des �lus proches du maire auraient fait montre de galanterie trop pressante, voire ind�licate � l'endroit de la gent f�minine qui se rend habituellement au si�ge de l'APC pour ses affaires. Le premier magistrat de la commune balaie toutes ces assertions en affirmant : "C'est ridicule, tellement le discours de mes adversaires est d'un niveau d�valorisant." Il est � souhaiter que les enqu�teurs am�nent un semblant de v�rit� sur cette confusion.