La seconde phase des éliminatoires de la CAN-2015 débutera samedi prochain. Certains favoris, prétendants ou outsiders, devraient être mieux renseignés à l'issue des troisième et quatrième journées de ces qualifications pour le tournoi final du Maroc (17 janvier-8 février 2015). L'Algérie, qui fait partie des six sélections (avec le Congo, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert et le Sénégal) ayant engrangé six points au bout des deux premières sorties, devrait logiquement composter son billet pour la 31e CAN dès ce mois d'octobre. A condition, bien entendu, de remporter son duel face au Malawi, adversaire que les poulains de Gourcuff rencontreront samedi prochain à Blantyre puis, quatre jours plus tard, le 15 octobre à Blida. Avec un solde de douze unités, plus aucun doute ne subsistera sur la présence des Verts à l'édition de Maroc-2015, challenge pour lequel, dans le groupe B, le Mali est également bien placé pour décrocher le second sésame. Pour ce faire, les Algériens lanceront dès aujourd'hui les ultimes préparatifs pour les deux rendez-vous de cette première quinzaine. 24 joueurs sont concernés par le second stage sous l'ère de l'ancien coach de Lorient. Un groupe presque semblable, à deux, trois éléments près, de celui réuni, en septembre prochain, par Christian Gourcuff avant d'affronter l'Ethiopie, à Addis-Abeba, puis le Mali à Blida. Les deux nouveautés sont Azzedine Doukha (JSK) et Mohamed-Lamine Zemmamouche (USMA), deux gardiens ayant fait les ultimes campagnes sous la direction du Bosnien Vahid Halilhodzic. Une petite «révolution» sachant que, pour un seul poste, Gourcuff prend un gros risque d'incorporer deux nouveaux gardiens à la place de deux autres (Chaouchi et Si-Mohamed) qui faisaient «banquette» lors des deux dernières confrontations officielles de la sélection dès lors que M'Bolhi semble, aux yeux du staff technique national, le plus en forme et le choix le mieux indiqué pour assumer le rôle de dernier rempart chez les Verts. Quelle mission pour Doukha et Zemmamouche ? S'il est acquis que cette «rotation» dans le choix des gardiens de but de l'EN est un signe de «bonne santé», les M'Bolhi, Zemmamouche, Si-Mohamed, Doukha, Chaouchi et même Khedaïria ayant pris part à des «séquences» de la préparation de l'EN sous Halilhodzic, il n'en demeure pas moins que le retour de Doukha et de Zemmamouche parmi la liste des convoqués pourrait causer quelques dérèglements au niveau de la préparation du gardien numéro 1, en l'occurrence Raïs M'Bolhi. Peu utilisé, et critiqué dans sa nouvelle équipe, l'Union Philadelphie, M'Bolhi avait pourtant affiché, lors des deux premiers rounds face aux Ethiopiens et les Maliens, une forme presque égale à son niveau de prestance présenté au Brésil, lors du Mondial-2014. La présence de Chaouchi et Si-Mohamed lors du dernier stage n'était pas étrangère à son appréciable rendement le mois dernier. La mise à l'écart des gardiens du MCA et du CSC est-elle dictée par des considérations de niveau de leur forme et celle des deux rappelés (Doukha et Zemmamouche) en club ou, au contraire, relève-t-elle d'autres paramètres que seul Gourcuff maîtrise ? L'arrivée, pas encore confirmée par la FAF, d'un nouvel entraîneur des gardiens, à savoir le Français Xavier Poitrinal, saura-t-elle évacuer ces «malentendus» ? Possible même s'il est, par ailleurs, admis que de tels changements auxquels d'autres compartiments sont assujettis devront se poursuivre. Le temps que Gourcuff s'imprègne de l'ambiance du groupe et découvre, au petit détail, son groupe.