L'Algérie ne conservera pas la présidence de la CAFB (Confédération africaine de boxe) et, ipso facto, la vice-présidence de l'AIBA. En dépit du démenti apporté par les soins du service presse du ministère des Sports. L'instance internationale a rendu, en effet, la liste des candidats aux postes de présidents des confédérations continentales et, par conséquence, à ceux de l'exécutif de l'AIBA où le Dr Abdallah Bessalem siégeait à la vice-présidence au titre de président de la CAFB. Barré par le ministère des Sports, qui a préféré accorder, sur conseil du COA, son mandatement à l'actuel président de la FAB (Fédération algérienne de boxe), Nabil Saâdi qui postulera pour l'exécutif de... la CAFB, M. Bessalem devrait être remplacé à la présidence de la Confédération africaine, comme annoncé par nos soins, par le Togolais Azaad Kelani Bayor, seul candidat pour la succession. Le nouveau candidat de l'Algérie, Nabil Saâdi, sera, quant à lui, dans la course au bureau exécutif de l'AIBA aux côtés de 11 autres candidats africains, en l'occurrence le Burundais Gustave Niyonizigiye, le Camerounais Bertrand Mendouga, l'Egyptien Mohamed Ghoneim, le Marocain Mohamed Moustahsane, l'Ethiopien Hunegnaw Gultu, le Gabonais Clement Sossa, le Gambien Alieu Jallow, le Mauricien Godavarisingh Rajcoomar, le Kényan John Kameta, le Nigérian Suleiman Ibrahim et, enfin, le Togolais Azaad Bayor Kelani (ancien SG de la CAFB), également candidat à la vice-présidence de l'AIBA. Nabil Saâdi aura la lourde mission de figurer parmi les deux élus, quota réservé à la Confédération africaine au niveau de l'exécutif de l'AIBA. Le congrès électif se tiendra, pour rappel, à Jeju (Corée du Sud) le 14 novembre en marge du championnat du monde féminin auquel l'Algérie est qualifiée.