Nouveau coup dur pour le sport algérien, la boxe en particulier. Le poste de vice-président de l'AIBA (Association internationale de boxe amateur) occupé depuis plusieurs mandats par l'Algérien Abdallah Bessalem, devrait désormais revenir au représentant du Togo, Bayor Kelani. La faute à un mandatement opéré à l'algérienne. Le Dr Bessalem s'étant porté candidat à la vice-présidence de l'instance internationale et bien entendu à la président de la Confédération africaine a sollicité le feu vert de la Fédération algérienne (FAB) et ce, dans le strict respect des statuts et règlements du pays. C'est tout naturellement «un avis favorable» qui a été signifié à l'ancien président de la FAB lors d'une réunion du BF qui a validé la requête du candidat algérien auprès de l'AIBA. Mais, à la surprise générale, le fax de l'instance internationale reçoit, quelques jours plus tard, une autre candidature algérienne pour siéger au sein de l'exécutif de l'AIBA. C'est l'actuel président de la FAB, Nabil Saâdi, qui postule pour le poste déjà ciblé par Abdallah Bessalem. Ce qui est en totale contradiction avec la réglementation de l'AIBA dont les statuts prévoient un candidat pays pour un poste sollicité. Une seconde candidature qui, contrairement à celle exprimée par le Dr Bessalem, a été avalisée par les services du MJS. L'histoire ne dit pas s'il y a eu interférence dans la gestion de ses deux mandatements qui font perdre à l'Algérie un poste dans une structure internationale. Juste que pareilles manœuvres avaient permis à ce même Dr Bessalem d'accéder à un nouveau mandat au sein de l'AIBA en piétinant les règlements et le président de la FAB en poste, le Dr Mohamed Soltani en l'occurrence, auquel le MJS avait refusé le droit de présenter sa candidature pour l'exécutif de l'AIBA. On n'est plus donc loin d'assister à la singulière fable de l'arroseur arrosé ... Ce matin, en rencontrant les représentants algériens siégeant dans les instances sportives algériennes internationales, le ministre des Sports devra s'expliquer sur ce cas et sur d'autres personnalités sportives algériennes qui bénéficient des privilèges au sein de ces instances internationales sans rien offrir en contrepartie à l'Algérie.